Ba moi je rejoins Couaaga... une galop6 qui me dit que le seul truc à faire, et qu’elle ne fait pas vu les places, c’est d’attendre, équilibré, avancer, et garder la rectitude, je fais ces yeux là
Je reprends depuis le début :
En avant : c’est juste allumer le moteur. En dressage ou en CSO c’est la base. Un cheval ne peut pas obtenir le reste sans avoir l’envie d’aller devant. Surtout sur les barres, cette impulsion (ne pas confondre avec vitesse ou précipitation) est importante sans elle, impossible d’aller derrière la barre.
Il faut travailler et retravailler jusqu’à obtenir une belle impulsion sans précipitation. La précipitation empêche justement le cheval de décomposer son abord et son saut. On le pousse à faire vite. Sauf que la vitesse ça s’acquière à la fin quand on est suffisamment précis. Donc beaucoup de transitions inter et intra allures sur le plat. Pense à respirer pour ne pas te crisper. En CSO, on gymnastique sur des cavaletti, en se forçant à attendre, pour assouplir et laisser le temps au cheval de décomposer sans effort. Les dispositifs de cavaletti c’est l’aspirine du CSO.
L’équilibre : ça vient juste après. On ne peut pas, quelque soit la discipline, avoir un cheval sur les épaules ou à plat. Il faut obligatoirement que le cheval aille vers ses hanches. Un cheval équilibré c’est un cheval avec les abdos remontés, qui « s’assoit » et met sa force dans ses jarrets...
tiens tiens pile ce qu’il lui permet de sauter !! Tout l’intérêt de chercher à tout prix cet équilibre qui leur facilite grandement la tâche une fois devant.
Oui sauf qu’en te jetant/couchant sur les épaules, tu charges celles-ci. Le cheval doit faire un effort considérable, car sa force est mise dans les épaules et non dans les jarrets. D’effort considérable en effort considérable, un jour elle ne passera plus la barre où tu vas l’user prématurément. Un cheval a besoin de sa force dans les jarrets pour se propulser. Que l'obstacle face 50cm ou 150.
- les tournants : c’est ce qui te permettra de ne pas perdre l’impulsion et l’equilibre et de conserver le postérieur sous la masse. Je m’explique : en CSO, lors des tournants, on cherche à tout prix à conserver le postérieur sous la masse, dans l’unique but encore de l’aider à se propulser. Ainsi on tourne avec ses deux mains et sa jambe intérieure. Les aides extérieures réceptionnent le tout. Un bon indicateur : lâcher la rêne intérieure quand on tourne. Le cheval doit conserver le pli interne et le postérieur sous la masse. Si la tête part à l’exterieure, les hanches/épaules se dérobent il y a du boulot. On parle de couloir des aides.
On cherche à tout prix à avoir ce postérieur sous la masse dans les tournants.
(le rachis du cheval, contrairement aux sensations, ne se tord pas quand on tourne. Il reste relativement droit)
La rectitude : ultra importante en CSO, si ton cheval se tord/tu perds le postérieur, juste avant l’obstacle tu perds tout ce que j’ai expliqué avant... et le cheval doit se mettre à l’effort pour se propulser.
Si tu as un cheval équilibré, en avant, droit, tu n’as plus qu'à attendre gentiment. La foulée sortira toute seule si tu as le bon rythme, le bon équilibre. Pas besoin d’agir outre mesure. C’est comme ça qu’on acquière le dernier élément en CSO : le calme. Le fait d’avoir tous les bons voyants, le parcours se fait de façon fluide, sans rupture brusque et sans mauvaise place. Cela incite le cheval à se poser, faire confiance et être calme.
Alors quand tu dis que tu as du mal à équilibrer, être droite, et avancer, etc... ba je sais pas bien ce que tu fais là haut sur tes parcours. Parce que tu agis sur ce qu’il ne faut pas, et tu ne fais pas ce qu’il faut. C’est un peu contradictoire et je comprends certaines réponses. C’est avant tout un gros travail de dressage je pense. Les parcours ne sont qu’une reprise de dressage avec des barres. Il faut vraiment obtenir tout ça
avant d’aller sauter.
Sinon tu mets ton énergie ailleurs, à pousser comme tu le fais sur les mauvaises places et à te pencher comme ça. Donc retravaille sur le plat : en avant, équilibre, droit et calme. Une fois obtenu c’est la même chose devant la barre. Il ne te suffira que d’attendre sagement au lieu de pousser sur une mauvaise foulée. Tu mets la jument dans le rouge. Tu as déjà panaché sans retenir la leçon.... n’attends pas le deuxième panache !