yachinii
Injections intra-musculaires :
Avant que la mode nous vienne des Etats-Unis, la plupart faisaient leurs injections i/m profondes dans les muscles pectoraux. Avec peut-être d’avoir souvent des réactions dues à la texture des muscles, œdème non douloureux mais « choquants » pour certains. Mais avec l’énorme avantage, que si un abcès se formait, il était facile de le débrider et la plupart du temps sans gêner l’animal.
Vers 1960, la mode des injections i/m dans le fameux triangle de l’encolure. Mais à la moindre contrariété / maladresse : trop près des vertèbres cervicales, le moindre œdème, la moindre inflammation va s’appuyer sur la colonne et provoquer une telle gêne que le cheval est gêné pour manger, il ne peut plus baisser la tête. En cas d’abcédation, le débridement et le drainage est moins facile. Si j’ai un produit annoncé comme irritant, j’irais piquer profondément dans le poitrail.
Les injections sur la croupe, que l’on pratique sur le bétail – pour ne pas léser les bons morceaux « le rond de gîte », sont praticables, mais si on a un abcès, c’est la mer à boire pour le drainer.
Les injections dans la cuisse, donc les muscles semi-membraneux, le semi-tendineux, voire le droit médial de la cuisse ou plus proche du jarret, le muscle gastrocnémien, si elles sont bien tolérées par les tissus musculaires, elles plus ou moins appréciées par le patient dès que l’on bouge l’aiguille en tant soit peu. En revanche en cas d’abcès, ils ont l’avantage d’être facilement débridés.
poitrail :
fesse: