Dilemme fin de vie/ euthanasie

Je ne vois pas quel commentaire désobligeants tu pourrais recevoir, ça se voit que tu donnes tout ce que tu peux.

Ton cheval à le morale mais le corps ne suit plus apparemment.

Ton copain a raison, on euthanasies pas une personne âgé dont le corps est au bout, mais c est tout un débat, les animaux on cette chance de pouvoir partir avant de trop souffrir contrairement aux humains ou on tombe très vite dans l acharnement thérapeutique.

Maintenant je ne saurais te dire quoi faire, toi seule pourra prendre la décision.

Je te souhaite beaucoup de courage.

Un cheval n'est pas une personne. Là est un point important dans votre dilemme.

Je vais simplement parler de l'euthanasie, car je n'ai jamais eu à gérer de vieux chevaux. Je ne vous incite pas à le faire ou ne pas le faire, j'en parle à titre informatif.


Une personne a une conscience développée, l'humain a la notion de dignité, et nous avons aujourd'hui des moyens humains pour les accompagner jusqu'au bout de manière digne pour les laisser humains jusqu'au bout : les soins palliatifs.
L'homme, par sa conscience, est en capacité d'accepter la souffrance, la mort, l'épreuve (parvenir à l'accepter est plus difficile, évidemment !), au contraire de l'animal. Les soins palliatifs permettent cela: c'est un accompagnement également psychologique.

Les animaux sont des animaux : ils n'ont pas la même conscience, ils ne savent pas ce qu'est la dignité comme nous en avons conscience. Ils sentent simplement la mort venir.
Les soins palliatifs chez les animaux n'ont pas vraiment de sens, car ils n'ont pas de notion de psychologie, et dans la nature ils se laissent mourir/tuer/dévorer lorsqu'ils sont faibles. Des espèces abandonnent leurs bébés ou leurs vieillards, ce qui est absolument inconcevable et indigne chez l'homme.
Les soins palliatifs demandent la pleine participation du patient, ce qui est impossible avec un animal.

C'est pourquoi nous avons recours à l'euthanasie chez les animaux, du fait de leur conscience non-humaine, qui ne leur permet pas de gérer la souffrance comme nous le pouvons; on ne peut avoir recours à un apaisement psychologique avec eux.
Nous les soulageons, nous leur permettons de mettre un terme à des douleurs qu'ils sont incapables d'accepter/supporter.

Dans le cas de votre vieux cheval, avoir recours à l'euthanasie ne serait pas par égoïsme ou par défaitisme : ce serait pour lui éviter de souffrir inutilement, de le bourrer de médicaments et de lui faire vivre un acharnement thérapeutique.
Vous faites tout ce qu'il faut pour votre cheval, mais comme souvent, nous faisons aussi ces choses pour nous-mêmes, pour nous sentir bien et garder notre animal le plus longtemps possible : si vous voulez que votre vieil ami ne souffre plus, il faut aussi accepter de s'en séparer, afin de le soulager de tout cela.


Bon courage pour gérer cette situation, j'espère que vous trouverez ce qu'il faut pour l'apaiser, et vous apaiser également.

Baser tout un raisonnement sur des suppositions en s'imaginant qu'un animal non-humain ne peut pas savoir s'il a envie de vivre ou non, c'est rude…

Dans plusieurs cultures humaines, l'enfant humain de moins de 4 ans n'est pas considéré comme une personne, n'est pas intégré à la société, ne reçoit pas de paroles et sa capacité à penser est niée. On lui prête des intentions qu'il n'a probablement pas, on lui ment, l'effraie et le frappe parce que de toute façon il ne s'en souviendra pas.

Pour les animaux non-humains, c'est pareil. On leur prête des intentions ou des pensées qu'ils n'ont peut-être pas alors qu'on découvre chaque année qu'ils sont finalement bien plus complexes qu'on ne le pensait. Si on a découvert que les éléphants avaient des rites funéraires et semblaient se recueillir, peut-être que la mort n'est pas une chose qu'ils ne pensent pas et qui vient comme elle vient sans la prendre en considération.

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Bon courage macocel, c'est un choix difficile à faire en effet. Essaie peut-être de te renseigner sur ce qui pourrait lui faciliter la vie pour se relever et reste attentive à sa "joie de vivre"..

Sauf qu'un cheval n'est pas humain: Un cheval incapable dans la nature de suivre de troupeau pour s'alimenter ou s'abreuver est malheureusement laissé derrière...
Dans la nature, Peter n'aurait jamais atteint 35 ans, car il n'aurait pas été nourri de soupes et foin en briquettes. On ne l'aurait jamais relevé et il se serait déjà fait dévoré vivant par des prédateurs/charognards

C'est à toi de juger, en connaissant ton cheval, s'il dit stop ou si les contraintes logistiques sont trop importantes pour le gérer. Malheureusement cette décision est plus difficile s'il ne souffre pas et qu'il a "la gniake" de vivre.

Personne ici ne se permettra de commentaire désobligeant, c'est un très bel âge et une situation compliquée

Plein de courage