neptune37
Pour étayer vos dires, permettez-moi un bref rappel des modes opératoires :
Ovariectomie
4 méthodes que je connais :
1.La plus ancienne, la colpotomie, se réalise debout, la jument sous sédation et une anesthésie épidurale, l’arrière train soutenu par des sangles. (Celle que j’ai apprise durant les études.)
On opère depuis le plancher vaginal en faisant une incision de 5 cm et on va chercher un ovaire après l’autre, le saisir et glisser un écraseur à chaîne sur le ligament méso-ovarien, sur lequel on aura préalablement déposé une solution anesthésique. Puis on serre lentement l’écraseur et on attend 5 bonnes minutes. Et on saisit l’ovaire. On répète de même pour l’autre ovaire.
2. Une deuxième méthode est celle par le flanc, se fait sous sédation et anesthésie locale, on la préférera si les ovaires font plus de 10 cm de diamètre, par exemple en cas de tumeur de la Granulosa. Mais toujours avec l’aide d’un écraseur à chaîne.
3.-Une troisième méthode sous anesthésie générale par la ligne médiane de l’abdomen, à une distance de 25 à 35 cm crâniale des mamelles. Si on ne fait pas usage de l’écraseur, on ligature.
En règle générale il est décrit pour ces 3 modes opératoires des risques de complications post-opératoires.
4. Grâce à la coelioscopie, ces interventions intra-abdominales sont devenues plus agréables pour le patient et plus simples pour le chirurgien expérimenté. Mais d’un tarif beaucoup plus conséquent !
