Formation équestre à 23 ans ? réorientation

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Sarah.1998

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Formation équestre à 23 ans ? réorientation
Posté le 10/03/2022 à 15h45

Premier message pour moi dans cette catégorie, parce que je commence un peu (beaucoup) à paniquer concernant mon avenir !

En effet, je regarde aujourd'hui ma soeur de 6 ans ma cadette partir faire ses études, déterminée, et moi du haut de mes 23 ans je suis PERDUE ! Explications.

J'ai fait un bac S, en me disant que "au moins ça ne me fermera aucune porte", puis j'en ai eu marre des maths, alors je me suis dis je vais faire une prépa littéraire pour devenir journaliste. Hypersensibilité + pas envie de passer ma vie à sillonner la France + pas envie de vivre dans une grande ville = échec de la prépa, j'arrête au bout d'un an.

Je me suis réorienter vers une licence de biologie, j'aime la science et les animaux, j'ai rapidement orienté ma licence en science de la vie et en écologie, donc j'avais pas mal de modules de comportement animal, d'écophysiologie, de statistiques, de génétique, de phylogénie ... etc.
J'adore le comportement, et du coup je commence à chercher un master en lien avec cette discipline. À la fin de ma licence, douche froide puisque je suis refusée dans 12 master sur 13 demandes (environ 5 master de comportement là dedans). Je commence à chercher autre chose à faire, je me renseigne sur la possibilité de faire un BPJEPS, pour travailler auprès des chevaux (j'en rêve depuis longtemps, mais je voulais tout de même faire un cursus plus classique, pour voir si la passion "tiendrai"). Mais, je suis repêchée au dernier moment (le 30 août) par le master de l'Université où j'ai fait ma licence, un master de Dynamique des Populations. Bon, je me dis que c'est peut-être ma seul chance, alors après une petite déprime j'accepte le master.

Et rapidement, très rapidement, je ne me sens pas à ma place. Les cours me semblent insipides, je passe mon temps à me demander ce que je fou là. Je fais le taff, et je termine mon master 1 avec 13,5 de moyenne malgré une note de stage CATASTROPHIQUE. J'ai fait mon stage seule, avec un prof en tant que maître de stage, sur "l'utilisation de la muserolle et le bien-être des chevaux". J'étais hyper fière de moi, j'ai suivi toutes ses maigres instructions, et au final je me suis fait démonter à l'oral de stage parce que "le comportement n'est pas de la science", et ça n'a pas plus que je ne prenne pas un modèle sauvage.

BREF : je termine l'année déprimée.

En revenant en septembre, je commence à faire des crises d'angoisse en allant en cours, ça ne me plaît pas, je ne me sens pas à ma place. Après 1 mois et demi de souffrance et de questionnement j'arrête mon master. Donc cette année, je continu mon job étudiant (je travaille dans un musée et j'anime des visites pour les scolaires), en attendant de trouver autre chose.

Là est la question : qu'est-ce que je veux faire maintenant ?

- Le BPJEPS : ça m'a toujours trotté dans la tête, mais j'avoue que j'ai un peu peur d'être déçue. Je veux enseigner l'équitation, pas gérer des mômes morveux et mal élevés à longueur de journée. J'ai très peur si je fais ça de passer ma vie à enseigner à des petits débutants (ce qui pour moi est vraiment pas très enrichissant). Je dirai qu'à partir du galop 4 ça m'intéresse beaucoup plus (comme je fais ma bêcheuse là ).
J'ai aussi très peur de "ce monde du cheval" parce que je sais que ça peut-être très dur mentalement, et que j'ai absolument 0 force mentale. J'entends par là que me faire klaxonner en voiture par un inconnu me prends la tête pendant 2h alors imaginez ...

- Le DEJEPS : bon là, on passerait clairement sur quelque chose qui me donne plus envie en termes d'objectifs : faire progresser un couple à cheval, coacher en concours, suivre des gens sur le long terme, voir l'évolution, travailler des chevaux. En revanche il y a un hic : je me cherche toujours niveau discipline, je suis partagée en le CSO (et malheureusement je ne me sens pas actuellement d'enchaîner plus gros que 105, et je n'ai fait que club élite dans ma vie) et le dressage (j'ai fait un seul concours, club 1, je déroule l'amateur 3 à la maison sans souci mais je n'ai jamais eu de résultats sur ces épreuves ). Donc clairement, j'ai pas le niveau pour suivre le rythme.

- Une L3 pro Management de la filière équine : Je me questionne, est-ce utile ? Ou pas ? Est-ce que ça va vraiment m'apporter quelque chose pour le futur ? J'en sais rien.

Alors la grande question qui subsiste c'est, ok mais c'est quoi ton objectif finalement. Et bien, j'en sais rien.
On va dire que ce que j'aimerais vraiment c'est avoir une petite structure, écurie de propriétaire, dans laquelle j'ai quelques couples que je fais évoluer. Et pourquoi pas, à terme (quand j'aurai progressé) faire un peu de commerce en travaillant des chevaux ? Mais ça, j'ai bien conscience que malheureusement c'est très compliqué à atteindre, et ça coûte une fortune.


SINON je me dis que je peux aussi suivre la voix de la sagesse et essayer de reprendre des études "normales" dans lesquelles je m'emmerderai à crever mais qui seront plus "sûres". Je me disais peut-être prof de SVT ?

Donc si vous avez/connaissez des formations, n'hésitez pas à m'en faire part ! Ainsi que de vos témoignages etc...

Quiebro13

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Posté le 10/03/2022 à 18h14

Rien ne t'empêche avec ton BP d'être monitrice indépendante et pas forcément d'être affiliée à un club et être obligée de faire du petit niveau

J'ai eu pas mal de monitrices comme ça et encore un cet hiver
Il faut du remplacement en club mais à sa clientèle de cavaliers proprios chez qui il intervient.

Mon ancienne monitrice intervenait lors de stage (dressage, etho) et faisait aussi des interventions dans des centres de formation (école d'ostéopathie par exemple)

Une de mes monitrice de club avait quitter les clubs et encadrait des proprios pour des sorties concours et le travail de fond

Il faut trouver ce qui te démarquera des autres
Quitte à proposer un truc de bien spécifique peut être en rapport avec tes études de comportement ?

Par contre c'est vrai que de façon générale il vaudrait mieux que tu te poses afin de déterminer ce que tu souhaites réellement faire
Parce que pour trouver quelles études encore faut il savoir dans quel but ?
Tout le monde peut re donner des idées mais si ça ne te correspond pas tu n'avanceras pas pour autant

Mo56

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Posté le 10/03/2022 à 18h24


sarah.1998 a écrit le 10/03/2022 à 15h45:
plus "sûres". Je me disais peut-être prof de SVT ?


Vu la politique actuelle... Heu....

Ca va dépendre des élections, mais le président actuel souhaite tout de même en finir avec la sureté de l'emploi des fonctionnaires, dont les professeurs du public.
Ca parle de supprimer le CAPES, donc supprimer la titularisation. Le but est surement de n'avoir que des contractuels, plus faciles à licencier si besoin...

Enfin voilà, si tu envisages d'être prof de SVT pour la sureté, il faut savoir que le statut n'est plus aussi sûr qu'avant...
A moins d'aller dans le privé peut-être (et ça t'épargnerai le système de mutation national.)

Fandada

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Posté le 10/03/2022 à 19h16

Franchement monitrice je ne te recommande pas vu ce que tu raconte.
Tu n'aime pas les gamins et les débutants, c'est 80 % de la clientèle
Tu n'a pas le niveau pour viser plus haut.

Prof alors que tu n'aime pas les gamins, pas sûre que ce soit l'idée du siècle non plus.

As-tu fait un bilan de compétences ? Comme son nom ne l'indique pas, ça sert aussi à trouver des métiers qui peuvent nous correspondre. ( et auxquels on aurait pas forcément pensé)

Quelquefois il vaut mieux avoir un métier moins passion mais qui fait bouillir la marmite et éventuellement financer sa passion.

Domipac19

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Posté le 10/03/2022 à 21h01

En fait, tu n'as aucun objectif concret alors c'est compliqué. Tu changes sans arrêt d'orientation par défaut. définis déjà un objectif et tiens-y toi.

Elea2008

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Posté le 11/03/2022 à 01h01

Je plussoie fandada si tu n'aimes ni les débutants, ni les enfants (qui constituent 80% de ta clientèle potentielle), je ne vois pas l'intérêt de passer le BPJEPS.
Et ton niveau actuel ne te permet pas de rentrer en formation DEJEPS (il faut si mes souvenirs sont bons des classements dans le premier 1/4 en Amat3 ou 2 selon la discipline... à vérifier tout de même)
Quand à prof de SVT, comment dire? Vu les propos que tu tiens au sujet des enfants, j'ai même du mal à comprendre comment tu peux l'envisager. La sécurité de l'emploi est un leurre actuellement, comme l'a expliqué mo56 , et je peux te garantir que c'est un métier qui exige une énorme motivation si tu veux tenir le coup. Même ceux qui le font par passion ou par "vocation" craquent à l'heure actuelle, alors je te laisse imaginer ceux qui le font par défaut.

Je pense qu'il va encore falloir murir ta réflexion : ce n'est pas parce qu'il te semble ne pas voir où tu vas/où tu as envie d'aller aujourd'hui que la situation est immuable.
Contrairement à domipac19 , je pense que c'est une bonne chose d'être capable de changer plusieurs fois de cap quand on se rend compte qu'on ne tient pas le bon. J'ai vu tellement de jeunes s'entêter dans des directions qui ne leur convenaient pas parce qu'ils avaient commencé et qu'il fallait bien aller au bout.
C'est en cherchant qu'on trouve. Et le moins qu'on puisse dire c'est que tu cherches beaucoup! Donc à un moment tes choix vont s'éclairer et tu vas trouver... mais ne choisis pas pour de mauvaises raisons.
Je conseille toujours à mes élèves, quand un secteur/métier les attire, d'essayer de faire des séjours/stages d'observation en conditions réelles pour se faire une idée concrète. Quand c'est possible ça permet souvent de faire la part des choses entre le métier ou la situation idéalisés, et la réalité du terrain.

Bon courage!

Maev-ghost

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Posté le 13/03/2022 à 18h57

On peut dire que mon cas est une reconversion.

Bonne élève depuis toujours sans en foutre une, j'ai toujours fait passer les études après le cheval.
Je pouvais sécher beaucoup pour monter mon petit piquet de chevaux que j'avais au boulot.

Après mon bac, j'aurais pu m'orienter sur des études de médecine car capacité ++. Mais non y'avait concours donc j'ai fais un BTS diététique en me disant c'est que 2 ans de vie.
Je l'ai eu du premier coup à 20 ans. Et après, j'ai bossé un peu en milieu hospitalier. C'était pas déplaisant, je devais repartir sur de l'ingénierie alimentaire santé. Mais, c'était pas ma vie, je m'ennuyais. J'étais assez insomniaque à cette époque. Pas malheureuse mais pas épanouie.

Et un jour, ma coach perd son employé. Elle me propose un poste de cavalière car j'étais à mi temps à l'époque.
La révélation. J'ai toujours voulu bosser dans ce milieu mais de bonnes capacités pour faire de "vraies" études. Du coup, j'avais toujours à tort écouté la voix de la raison.

Du coup, j'ai fais un an comme cavalière avant de m'inscrire à la formation BPJEPS. Je l'ai passé sur 10 mois.
Puis je me suis mise à mon compte où j'ai écumé pas mal d'écuries de sport pour rouler ma bosse.
Ce qui me plaît de plus dans mon boulot c'est la formation des chevaux et la préparation au sport CSO. Du coup au fur et à mesure, j'ai été dans de belles écuries de sport, pas mal d'élevage.
Aujourd'hui, toujours à mon compte, je me suis spécialisée en jeunes chevaux.
J'adore même si c'est un drôle de métier.

Je n'ai plus d'enseignement depuis quasi un an à part quelques propriétaires. C'est moins mon truc même si j'ai bossé dans des CE tous les samedis pendant 5 ans. Une journée me suffisait...

Mon avenir pro est de passer le DEJEPS puis m'installer dans mes écuries pour proposer pension et une bonne partie débourrage.

Donc oui c'est faisable de se reconvertir. Et ça peut marcher. Alors certes j'ai pas un salaire d'ingénieur mais je vis confortablement.

Après c'est un métier physique où tu n'as pas le temps de te plaindre. Même blessée, je vais bosser alors qu'une majorité du commun des mortels s'arrêteraient plusieurs jours. Faut avoir assez de tempérament pour faire sa place, une condition physique pour tenir un rythme intense et par tous les temps.
Mes semaines font entre 40 et 45h sans les trajets. Et c'est intense sur la journée entre 6 jeunes chevaux à monter, le travail d'écuries avec des charges lourdes à porter, les soins des 25 chevaux de l'écurie et j'en passe...
Ya des soirs je rentre cassée, vraiment. Mais jamais je traîne des pieds le matin pour aller bosser même si la journée fait 12h, qu'il flotte ou autre...

Faut avoir le mental et la passion pour faire coupler à une bonne résistance physique.

L'idéal serait que tu ailles bosser dans le milieu quelques semaines afin de se faire une réelle idée. Parce qu'en étant juste amateur, on ne se rend pas compte de l'intensité du travail, qui reste passionnant

Pcql

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Posté le 13/03/2022 à 21h36

Juste comme ça : se lancer dans le monde équestre, en ce moment : entre la crise, la fin du pétrole, etc. ça ne me semble pas l'idée du siècle du tout.
Que restera-t-il des clubs et des pensions dans 2 ans ? 5 ans ? 10 ans ?

Maev-ghost

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Posté le 13/03/2022 à 21h53

pcql oui enfin, dans ces cas là, on ne fait plus aucun métier car tout le monde va être impacté...

Les gens ne vont pas non plus tous arrêter de monter à cheval, les proprios ne vont pas tous vendre leurs chevaux... La filière sera encore là dans 10 ans.

Tous les secteurs vont connaître des augmentations de charges, de coûts , pas que la filière équestre.

Pcql

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Posté le 13/03/2022 à 21h58

maev-ghost certes, mais il est probable que la première chose sur laquelle les gens freineront, ce seront les loisirs ;)
Surtout si partir en concours devient une galère entre ZFE et prix du gazole.

Donc oui : tout le monde va être impacté, mais clairement l'alimentaire ou la santé seront moins impactés que la restauration ou le sport ;)

Dakotaatokad

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Posté le 18/03/2022 à 10h38

Bonjour !

Il n'y a pas de mal à ne pas savoir exactement ce que tu veux faire, et tu n'es pas seule dans ce cas ! C'est OK d'être un peu perdu, que ce soit à 18, 23 ou même 27 ans. Pour te dire, j'en ai 25 et je suis toujours à la recherche de cette fameuse question "Je fais quoi de ma vie moi ?".

J'ai tâtonné aussi, 2 ans en licence d'anglais, 1 an en licence information communication, et une LP management de la filière équine, afin de valider mon bac +3, j'ai ensuite commencé à travailler car il était hors de question pour moi de faire un master.

"- Une L3 pro Management de la filière équine : Je me questionne, est-ce utile ? Ou pas ? Est-ce que ça va vraiment m'apporter quelque chose pour le futur ? J'en sais rien."
Je ne sais pas si cette licence va vraiment t'apporter des choses, sachant que tu as déjà un bac+3 et les connaissances qui vont avec j'imagine. On peut parler de cette licence par MP si tu as des questions, mais c'est pas non plus une formation qui ouvre des portes en or sur le milieu équin ! J'ai même d'anciens camarades de formation qui ne travaille pas du tout en rapport avec la filière (dont moi d'ailleurs). Par contre c'était une super année humainement parlant

Je te conseille éventuellement de faire un point du genre bilan de compétence afin de tout mettre à plat. Tu peux également faire des mise en situation (ça a un nom spécial mais je ne sais plus lequel)/stage auprès de personnes avec des métiers qui t'intéresse, pour voir un peu la réalité du truc.

Concernant le monde du cheval, il est dur, mais ça ne n'est un secret pour personne. J'ai des copains qui ont passé le BPJEPS, en moyenne ils ont enseigné 2/3 ans avant de partir vers autre chose (salaire, temps passé, condition de travail pas terrible). J'en connais une ou deux qui sont resté dans l'enseignement en petite écurie et en même temps en auto-entreprise pour être mono indépendant, mais voilà, en club c'est souvent avec des enfants et des adolescents. C'est super sympa de bosser avec des enfants, mais il faut aimer ça. C'est tellement cool de voir les gamins qui sont heureux de te voir et de passer du temps avec toi, mais il faut avoir le feeling avec eux quand même et être patient et pédagogue (j'ai fais quelques mois d'animation classe verte/stage vacances en centre équestre et c'était génial quand tu retrouvais les gamins des vacances à l'autre et ils étaient contents de te voir quoi !).

Après le monde du cheval est hyper vaste, entre les filières courses, sport, rente/travail et même tous les métiers annexes. Il faut que tu questionnes les professionnels, que tu ailles voir pour te faire ta propre idée. Puis peut-être aller plus loin, le monde des animaux ? élevage ? soins vétérinaire (type ASV ?) ou même enseignement technique ou professionnel ?

En tout cas, il n'est jamais trop tard pour se réorienter, à 21 ans je me trouvais trop vieille pour repartir en BTS agricole et je regrette aujourd'hui. J'ai envie de dire, teste des trucs, tu finiras peut-être par avoir une illumination. Surtout si tu est un peu libre niveau budget (je veux dire, si tu n'as pas de logement a payer, de crédit, de facture, tu peux d'autant plus aller voir ailleurs, même faire des CDD pour voir si tu apprécie un métier).

Je te donne plein de force en tout cas ! Moi aussi je recherche encore ce qui me ferait vibrer professionnellement parlant, à 25 bientôt 26
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