freedom64
Je suis mauvaise langue (ou plutôt plume), je viens de me souvenir de 2 cours club avec des BPJEPS.
Un cours où nous tournions sur la piste à 2 ou 3, pendant que les autres attendaient leur tour au milieu : rênes tenues à la couture, interdiction de reprendre les rênes sauf en cas d'urgence.
Et nous avons travaillé les transitions pas - trot- galop et trot- arrêt, pas-arrêt. Le galop- arrêt, on a essayé, perso, j'ai triché, j'avais la jument qui obéissait à la voix, donc quand la mono a dit "a-rrê-tez", j'ai bien senti que la jument obéissait plus à l'ordre vocal venu du milieu, qu'à mes aides à moi.
Connaissant "ma" jument la mono avait mis des codes en place pour le changements d'allures (exit le "galop", "g-a-l-o-p" et oui, la jument avait appris à épeler aussi
, donc "renard" ou un autre mot du genre s'était substitué au "galop"). Mais du coup, ça m'a fait un déclic, car pour avoir un cheval au galop contrôlé, il a juste fallu "monter" (jambes et dos au travail, mains au repos), idem les transitions descendantes et la mono nous demandait aussi de grands cercles.
A l'époque, j'étais niveau G5 et on commençait à nous apprendre à travailler sur l'équilibre du cheval et la mise sur la main. Clairement, ce cours nous a bien démontré que nous n'avions pas besoin d'agir sur les rênes pour avoir un cheval en équilibre, il fallait juste savoir "monter".
Réflexion que nous avait fait la mono d'ailleurs, en nous félicitant, car pas de grosse perdition, ni mise en danger (très portée sur la sécurité la mono) et qu'elle était contente de nous avoir vu monter nos chevaux pour la première fois. (euh...
)
Résultat des courses, j'ai eu très, très, très mal aux cuisses pendant bien 48h (muscles inconnus qui ont fait leur apparition dès le lendemain).
Idem, il y a 4 ans, sur le dernier cours de l'année dans un autre club, la mono qui nous propose Barrel racing pour clôture l'année. Elle avait laissé de côté la partie "rênes passées en cordelette" de la dernière demi-heure de cours. Perso, j'ai pensé passer ces 30 mn à brouter le long de la carrière au vu du cheval qu'on m'avait passé : super sympa, un foudre de guerre, mais seulement s'il était motivé et là, vu la superbe herbe le long de la lice, je savais déjà ce qui allait le motiver.
Et bien non, on a tous pu faire notre barrel racing au galop ou au trot, selon notre choix et ressenti. Une seule cavalière n'a pas souhaité faire l'exercice, et un seul cheval a "paddocké" au milieu du parcours pour rejoindre les copains. Tous les autres couples ont pu faire leur tour en cordelette, certains ont même découvert leur cheval autrement, car speed et stressés en rênes et là, détendus en cordelette, en gardant leur pêche au galop.
Sachant qu'on avait passé l'année à monter en classique et que c'était un club à enrênement (donc, a minima, gogue quasi systématique).