Coucou
Couagga a tout dit sur les techniques pour améliorer ça, mais je veux quand même aller dans ton sens par rapport à l'argument "il faut être deux pour tirer". On part du principe qu'on a un cheval bien équilibré dans une allure avec un contact correct. Au moment où tu demandes la transition descendante lui soit il va bien engager ses postérieurs pour rester équilibré (parce que comme n'importe qui, quand on court et qu'on s'arrête net on est emmenés par la force d'inertie du mouvement donc vers l'avant) soit il va avoir du mal à venir sous la masse et donc il va peser fort sur la main ou relever la tête pour éviter de tomber.
Donc c'est lui qui vient mettre beaucoup de poids au moment de la descendante, dans ces conditions soit tu gardes tes mains où elles étaient et donc de fait le contact devient lourd, soit tu rallonges tes rênes ou avances tes mains et tu le laisses dans le vide, mais de mon point de vue ce n'est pas la garantie d'améliorer les transitions parce que dans le vide il peut continuer à relever la tête et ne pas faire marcher ses abdos.
Bref, j'aime bien l'image du 1-2-3 de Beaupère :
1 je me redresse
2 je me fais lourd
3 quand mon cheval a commencé à comprendre, je sers les doigts
Et éventuellement, si c'est vraiment plus facile pour le cheval tu peux t'aider des jambes pour l'aider à tenir son équilibre.
Et comme dit Couagga, des transitions pas-arrêt en épaule en dedans par exemple, ça va faire bosser le posterieur intérieur :)
. De mon côté j'ai choisi de me focaliser d'abord sur les transitions rênes longues, pour être certaine que je le demandais correctement dans mon corps. Finalement, mes transitions étaient systématiquement moins équilibrées quand j'avais les rênes au contact pourtant je croyais faire tout pareil ! à force de retravailler la finesse de mes mains le problème est parti.
