équitation classique et western en même temps

Dans mon précédent club, on pratiquait les 2 montes. Pour les chevaux de club, ma foi, pas de souci. Par contre, pour les déplacements latéraux, ça aide bcp parce que le poids du corps est très important en monte western

domipac19 Et pour votre position à cheval ça n'a pas causé de difficultés?

Ah par contre, moi, je ne montais pas en western mais d'autres cavaliers de mon cours oui et non, ça n'impactait pas sur leur position.

avant d'être à l'aise pour passer de l'un à l'autre il faut que les deux "mondes" soit bien ancrés!
Les réflexes à avoir sont différents.
A commencer par la demande d'arrêt...

liteulorce D'accord ! Pour l'instant je n'ai monté qu'une fois en western donc je ne connais pas encore bien les différences

expar pourra te répondre !

liteulorce

Toutes les transitions descendantes, pas que l'arrêt...

amiraqassem
J'ai commencé le western, l'année dernière, via cours particuliers, après des années de classique.
Je continue à monter en classique une fois/semaine.

Je me suis bien rendue compte qu'il fallait que je me "concentre" sur la monte western de temps en temps, pouvoir "avancer" plus rapidement et mieux. Donc, au cours des rattrapages de cours quand j'en faisais 2 par semaine, j'annulais mon cours classique.

Là, en milieu de 2ème année, ça va bien mieux.

Bien garder en tête que le western est une équitation de travail, donc le cheval a sa part de responsabilité pour le "travail" à faire. Les fois où j'ai réussi à en faire le moins possible, tout en intervenant au bon moment (si besoin), c'est là que j'ai réussi à avoir le cheval qui bosse bien de lui-même.
Le plus dur pour nous, cavaliers classiques, c'est d'en faire le moins possible, tout en intervenant à bon escient...

expar

quelles sont les principales différences avec le classique dans ce cas?

expar merci de ta réponse

Expar ,J'ai pas d'opposition plus importante et qui intervienne en premier lieu que celui de l’arrêt et qui soit du domaine du réflexe, dans l'apprentissage. Dans l'une on serre tout ce qu'on à: dos/jambes/doigts dans l'autre on est plutôt à relâcher la pression.

Aprés on peut trouver des différence en tout; mais vu que ce sont deux mondes différents(30 40 disciplines chacunes?) j'aurai du mal à définir des généralités alors qu'en différente disciplines de chaque équitation on à pas même la même assise!
Quand à savoir si le barrel est une équitation de travail???? (bon d'accord on peut le rattacher au rodeo), on peut alors parler du reining?!
On ne peut pas sérieusement se contenter de tel raccourcis. le cso comme équitation de guerre ça se place là.

Il n'y à qu'en attelage que j'ai du mal entre le travail dit western et le travail dit classique!

liteulorce

Avec la référence "équitation de travail", c'était + pour montrer la philosophie de base.

Normalement, en classique aussi. Mais en club, les monos n'en parlent même pas, sauf quelques rares spécimens, d'où beaucoup de cavaliers qui trouvent "normal" de "porter" un cheval ou de faire "béquille", d'une manière ou d'une autre...

Sinon, d'accord avec toi pour l'arrêt et l'assise.

Pour l'attelage, je botte en touche, je me contente de monter derrière ou à côté, et de faire groom, si je suis la seule "accompagnante".

expar Ouaips ;pourtant en dehors de toute taquinerie ,je pense qu'il y à autant d'écoles d'attelage que de de monte western, car pour les deux ils n'y à pas d'harmonisation dans l'apprentissage chacun apprends bien comme il peut... (quoi que la transmission de l'enseignement tel qu'on l'à connu en france devrait aussi connaitre une certaine ...disperssion). On devrait donc pouvoir bientôt se chamiller sur le comportement en selle... et à pied même sur des disciplines dites classique.

liteulorce

Je suis consciente d'apprendre avec un prof formaté reining sur une jument qu'il a formée.

Je verrai bien à l'occasion d'autres façons de monter, selon les disciplines et formateurs...

le poids du corps est très important aussi en équitation classique. Et pas que pour les déplacements latéraux d'ailleurs.

Mais c'est l'aboutissement même du travail du cavalier sur lui-même en classique : le juste dosage des aides, le poids des rênes, le souffle de la botte, la descente des aides, demander et laisser faire…. toutes ces injonctions caractéristiques du classique ne relève pas d'un fantasme littéraire de vieux écuyers mais bel et bien des objectifs d'une équitation classique correctement apprise, comprise et menée.

je pense que la philosophie de ces 2 disciplines est commune mais que la qualité de leurs mises en œuvre n'est hélas pas si évidente. Ensuite, je me souviens avoir pu monter un super cheval dressé western et que les utilisations du poids du corps et des jambes isolées étaient inversées par rapport au classique. Mais je ne saurais dire si c'était propre à une méthode ou si c'est un principe fondamental.
Par exemple, en classique la jambe isolée envoie le cheval du côté opposé, en western, sur le cheval que j'avais monté, la jambe isolée appelait les hanches du même côté.

En montant des chevaux camarguais de manade, je n'avais pas le souvenir qu'ils avaient el même genre de réponse à la jambe isolé qu'en western, c'était plus comme un classique. Par contre le corps bien penché à l'intérieur dans les virages, comme en western. Alors qu'en classique on cherche à rester centré pour la rectitude et éviter d'avoir des chevaux qui se couchent dans les virages et on joue plus sur des report de poids discret pour varier les diamètres des courbes ou favoriser un postérieur plutôt qu'un autre...