poli96 a écrit le 22/07/2009 à 10h53: |
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euh c'est normal que ça ne marche pas... le baucher n'est pas un mors décontractant!
et oui le mors peut arranger les choses et améliorer la décontraction mais cela ne va pas sans le travail monté de décontraction avec assouplissements, transitions légères....
pour le baucher, je cite "
Travail du Cheval
Les embouchures
Action du mors
Pour un cheval qui a tendance à relever trop la tête il est mieux d’utiliser un mors “abaisseur” et pour ceux qui ont la tête trop en bas, il est plus adapté d’utiliser un mors “releveur”.
Tous les mors dont les rênes peuvent coulisser vers le haut des anneaux ont une action de releveurs. Par exemple, l’olive, le chantilly, le verdun etc…
Les mors abaisseurs sont ceux où on peut accocher les rênes de façon fixe vers le bas des anneaux (goyo aga, pessoa, gag, pelham et tous les mors à branche).
De la même façon qu’un mors abaisseur a un effet plus fort quand la branche vers le bas est longue, un mors releveur a un effet plus fort aussi quand la branche vers le haut est longue (le levier est plus grand). C’est une question purement physique (le moment de la force est plus grand).
Dureté du mors
Le fait qu’il soit droit ou brisé n’influe QUE sur la dureté du mors. Un droit est plus doux qu’un brisé, car il n’appuie que sur la langue alors que le brisé appuie sur les barres.
Ensuite, avec une gourmette, la dureté du mors va être augmentée car la gourmette appuie sur un petit nerf sous le menton qui est très douloureux.
On peut faire un classement sommaire du plus gentil au plus dur:
mors droit
mors brisé
mors droit avec gourmette
mors brisé avec gourmette.
Dans le cas des mors avec gourmette, plus le levier est important (longues branches), plus le mors sera dur.
Pour bien comprendre l’action des différents canons de mors, voici des schémas explicatifs.
On voit bien là l’effet amortisseur de la langue dans le cas d’un mors droit simple (ici a été utilisé pour le schéma un aiguille en résine Flexi). L’action sur les barres est donc réduite.
Dans le cas d’un mors droit avec passage de langue, l’effet amortisseur de la langue est bien évidemment réduit, ce qui entraîne une pression plus importante que dans le cas précédant sur les barres (ici, le mors présenté est un goyo aga).
Le mors brisé peut entraîner une gêne au niveau du palais, mais ce qui est caractéristique, c’est l’effet “casse-noisette” et toute action de main engendre une pression du canon sur les barres (ici, c’est un mors olive qui est représenté).
Pour un cheval dont la bouche n’est pas très grande, la solution du mors double brisure peut être intéressante, en sachant toutefois que l’effet “casse-noisette” sera pour le coup plus important et l’action sur les barres plus conséquente (ici, c’est un mors chantilly qui est représenté).
Matériaux utilisés
Il existe un certain nombre de matériaux utilisés pour la fabrication des mors. On citera :
– l’acier (inoxydable ou non) : c’est le matériau le plus courant. – le cuivre : certains se sont aperçus que le cheval qui était détendu dans sa bouche avait tendance à machouiller et à saliver un peu. Ils se sont donc dit que pour faire se détendre un cheval, il n’y avait qu’à le faire saliver mécaniquement (ce que fait le cuivre)... A mon humble avis, c’est un pur sophisme… – le caoutchouc ou la résine : ces matériaux sont intéressants pour les chevaux allergiques au métal ou l’hiver quand le métal est trop froid.
Les différents mors (les plus courants)
- le mors à olive et le mors chantilly
Ci-dessus le mors chantilly. Ci-dessous le mors à olive.
Ces mors à effet releveur sont les plus courament utilisés. Contrairement au mors chantilly (aussi appelé mors simple ou mors à 2 anneaux), il n’y a pas de risque de pincements de la commissure des lèvres avec le mors à olive.
- le mors verdun
Ce mors à effet releveur a en plus des deux mors précédents, de par la forme des anneaux, une petite action d’aide directionnelle à la façon d’un mors à aiguille.
- le mors à aiguilles
Ce mors à effet releveur est utilisé généralement pour le débourrage car les aiguilles qui encadrent le nez du cheval permettent d’enseigner la direction aux poulains.
- le mors baucher
Le baucher est un peu plus releveur que les mors précédents car le levier vers le haut est plus grand (longueur de la branche haute). Cependant, il a une action sur la têtière qui entraîne une cession de nuque qui associée à l’action de relever l’encolure a pour but d’améliorer le placer.