1 j'aime
Besoin de parler de ma situation..
Posté le 05/12/2019 à 17h47
Je trouve que l’organisation traditionnelle de l’examen est valorisante pour le cavalier : elle permet de symboliser le passage d’un cap dans sa progression.
Mais organiser un examen, ça a un coût : il faut mobiliser un enseignant, préparer les épreuves théoriques en amont (surtout qu?au G7, la théorie est quand même costaud), occuper une ou plusieurs pistes qui ne servent pas pour d’autres activités au même moment, monter une 60x20 si on ne l’a pas en permanence (dans mon écurie on a une 40x20 et une grande carrière d’obstacle de forme indéterminée dans laquelle on doit monter une lice quand on veut dérouler sur 60x20), etc.
Je trouve tout à fait normal qu’un club se fasse payer pour ce travail, j’ai du mal à comprendre ce qu’il y aurait de choquant ou de malhonnête là-dedans.
Quand aux stages, ils permettent de revoir et de formaliser ce que les élèves apprennent pendant l’année (par exemple, en dressage, on fait souvent travailler différentes notions ou différents mouvements, sans pour autant dérouler la reprise qu’il faut présenter à l’examen)
Et les stages, s’ils sont bien faits, permettent aussi de voir toute la partie théorie, soins aux chevaux et travail à pied.
Les compétences et les connaissances dans ces domaines sont au programme dès les premiers galops, et leur oubli ou leur négligence contribue largement à dévaloriser les galops. Mais comme la plupart des parents (et même des adultes) refusent de payer une heure de cours pour faire de la théorie, des soins ou du travail à pied, si ça n’est pas fait en stage ça ne l’est jamais...