vivi03
peu importe. La jument était comme elle était. Il faut se détacher des sentiments qu'elle peut inspirer.
Considérer son profil réactif, possessif, dominant, pour adapter ses actions en fonction. L'idée est bien de ne pas rajouter de l'huile sur le feu mais de proposer des relations favorisant l'apaisement et la sécurité.
Par exemple un cheval hyper dépendant de son groupe, on ne le sépare pas brutalement pour le changer de groupe. C'est hyper violent, ça ne fait qu'exacerber un comportement déjà trop présent.
On prend plus de temps dés le début pour lui apprendre la séparation, on le fait avec plus de progression, plus de compromis, pour apaiser le cheval, lui proposer des alternatives acceptables. et au fil du temps le cheval en tire bénéfice, apprend à prendre un peu sur lui, à faire confiance.
On ne le change pas mais on lui permet d'être plus apaisé. Plus il s'apaise, mieux ça se passe.
On attends un comportement du cheval. S'il ne l'a pas, ça ne fait pas de lui un chiant, crevard, débile.
Le désaccord et l'incompréhension ne sont pas de la bêtise et de la méchanceté
Si le cheval souffre de nos actions, dans le sens "la vivre comme étant une chose négative pour lui", ça se passera mal et ça sera de pire en pire.
D'abord il faut comprendre à quel type de profil on a à faire. Puis on va adapter notre gestion pour qu'elle aille pas en opposition à ce profil. C'est stratégique. On ne renonce pas, mais on adopte une façon de faire qui ne file pas des coups de pieds dans la fourmilière.