ok.
Alors déjà, pour parler des mêmes choses, ce n'est pas parce qu'une cheval marche dans ses traces ou au delà qu'il engage. En fonction de sa morphologie, un cheval peut se méjuger sans engager.
Au piaffer l'engagement est au maximum et les pieds n'avancent pas d'un centimètre
Donc, ce que tu décris c'est plus un grand empan de la foulée. Pour l'engagement, il faut plus observer si les articulations plient bien toutes, du boulet à la hanche et à l'épaule et si le cheval articule bien son rein, en rétroversion.
Ensuite, si ce n'a pas été déjà fait, il peut être utile de commencer par faire un bilan ostéo avant de reprendre le travail histoire s'assurer que tout est ok et éventuellement aussi d'identifier dès le départ les faiblesses.
Pour la reprise du travail, un travail sur les transitions ne me semble pas idéal. C'est un des exercices les plus délicats à réaliser correctement, gros consommateur d'énergie et d'équilibre, nécessitant déjà souplesse et musculature.
Pour moi, il vaut mieux démarrer par des séances axées sur la cadence, la décontraction, la recherche d'équilibre et de mise en souffle. Donc plutôt des choses douces au pas et au trot : travail sur le cercle, agrandissement/rétrécissement, mise sur la main, variation de l'attitude extension/relèvement doux. 8 de chiffre en soignant les tracés et la stabilité de l'équilibre, travail pli/contre pli sur le cercle. Cessions à la jambe (donc sans incurvation).
Le seul point de vigilance sur les transitions en première intention pour l'instant c'est la stabilité de l'attitude dans la transition montante (garder la décontraction et 'attitude).
Rien de plus.
La correction de la rectitude peut intervenir tout de suite mais il faut d'abord bien identifier l'épaule forte pour savoir quelle sera la correction.