Cette mauvaise habitude est à combattre et à corriger sans délai.
Souvenir de gamin alors dans un haras de Trakehner près de Wuppertal, histoire d’apprendre un peu d’allemand avant de partir aux études à Berne.
Je tenais le cheval à gauche à la hauteur de sa tête, la porte à glissière mal ouverte, il s’est précipité et ma écrasé violemment le sternum contre le pilier de la porte. Le souffle du cheval m’a alors réveillé… en douceur. J’ai retenu la leçon et je la raconte souvent lorsque je vois des personnes qui ne font pas attention et qui lâchent leurs chevaux en dilatante.
Par la suite dans mon métier, j’ai été confronté plusieurs fois à des accidents, lorsque l’on conduit et lâche un cheval au parc, portail pas assez ouvert, le teneur qui lâche la corde ne pouvant plus résister à la force du cheval. Trop de personnes lâchent leur cheval, le portail à peine passé, le tenant en bout de longe, heureux de les voir partir au grand galop le cul en l’air.
On devrait toujours entrer dans le parc ou dans un box en conduisant le cheval à hauteur de sa tête en contrôlant son allure et le lâcher qu’une fois le cheval retourné la tête vers la sortie. Et là encore faites attention aux coups de pieds, exclamation de joie lorsque l’on le libère.
Rien de tel à mes yeux, que de conduire ces chevaux impatients à reculons dans leur boxes ou parcs, à la longue ils se calment.
Pas de photo pour mon cas, personne étant présent, en revanche j’en ai plein un carton de blessures de chevaux blessés à l’épaule ou à la hanche.