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Mise en selle avec billes et Œufs
Posté le 15/06/2020 à 14h49
couagga
Posté le 15/06/2020 à 14h49
A l'école d'Orgeixienne, oui, le genou est le seul point de tenue en selle.
Pour la plupart des autres écoles classiques, l'assiette est le socle du point d'équilibre assis et les appuis sous la masse le socle de l'équilibre dans les allures enlevées.
Après la mise sur le plat interne de la jambe implique évidemment que le genou soit au contact et ceci, quelle que soit l'école en équitation de manège et d'extérieur. Ce qui permet d'agir avec des aides plus centrées, plus discrètes et à l'économie d'ampleur et de force mais aussi de ne pas avoir les pointes des pieds en canard. ce détail n'en étant pas un puisqu'il a pour but d'éviter de s'accrocher les jambes dans les pare-bottes, les lisses, les autres cavaliers que l'on croiserait de trop près et accessoirement les arbres !...
Il en est différemment, il me semble,en équitation de travail, du fait même de la configuration de la selle et de ses accessoires à laquelle s'ajoutent un usage des aides et une exécution des mouvements différents, les situations et les objectifs étant différents.
Au début, par réflexe, les cavaliers se raccrochent en serrant les jambes, voussant le dos, tirant les rênes. Jusqu'à ce qu'ils se débarrassent définitivement de ce retour à la position foetale dès que le mouvement leur échappe. D'où l'injonction "desserre les genoux", "dérivant en "écarte les genoux" ou "décolle les genoux" alors que le but est seulement de ne plus serrer et se raccrocher sans pour autant quitter une zone de contact pertinente entre le cavalier et le cheval.
Après quelques séances de trot enlevé sans selle dans ma jeunesse, je crois avoir compris la différence entre "serrer", "s'accrocher", "être au contact" et l'importance d'avoir la jambe sur son plat interne.
Des dérives comme ça, il y en a un paquet. Parmi lesquels le "redresse-toi" est devenu "penche-toi en arrière" générant de grosses affreusetés tout à fait incohérentes biomécaniquement pour le cheval. Mais c'est une autre histoire.