Mesdemoiselles quid de la vie de propriétaire

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Marlin

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Mesdemoiselles quid de la vie de propriétaire
Posté le 08/04/2020 à 13h10

Bonjour,

Un joli texte lu sur FB qui plaira aux jeunes filles en mal d'avoir leur coco dans leur jardin
si celui-ci se veut positif, la balance penche souvent de l'autre côté


Aujourd'hui, un petit partage de ressenti. Belle journée à tous.

Je suis la gardienne de mes équidés. Et parfois, je suis fatiguée.

J’avais juste envie de vous partager un ressenti, qui est je crois un peu tabou et pourtant, tellement important. Ce ressenti, je crois que chaque gardien d’équidé qui s’occupe lui-même de A à Z de ses chevaux ou de ses ânes et se soucie d’eux plus que de lui-même l’a un jour ressenti. Mais on en parle peu finalement.

De ce moment où, devant nos chevaux, on se dit qu’ils seraient mieux avec quelqu’un d’autre. Qu’on n’est pas à la hauteur. Et puis même, parfois, dans des moments où on craque, que notre vie serait plus simple, que ce serait peut-être mieux pour tout le monde s’ils étaient avec une personne qui saurait toujours quoi faire et trouverait des solutions, qu’importe le problème.

Ce moment où à la fin d’un hiver à charrier du foin, de l’eau et du fumier qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, on est fatigué. Ce moment où on se dit qu’on se bagarre contre une gale de boue mais qu’elle ne passera jamais parce qu’il pleut comme vache qui pisse depuis trois semaines et que malgré les zones stabilisées qui nous ont coûte un rein et un poumon, ça ne va pas. Et qu’une fois sorti de l’hiver, il faut gérer la transition à l’herbe, de façon à éviter les fourbures de printemps et les désordres moins graves. Qu’il faudra ensuite gérer les prairies pour les emmener en bonne santé jusqu’à l’année suivante, en évitant aussi les fourbures d’automne. Et quand nos équidés ont une santé fragilisée, une dermite, un SME, la PSSM, de l’emphysème ou toutes les pathologies possibles, ces questions ne nous quittent jamais.

Et puis arrivent les beaux jours et ce moment où on se dit qu’on irait bien faire une balade en sortant du boulot, et où notre cheval irait bien aussi. Mais qu’on a une clôture à réparer. Un coup de débroussailleuse à passer sur une zone de refus. Quelques pieds de rumex ou de séneçon de Jacob à arracher. Un bout de haie à tailler pour éviter qu’il n’endommage sur la clôture. Des crottins à ramasser. Le bois d’un abri à repasser sous une couche protectrice où à réparer.

Alors on laisse ses idées de balade pour une prochaine fois et on s’y remet. Et parfois, malgré tout ça, des choses ne vont pas. Une boiterie. Un bobo qui ne passe pas malgré les soins. Des soins qui se passent mal, qui nous font nous énerver, énervant du coup notre cheval. Alors on regarde son compagnon, et une petite voix nous dit « Quelqu’un de plus compétent saurait sûrement mieux faire. Tu es nul(le) et tu ne les mérites pas ». Dans ces moment-là, la fatigue prend le dessus.

Je me suis longtemps culpabilisée toute seule quand j’avais ce ressenti. A m’en remettre une couche. A chaque fois que ça m’arrivait et m’arrive encore. Et puis à chaque fois, l’une de mes juments, deux, où les trois en même temps, vient me voir pour me rappeler que j’ai aussi le droit d’avoir mes limites. Que je suis humaine, et que les humains ça flanche parfois. Que ce n’est pas grave. Qu’elles me pardonneront mon énervement ou mes larmes ou le reste parce que le lendemain, je serai là, toujours, pour les soigner, les nourrir et m’assurer qu’elles vont bien.

Alors c’est vrai, parfois, je suis fatiguée. Parfois. Mais ce ne sont que quelques moments, dispersés au milieu de tant d’autres. Et ce n’est rien à côté le bonheur que j’éprouve les regardant galoper toutes les trois, heureuses et en bonne santé. Se laisser aller un moment ne veut pas dire abandonner. Douter ne veut pas dire renoncer. S’autoriser à ressentir le doute et la peur, c’est le seul moyen de les comprendre, de les accepter et de les laisser derrière nous.

Parce que nos compagnons à quatre jambes le comprennent bien mieux que la plupart des humains, l’important ce n’est pas d’être parfait, c’est de faire de son mieux, de tout son cœur.

Prenez soin de vous et de vos quatre pattes, à bientôt.

Édité par marlin le 08-04-2020 à 13h11

Plume29

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Mesdemoiselles quid de la vie de propriétaire
Posté le 08/04/2020 à 14h12

Comme je comprends ce texte....

Tu aurais le lien FB pour le partager?

Solange27

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Posté le 08/04/2020 à 14h19

J'ai mes deux chevaux chez moi depuis 5 ans, j'ai 52 ans, et je n'ai jamais ressenti que du bonheur à m'en occuper 365 jours sur 365, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il fasse trop chaud, qu'ils soient malades ou en bonne santé.

Je ne me retrouve donc pas du tout dans ce texte, je voulais le dire pour que les lecteurs puissent savoir qu'il y a d'autres façons de vivre les choses

Argamelle

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Posté le 08/04/2020 à 14h37

moi je m'y retrouve tout à fait, même si mon cheval n'est pas chez moi

toutes les fois où on fait obstacle, en fait (je suis une buse à l'obstacle)

ou tu sens toute la puissance qu'il a et ou tu vois bien qu'il n'aurait aucun mal, si seulement tu osais le laisser avancer...
il pourrait faire de grandes choses, si sa cavalière était moins empotée... sa cavalière étant ce qu'elle est, on saute des cavalettis

c'est ça aussi la vie de proprio , le regarder en disant "désolé mon gros chou, maman a peur"

Shiho

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Mesdemoiselles quid de la vie de propriétaire
Posté le 08/04/2020 à 14h44

Je reconnais bien le discours de plusieurs propriétaires autonomes de mon entourage pour la partie temps consacré à l’entretien vs temps « plaisir ».

Concernant les doutes et la dévalorisation en revanche, ça touche aussi les propriétaires en pension (choix de la pension, soins et autres décisions liées au bien-être du cheval ou au travail). Il n’y a qu’à lire les sujets ici.

Je trouve qu’il y a un grand plaisir à pouvoir mettre en place ce qu’on veut pour nos chevaux, on subit moins. Par exemple, la décision de stabiliser un endroit, de pailler ou non un abri... dépend essentiellement de notre budget / de nos envies. Ça simplifie la mise en oeuvre.

Tartine88

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Posté le 08/04/2020 à 15h54

Hé oui, c'est exactement ce que je vis depuis 6 ans, avec les trois juments à la maison !
Bon, c'est réel mais c'est aussi un vrai bonheur à vivre, une belle expérience quand on est prêt !

Elgaucho

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Mesdemoiselles quid de la vie de propriétaire
Posté le 08/04/2020 à 16h23

Moi je me retrouve bien dans ce que dit marlin . Je m'occupe beaucoup plus des loulous que je ne monte. Je ne monte même plus d'ailleurs. Et des fois l'hiver, quand on aimerait bien rester au chaud devant la cheminée , a souffler après sa journée de travail et que non, il faut que l'on aille aux soins des loulous (foin, eau, clôture, etc). Il est vrai qu'avoir ses loulous a la maison c'est un vrai bonheur, mais c'est également une sacrée charge de travail que l'on n'a pas quand ils sont en pension. et oui, il arrive parfois que l'on craque...

Guimsly

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Posté le 08/04/2020 à 16h35

solange27
Entièrement d’accord avec toi, je les ai à la maison depuis 3 ans, j’ai organisé mon terrain de manière à limiter les charges (eau du puits, bac de 600L, foin à côté du râtelier et de la zone stabilisée, clôtures +++)

Alors, certes je monte moins mais c’est plus Le soucis pro qui fait ça (je passe des concours en // du boulot donc charge ++) mais là, avec le confinement, je la bosse 5 fois par semaine...

On va revoir la zone stabilisée cet été car on doit refaire d’autres travaux (chemin d’acces Pour chez nous)...

Le seul moment qui a été dur, c’est quand la 3 ans s’est blessée et était sur 3 pattes, ça me fendait le cœur (mais ça aurait été la même chose en pension)

Saphirdesmauvis

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Posté le 08/04/2020 à 16h37

Clairement, l'hiver, la nuit, le froid, la pluie, le vent, la gadoue, les crevasses aux mains et la journée de boulot dans les pattes, matin et soir… y a des jours où c'est dur dur, même si j'apprécie mon autonomie. Je crois que pour moi le plus dur c'est la nuit

Quixote

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Posté le 08/04/2020 à 17h41

solange27 Moi comme toi, sauf que moi ça fait 25 ans que j'ai mes chevaux avec moi !
Je les ai trimbalé à droite à gauche en fonction de mes emplois !

4980lucky

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Mesdemoiselles quid de la vie de propriétaire
Posté le 08/04/2020 à 19h57

Il est vrai que cela n'est pas facile tous les jours d'avoir des chevaux chez soi mais comme il a été dit plus haut quel bonheur de les voir galoper dans le pré ou se taper la sieste au soleil. Je sui propriétaire depuis juin 1997. Mon 1er cheval, Tonnerre pur-sang anglais réformé des courses, est arrivé dans ma vie quand j'avais 17 ans et lui en avait 6. Cela n'a pas été facile tous les jours de s'entendre, le terrain n'étant pas grand il avait des rations d'orge et des foins 2 fois par jour. Je me souviens le week-end le nourrir le matin en pyjama et repartir me coucher , vous auriez vu la dégaine un short, le pilou-pilou et les bottes, magnifique. Mais il avait un bon caractère et au fur et à mesure des années on se comprenait rien qu'en se regardant. Et pourtant de gros moments de doutes quand ça n'allait pas à cheval, en maladie il m'a fait colique, colique gazeuse, abcès du pied, ulcère gastrique, tout cela sur 21 ans de vie commune. Financièrement cela a été chaud des fois, d'y laisser des demies paies. A ses 18 ans il m'a fait 2 coliques à une semaine et demie d'intervalle, j'ai eu vraiment peur et je commençais à me dire que son avenir était sombre. Et puis non, plus rien jusqu'à sa mort. Il m'a demandé de le faire partir le 9 octobre 2018, il ne pouvait plus se lever, plus rien ne fonctionnait correctement, je ne voulais pas m'acharner pour lui donner un jour de plus avec souffrances. Il a eu un copain Apache qui l'a rejoint en 2005, mon mari s'était mis à cheval et en voulait un pour qu'on soit libre de monter quand on veut. Seulement au bout de quelques mois on s'est rendu compte qu'Apache était emphysémateux. Souci caché à la vente, on ne sait pas. Du coup il fallait mouiller le foin pour éviter les crises, plus des injections de cortisone pendant des jours pour le soulager, moi qui a horreur des aiguilles j'ai du prendre sur moi. En plus Apache était très brave, il se laissait faire et ne bougeait pas. Tous ces soins et l'alimentation matin et soir pendant 10 ans alors que les chevaux étaient chez ma mère, tous les matins je partais de chez moi ( 7 kms), j'allais les nourrir, puis j'allais bosser à plus de 30 kms. Et le soir la même dans l'autre sens. Tout cela tous les jours de l'année, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Le bol d'eau gelé, il fallait leur mettre de l'eau de la maison avec des seaux et des arrosoirs. Au moins à l'époque j'étais plus musclée physiquement. Et puis un jour on a trouvé une maison avec du terrain 3 hectares ( achat en février 2015), et on a décidé de vivre sur place pour les travaux de la maison. En priorité nous avons fait les clôtures pour qu'on s'installe tous en même temps sur le terrain, nous en mobil-home et les chevaux sur les 3 hectares. Seulement Apache ne connaitra jamais le nouveau pré, on devra l'euthanasier en juin 2015 car il a fait un AVC. Tonnerre arrivera donc seul en août 2015. Quel bonheur de le voir dans ce grand pré, il aura même une copine Nénette, petite ponette pie alezan avec les yeux vairons qui le rejoindra en avril 2016 et qui l'accompagnera jusqu'à sa mort. Ensuite avec mon mari, désireux de remonter nous nous sommes mis à la recherche de nouveaux chevaux pour monter et faire des balades. Et nous avons trouvé des PRE par un ami qui nous a présenté un grand cavalier qui en avait. Du coup en avril 2019, Encanto et Hispano sont arrivés ici. Et ma Nénette qui commençait à nous faire des fourbures (terrain trop grand pour elle et trop riche) nous avons décidé de la donner pour son bien. Elle est chez des petits garçons qui ont le même âge qu'elle ( 5 ans) avec un cheval pour compagnie, et elle est très bien chouchoutée. Cela n'a pas été facile de se décider à la donner mais c'était pour son bien. Cela n'est pas facile tous les jours de s'occuper de chevaux. Pour moi passer de Tonnerre, hyper brave, posé, dominé à Encanto qui est dominant, je peux dire que j'ai eu de grands moments de doutes, à me demander si j'allais y arriver avec lui, à pied et à cheval. Mais ça va, j'attends l'après confinement pour prendre une mono à domicile pour progresser à cheval et apprendre des choses que mon cheval connait mais pas moi. Tout ce petit laius pour dire que ce n'est pas simple tous les jours d'avoir des chevaux chez soi mais qu'est-ce qu'on est heureux quand on va dans le pré et qu'ils viennent vers nous. Le plus dur pour nous c'est quand on vivait pas avec, tous les trajets, la fatigue, les dépenses. Aujourd'hui, les chevaux ont 3 hectares, du coup ils mangent à volonté

Marie.me.92

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Posté le 08/04/2020 à 20h18

Je ne me retrouve pas non plus dedans :)
C'était mon cas les premières années, ou j'ai acheté la jument pour la sauver donc avant d'en avoir vraiment les moyens.
Mais j'ai beaucoup bossé pour en arriver là et maintenant je suis heureuse de pouvoir considérer que la vie que je lui propose correspond à tout ses besoins et qu'elle a ce qu'il faut pour être heureuse :) on peut toujours faire mieux, mais j'ai pas la sensation que ma jument serait mieux avec quelqu'un d'autre ;)

Emanuquite

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Posté le 08/04/2020 à 22h58

Je ne me retrouve pas non plus la dedans.

Je pense qu avec une organisation réfléchie et des capacités financières pour avoir des installations pratiques, beaucoup de choses deviennent plus simple.

Que ce soit les distributions de nourriture, la boue, gestion des patures...

Un exemple tout simple, chez moi pas d horaires de distribution des rations, personne ne réclame et si je viens à 16 ou 21h c'est pareil. Et ça c'est un truc que je lis ici, des gens sortir en pyjama nourrir le dimanche à 8h tapante par exemple... Ça ce sont se mettre des grosse contraintes qui n'ont pas lieu d être.

Après je pense que c'est propre à chacun et qu avant tout ça dépend énormément de notre tempérament. Je ne souhaite pas que mes chevaux soit dépendants de moi et inversement.

Édité par emanuquite le 08-04-2020 à 23h03



Herisson

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Posté le 08/04/2020 à 23h17

Ça fait 15 ans que j’ai mes chevaux à la maison. Je me retrouve un peu dans ton texte, surtout il y a quelques années car j’avais moins d’installations, moins de matériel...
Je galerais les pieds dans la boue, les chevaux aussi, tout l’hiver. J’y allais à la lampe de poche en hiver car pas d’éclairage, avec un pré a 2km donc je prenais la voiture... je faisais livrer des roundballer ou des petites bottes pour pouvoir les rouler moi même et je devais les stocker sur palettes et sous bâche...

A présent, j’ai mes chevaux chez moi, au bout du jardin. Je nourris 2 fois par jour mais pas à heure fixe. Ils sont tous (5) au pré avec abri.
Les prés d’hiver ont tous une dalle 10x4m environ en béton où sont les abris. Ils sont donc au sec, le foin également et moi également pour donner les aliments et le foin. J’ai la lumière partout, dans les abris et à côté pour nourrir. J’ai un tracteur pour manipuler mes big baller, des hangars pour stocker...
J’ai une carrière sable 40x20m pour travailler qui est éclairée.
Forcément, il me faut sortir toute l’année qu’il pleuve, qu’il vente mais avec ses installations c’est un sacré confort! ( même si deux juments ont du foin rincé)
Je suis aussi dans une région où la moitié de l’année voir plus les chevaux sont à l’herbe.

Marlin

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Posté le 10/04/2020 à 22h29

Mince je n'arrive pas à retrouver le lien, j'espère que cela ne posera pas de problème à l'auteure.

Je me retrouve un peu dans ce texte. La motivation lors de mauvaise météo, bricoler qqch et ne pas voir le temps passer, monter sera une autre fois.
Faire, refaire, défaire, redéfaire et refaire car les bulldozers équins sont passé par là...
90 litres à porter tous les jours à l'écurie à la boille, pas besoin d'abonnement fitness!
Le bonheur d'avoir une belle relation autre que sur son dos.

Jamais je n'ai pensé ne pas les "mériter", pester car les conditions de vie sont pas toujours au top, vive la boue de l'hiver. Certainement quelques regrets de parcs microscopiques.
Des détails qu'on ne saura jamais résoudre, taille des terrains, emplacement éct…
Mais être heureux car on estime qu'on fait tout pour les rendre heureux, sans arrogance aucune.

Des regrets, quel vilain mot! JAMAIS je n'aurai pris une autre décision, mais l'hiver prochain je vais de nouveau râler du froid, de la bise, du noir en attendant avec impatience le printemps et me retrouver en fin de saison en ayant loupé toutes ces fois où j'aurai pu monter, mais que les imprévus de la vie m'auront volé

Lenahaha

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Posté le 10/04/2020 à 23h35

Pour moi, les avoir à la maison c'est du 50/50.
Peut-être parce que je connais d'excellentes pensions où je laisse mes chevaux les yeux fermés sans avoir besoin de flicker tout les jours.

Les premierses années ont été difficiles. Il a fallu que je prenne mes marques et que je trouve mon fonctionnement. Maintenant, ça roule tout seul. Je passe moins de 10 minutes par jour à les gérer.

J'ai trouvé les clôtures qui conviennent, les mangeoires qui conviennent (balle de 350kgs directement posé par mon voisin donc plus de gestion de foin). Je n'ai même pas besoin d'être là. La mangeoire est devant une porte de pré et le 'côté route' est amovible.
J'ai des réserves d'eau de 1600l directement relié aux abris qui nous rendent quasi autonome. Sinon, on rempli à la pompe du puis.

Il n'y a que la distribution des cmv qui se fait le soir quand je rentre. C'est tranquille, j'en ai pour 3 minutes. Je check tout le monde pendant qu'ils mangent et voilà.

Pour l'entretien, j'eclate les crottins dans le pré deux fois par an avec un tracteur tondeuse. Et je coupe de chaque côté de la clôture avec le même tracteur. Je l'ai fait aujourd'hui, ça m'a pris 10 minutes de faire le tour intérieur /extérieur.

Pour le curage des abris, il y en a un utilisé l'été qui est fait par mon voisin, il prend tout pour son potager. Et l'autre abri c'est mon père pour son jardin ou mécaniquement. Ça me coûte 50 balles, le gars en a pour 10 minutes à chaque coup, même pas. Mais moi, j'y passerais 3 plombes avec ma brouette. Et je devrais le faire toute les semaines pour ne pas être submergée. Donc je préfère payer quelqu'un et avoir du temps pour monter.

Au début, je paillais tout. J'avais des montagnes de fumier (7 chevaux). Je nettoyais aussi les prés (je n'ai pas plus de rejet en les éparpillant). Mes clôtures bougeaient tout le temps avec des poteaux en bois cassés à chaque coup de vent ou qui sortaient de terre (beaucoup de silex). Sans compter mes poneys qui ne respectaient pas les rubans.

Pour le foin, c'était distribution journalière avec foin sous bâche. Et rations deux fois par jour.

Franchement, c'était compliqué de gérer mon temps de monte. Heureusement, je bossais de nuit donc j'avais du temps. Avec mon job actuel, je n'aurais pas pu.
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