Le tique a l'appui ; des solutions ?

iselys

S'il a encore des Ulcères l'aloe vera ne suffira pas, c'est préventif mais clairement pas curatif

Il faut vraiment savoir s'il lui en reste et à quel grade

Pourquoi ne pas croire aux études récentes de toutes parte sur la mesure du stress avec les instruments de « tortures » que l’homme a inventé et infligé aux chevaux depuis du temps de Solleysel ?

presse
Date: 28.07.2015
Le tic à l’air réduirait le stress
Une étude conjointe d’Agroscope, des Universités de Neuchâtel et de Berne ainsi que de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich sur le tic à l’air chez les chevaux est arrivée à ce constat surprenant: les animaux souffrant de cette stéréotypie sont plus sensibles et réagissent plus fortement au stress. Ce comportement leur permettrait de mieux gérer et de diminuer ce stress. Pour résumer, empêcher les chevaux de tiquer serait contreproductif.

Un cheval pose ses incisives sur un support, fléchit l’encolure contre la poitrine et contracte la musculature inférieure de son encolure, émettant simultanément un bruit sourd. Ce comportement se nomme le «tic» à l’air. Un cheval tique à l’ours lorsqu’il se balance d’un pied sur l’autre, de manière répétitive. Lorsqu’un cheval arpente son box ou qu’il longe la clôture en faisant toujours le même trajet, on parle du «tic du tourner». Qualifiés de stéréotypies, ces troubles du comportement sont des indicateurs comportementaux d’une qualité de vie basse actuelle ou d’événements traumatisants dans le passé.
Une étude pour observer la réponse physiologique au stress
Les stéréotypies s’observent uniquement chez des animaux domestiques, de laboratoire et sauvage mais détenus en captivité. Elles sont caractérisées par des comportements répétitifs, de formes constantes et sans objectifs apparents. Les animaux prédisposés génétiquement et qui vivent dans un contexte de stress constant ou soumis à des conflits et des frustrations répétées ont plus de risque de développer des stéréotypies.
Une étude d’Agroscope, des Universités de Neuchâtel et de Berne ainsi que de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich a porté sur la réponse physiologique au stress de chevaux tiqueurs et non stéréotypés (contrôle). Les scientifiques ont utilisé un test ACTH challenge sur 22 tiqueurs et 21 chevaux du groupe contrôle. Lors de ce test, une hormone synthétique d’ACTH (hormone Adrenocorticotropic) a été injectée en fonction du poids du cheval qui, tout comme dans une situation de stress physiologique, déclenche la libération de l’hormone de stress, le cortisol. Par conséquent, ce test a permis de mesurer une réaction physiologique au stress par un stimulus standardisé (les chevaux ne sont pas conscients de ce stress). 2/2

Lors de ce test, les chevaux tiqueurs ont eu une plus grande réponse de cortisol salivaire que les chevaux du groupe contrôle. De manière surprenante, les chercheurs ont également constaté que la quantité de cortisol salivaire libérée durant les trois heures de test était beaucoup plus importante pour sept des chevaux tiqueurs qui n’avaient pas tiqué. D’une part, les chevaux tiqueurs sont plus sensibles et réagissent plus fortement au stress que les autres chevaux ; ceci peut s’expliquer par des différences génétiques ou par des modifications dues aux conditions environnementales. D’autre part, le tic à l’air serait une stratégie que les chevaux tiqueurs ont développée afin de gérer le stress physiologique. Dès lors, il semble désormais évident qu’il serait contreproductif de les empêcher de tiquer.

Importante contribution pour mieux comprendre les stéréotypies
Le journal international Physiology and Behavior vient de reconnaître la valeur de cette étude scientifique en la publiant sous le titre «The physiological consequences of crib-biting in horses in response to an ACTH challenge test – Les conséquences du tic à l’air sur la réaction physiologique de chevaux tiqueurs à un test ACTH challenge». Cette étude apporte une importante contribution à la compréhension des stéréotypies chez les animaux. Les stéréotypies comme le tic à l’air chez les chevaux ne s’observent que chez des animaux

iselys

Pour les ulcères, si tu les as soignés via Gastrogard + véto, ce dernier a du faire une gastroscopie de contrôle après le traitement non ?

Tu ne l'as que depuis 3 mois + tout ce temps avec des soins pour le retaper, donc laisse lui aussi du temps. Ne te focalise pas sur son tic à l'appui, observe juste, car c'est aussi un signe d'alerte, mais sans plus.
Déjà tu dis qu'il ne tique que de temps en temps dans le pré, c'est déjà énorme.
Ensuite, si ça te chagrine beaucoup et bien, prépare le autre part qu'à la barre d'attache. Ou si cette barre est vraiment bien plus pratique pour toi, et bien, tant pis, accepte qu'il tique dessus.
Et ne sois pas frustrée, ça fait 15 ans qu'il tique, tu ne peux pas exiger de lui qu'il arrête en moins de 3 mois du jour au lendemain. Tu as déjà réussi à fortement réduire ce tic, réjouis-toi.
Ensuite, peut-être que le temps fera son oeuvre...

expar

Merci pour ta réponse =)
En effets je ne le prépare pas à la barre d'attache du coup. Mais à l'anneau prêt du mur. Aujourd'hui je suis aller aux écuries plus tôt. Et j'ai prit le temps de. L'observer au pré et c'est vrai que pendants une heure il as pas tiquer une seule fois. Autant il as complément arrêter au pré et je le sais pas lol...

Après je lui en veut pas du tout. Au contraire, il gère comme il peu le pauvre.

Pour tout se qui est soin des ulcères j'avoue que c'est sa proprio qui as fait tout les soins.
Je n'en sais pas vraiment plus. =/

iselys

il semble que ton cheval soit apaisé dès que ses besoins en contacts sociaux sont assouvis. La privation de ses contacts sont un déclencheur de stéréotypies.
Si déjà il ne le fait pas au pré en bonne compagnie, c'est un point très positif. Les stéréotypies étant longues à faire passer, il faut espérer que le temps fera son oeuvre puisque ce cheval arrive à vivre quotidiennement une situation qui l'apaise (pré avec copains).