melovehorse
pour ma part, ce genre de choses je n'en fais pas un sujet d'étude. Je veux dire par là que je ne fais pas de séance sur ça. En revanche, toutes les manipulations dans le quotidien permettent de travail l'obéissance et l'attention en main et pour moi, c'est largement suffisant pour rapidement poser les règles.
Parce que je trouve que ça n'a pas plus d'intérêt cognitif que cela. Ce n'est pas intellectuellement très compliqué, ça n'appelle pas de réflexion complexe, donc ça devient vite rébarbatif pour le cheval qui est de nature curieuse. Autant la réalisation et la répétition des exercices et airs de l'équitation mettent en jeu beaucoup d'éléments variables (équilibre, cadence, force, décontraction, rectitude, tact, souplesse, ...) autant suivre en main et éviter de bousculer l'humain, se pousser quand on lui demande, ça ne casse pas trois neurones
ça exige juste de l'attention et la mémorisation de quelques signaux.
Par exemple, il me semble que travailler la patience, l'immobilité et la mécanisation pour le curage des pieds est bien plus intéressant à travailler que de le faire marcher/reculer/bouger en main dans la carrière. L'obéissance en main est lié au développement de l'attention, de la patience, de la compréhension de ce qu'on lui demande. Donc dans chaque situation où tu travailles la dessus, tu en bénéfice dans les déplacements en main.
La longe est un travail peu conduit avec les chevaux de club. Bien fait c'est une excellente gymnastique qui apprend aussi au cheval à se contrôler dans son expression au sol à proximité d'un humain. Pour moi c'est bien plus intéressant, utile et varié à mettre en place que marcher/reculer/bouger en main comme séance de travail. Et en plus la longe est aussi un travail exigeant sur le longeur, dans le contrôle de sa posture, de ses intentions, la cohérence de ses demandes, la construction de ses séances et la progression au fil des séances. C'est aussi très instructif pour apprendre à lire la locomotion des chevaux et évaluer la disponibilité physique et mentale de visu.
Il y a fort à parier que ce cheval de club ne connaisse rien de ce travail et qu'il faille donc tout lui apprendre. Voici un challenge qui peut le nourrir intellectuellement et physiquement à la mesure de ses capacités et de sa curiosité.