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Rapport taille poney/cavalier
Posté le 17/04/2021 à 19h33
flopita
Je n’avais pas compris que vous parliez de la taille du cavalier. J’avais vu que l’auteur du post avait 19 ans et, ayant des enfants, je sais qu’à cet âge, on n’a pas vraiment de poussée de croissance. Mon aînée a 21 ans, clairement, elle ne va pas grandir davantage.
Pour les chevaux de sport qui dépérissent au pré, je ne peux accréditer cette thèse. Il faudrait que ledit poney ait conscience d’être un poney de sport qui ne fait pas de sport... Si un cheval dépérit au pré, honnêtement, avant de se dire «il est mal parce qu’il ne sort pas en concours « , je préfère chercher du côté de l’alimentation et des conditions de vie. On parle ici d’un poney qui ne sera quasiment pas monté, comment voulez-vous qu’il ait conscience de n’être pas utilisé ce pour quoi on l’a fait naître?
Je veux bien entendre que certains chevaux très sollicités, sur une longue carrière, puissent avoir du mal si on les lourde au pré sans plus trop les regarder. Et encore... j’ai mis à la retraite mon cheval d’international en juin 2019, à 16 ans. Je ne l’ai jamais remonté depuis. C’est un cheval qui a fait des milliers de km à l’entraînement et en course. C’était un sacré guerrier sur la piste et qui connaissait bien son métier. Ben, il n’a jamais été aussi beau et bien dans ses sabots depuis que je le laisse tranquille. Idem pour la jument de CSO. Je l’ai récupérée après 2 ans dans une écurie de CSO où je l’avais confiée, pour faire plaisir à une jeune fille et surtout faire de la place dans les prés. Niveau travail, elle avait sa dose. Depuis, elle ne fout plus rien. Et le vit fort bien ! Niveau mental, même si elle reste délicate, elle est quand même sacrément plus zen à gérer. Idem pour toutes les juments qualifiées à minima sur 1* et devenues poulinières : aucune n’a mal vécu le passage d’athlète à mère au pré. Y compris les années où elles ne sont pas saillies.
Donc, bon, dans le cas particulier de l’auteur, je doute que le bestiau se morfonde au pré.