Mais quelles enflures tes employeurs...
Un arrêt de travail pour maladie n'est pas une demande de congé, et n'est pas contestable par l'employeur. Seul un médecin, ou la sécurité sociale, peut enquêter et remettre en cause la validité d'un arrêt (et les tiens sont valides, n'ai crainte là-dessus).
Je suis complètement dubitative quand je vois certains employeurs contester / ne pas être contents d'arrêts de travail. Comme si ça faisait plaisir à l'employé d'être malade.
cda30 a écrit le 31/03/2021 à 16h19:
plusieurs arrêts, arrêts que j'ai toujours justifiés.
En fait en soit tu n'as même pas à "justifier" un arrêt. "Bonjour, je suis en arrêt du tant au tant", tu envoies ton arrêt à la sécu et à ton employeur, et l'employeur n'a pas à être au courant du motif de l'arrêt (ni à te le demander).
Ca me fout en rogne de lire que tu sois supposée te justifier.
cda30 a écrit le 31/03/2021 à 16h19:
Là où ça a dégénéré, c'est il y a deux semaines, j'ai attrapé la crève, le genre de crève qui vous empêche de dormir, fièvre, grosse fatigue, rhum, j'ai été arrêté...
À mon retour, une de mes collègues m'a partagé le fait que la responsable voulait me mettre un avertissement, qu'elle ne me croyait pas concernant mes motifs maladie et que de toute manière ils allaient me pousser à bout pour que je démissionne.
(au passage "rhum" c'est pour faire le mojito, si c'est la maladie c'est un rhume

)
Il est temps de te faire accompagner : les employés des petites entreprises ont droit d'appeler un conseiller syndical, n'hésite pas à demander de l'aide en ce sens.
On ne peut pas te mettre un avertissement pour des arrêts maladies, c'est juste une justification qui n'existe pas. Demande des écrits, des faits. C'est compliqué de rester ferme quand on est dans ta position et dans ta situation, et c'est pour ça que je te conseille de te faire accompagner par quelqu'un qui aura plus de recul dans la situation et moins d'investissement émotionnel.
cda30 a écrit le 31/03/2021 à 16h19:
Je ne sais pas quoi faire... comment sortir de tout ça ?
- Garde le plus de preuves possibles. N'hésite pas à faire des compte-rendus succincts de tes journées dans un cahier ou dans un fichier word, ou par mail (un mail que tu t'envoies à toi-même pour garder trace du jour et de l'heure d'envoi). "Aujourd'hui jeudi 1er avril, arrivée à 8h02, personnes présentes aujourd'hui : XXX, tâches effectuées : XXX, j'ai croisé Bidule qui m'a dit de façon orale "XXX" ". --> Sache que ces comptes-rendus écrits par toi-même peuvent compter comme preuves pour plus tard.
- Quand on te reproche quelque chose, demande des écrits, des faits, des comparaisons. "j'ai fait telle tâche en tant de temps, machine la fait en tant de temps". Je sais que c'est compliqué quand on est en position de ""faiblesse"" mais plus tu seras droite dans tes bottes et moins tu seras atteignable.
- Protège toi émotionnellement. Profite de ta vie perso pour te valoriser, pour t'entourer de gens qui t'aiment et t'estiment. Ce n'est pas parce que tu es tombée sur des gros c*ns au travail que c'est toi qui a un problème.
- Tu as le droit d'aller voir le médecin pour le mal-être que tu as aujourd'hui. C'est légitime et c'est normal. Si le médecin choisit de te mettre en arrêt, ça n'est pas toi qui aura demandé, mais le médecin qui estime légitimement que ton état nécessite du repos. Et ça n'est pas contestable par ton employeur.
- Je ne connais aucune situation de ce genre qui ne s'est pas soldée par un départ. Et le meilleur départ c'est celui par le haut, celui que tu auras choisi, autant que possible.
- La mise en inaptitude est à double-tranchant, perso je ne l'utiliserai qu'en dernier recours.