C'est bien ce que je dis ! Je suis absolument contre les propriétaires qui jettent leur chevaux au pré 1 mois l été alors que le reste du temps ils vivent en box.
On récupère toujours les chevaux en mauvais état, parce que pas d herbe, parce que stressés, parce que pas habitués, parce que arret d activité trop brusque.
Mais impossible de faire entendre raison à ces propriétaires, ils veulent que chouchou d amour ai un mois de vacances l été.
Euh. L'idée de sous-entendre que les proprio qui mettent Pompon au pré sont ingrats voire incompétents me dérange.
Ma DP vit au box, il est sorti tous les jours, fait un peu de paddock quand personne ne peut venir. C'est un PS réformé qui n'a donc pas connu des masses de vie au pré.
Il a été mis au pré pendant près de 2 mois l'été dernier, avec plusieurs chevaux.
On l'a récupéré gras et beau. Il a appris à s'adapter au troupeau, mais il était en forme, l'oeil vif, il a bougé tout l'été, et je pense qu'il était bien plus heureux avec des copains au pré qu'enfermé dans un box à faire les mêmes balades tout l'été.
Il a perdu un peu de muscle, mais il suffit d'adapter le travail, on va pas sauter 110 dès le retour du pré...
"Faire entendre raison" : en quoi est-ce déraisonnable de mettre son cheval au pré ?
J'ai vu le mental des chevaux d'un club changer, dès lors qu'ils sont partis les deux mois d'été au pré.
Les chevaux ne sont pas toujours en mauvais état, il ne faut pas tomber dans la mauvaise foi, quand même.
Même le mien, qu'on avait changé de pré pour un été, est revenu gros, gras, brillant et vif, en pleine forme.
Ce qu'il faut expliquer aux proprio, c'est la reprise du travail. C'est le plus important selon moi : adapter la reprise, adapter les heures de travail, les exercices.
Comme un élève commence par des exercices simples en septembre, le cheval doit reprendre tranquillement et de remettre dans le bain.
Dans l'un de mes clubs, la première semaine de retour des prés était toujours plus light, pour que les chevaux de remettent petit à petit au boulot. Les exercices étaient adaptés, nous ne partirons pas sur des appuyers au trot deux jours plus tard.
Idem là où je bosse, quand certains chevaux ont un été avec un emploi du temps très différent de l'année. Les premiers jours sont plus light.
Pour ma part, je ne vois pas l'intérêt du concept, le but étant justement que le cheval ai une vraie vie de cheval. S'il est surveillé, si le proprio de préoccupe de voir si tout se passe bien, quitte à le retirer si ça ne va pas, je ne vois pas trop l'intérêt.
Peut-être mon profil de "cavalière loisir" n'est-il pas du tout la cible, d'où mon incompréhension.