Bonjour,
La première chose qu'on te dirait de vérifier, c'est tout ce qui est santé. Je pense notamment aux ulcères, maux de ventre, etc, pour un cheval qui se comporte comme ça.
Sinon, as-tu déjà regardé le classement "horsenality" de Pat Parelli ?
Ca n'est pas un outil à prendre comme réponse à tout, il est un peu simpliste, un peu réducteur, etc, etc... Mais je le trouve
parfois plutôt pertinent... Parce que le tempérament que tu décris me fait fort penser à un cerveau gauche introverti
.
Avec les "cerveaux gauche" encore plus que les autres, il faut effectivement privilégier les temps de travail courts sur le même sujet. Ce ne sont pas des perfectionnistes, tu vas avoir un seuil de tolérance à la répétition assez bas. S'il a fait une fois bien, deux fois bien, ça se fâche si tu continues à demander.
C'est la motivation au travail qu'il va te falloir travailler !
Du travail "intéressant" et varié, voir un peu ludique, et des pauses que tu vas provoquer toi-même au bon moment (donc avant qu'elle ne le propose). Puis un changement de sujet/exercice.
Je pense du coup que tes axes de travail vont dans le bon sens. Regarde ce qui est conseiller pour les cerveaux gauches introvertis, c'est typiquement ce genre de chose.
Propose-lui une variabilité d'activités. J'ai notamment remarqué que rajouter des "supports matériels" aidaient les chevaux et pouvait contribuer à la fois à la compréhension et à la motivation (plots, barres, etc).
L'ajout de nouvelles activités permet aussi souvent de "réveiller" un cheval démotivé. Faire de l'extérieur, du mountain trail, du PTV pour un cheval de "manège", sauter des petits cavalettis pour un cheval de dressage ou de balade, etc. Ils sont comme nous, ils apprécient d'avoir de temps en temps un peu de piquant dans leur vie
(et les cerveaux gauches davantage que les droits).
je ne détecte rien qui me permette de dire "ah, là il lui faut une pause" avant ses arrêts.
Il faut apprendre à repérer les "micro-signaux" qui te disent qu'on se rapproche de la limite de sa zone de tolérance. Fouaillement de queue, crispation de la mâchoire, etc...
C'est un travail de longue haleine, surtout en partant de ce que tu décris (à la fois dans le travail, dont elle a appris qu'il est à la fois inconfortable et ennuyeux, que dans les habitudes)
.