Régis (regiscorrs) arrive parmi vous…
Posté le 23/01/2022 à 23h31
Bonjour à toutes et à tous,
Donc, je m’appelle Régis, 42 ans, et voici un long résumé de mon histoire, accrochez-vous !
Après une vingtaine d’années d’équitation, commencées vers l’âge de huit ou neuf ans, j’ai dû arrêter quelques années, L’environnement et le travail ne me permettant plus de pratiquer, et ayant été un peu échaudé par la mort de mon cheval qui venait tout juste d’avoir ses 10 ans….
Je suis devenu diabétique de type un, donc insulino-dépendant, à l’âge de 20 ans.
Très bien géré, sans le moindre souci autre.
J’ai petit à petit remplacé le cheval par la photo, puis en parallèle de l’Aeromodélisme radiocommandés, un hélicoptère.
Après ces quelques années d’arrêt, Des brûlure au troisième degré au niveau des tendon d’Achille, à la fin de l’année 2017, ont nécessité des greffe de peau, avec de très grosses complications, menant le diabète a des dérèglement sévère, avec plusieurs passages en réanimation et comas artificiels, et déclin des reins et des yeux à cause du diabète.
Début 2018, l’œil droit était aveugle, puis en juin 2019, les reins ont définitivement lâché avec une nécessité de dialyse trois fois par semaine, jusqu’à une double Greffe rein et pancréas en octobre 2019.
Le deuxième œil était déjà fortement diminué, et la fatigue liée à l’opération de Greffe à accélérer son déclin, et début 2020 j’étais définitivement aveugle.
Tout cela a été donc très rapide, et l’adaptation assez compliquée, et début 2021, commençant à reprendre un peu de vie, je commençais à chercher quoi faire…
Étant cavalier, et pas trop mauvais skieur, je m’étais dit qu’il faudrait que je réessayent ces deux disciplines, mais juste « pour voir »…
Puis, au détour d’une interview pour le livre qu’elle venait de publier au printemps 2021, « Ma vie est un sport d’équipe », le témoignage de la journaliste Lætitia Bernard, aveugle de naissance et cavalière, m’a décidé : la semaine d’après, je me renseignai autour de moi, pour savoir si certaines personnes connaissaient les centres équestres alentours, et le rendez-vous a très vite été pris, avec une première séance le 1er juillet 2021. Ma plus grosse appréhension en arrivant là-bas était de peut-être ne plus aimer ça… Ça a été tout le contraire, à peine descendu de cheval, la première question que j’ai posée a été « où est-ce que je signe pour l’année prochaine ? »
Je monte depuis au rythme d’une fois par semaine, et les sensations sont vraiment extraordinaires, même s’il me faut tout réapprendre ou presque ! Surtout trouver de nouvelles astuces pour me repérer dans l’espace…
Voilà pour un résumé du chemin qui m’a mené jusqu’ici…