Quel avenir pour les profs ?

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Chloeardent

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Quel avenir pour les profs ?
Posté le 18/07/2022 à 12h07

Bonjour !

Je crée ce post, à vrai dire avec un peu d’appréhension sur comment il va tourner car je crois savoir que c’est un sujet qui fait débat, mais je m’interroge de plus en plus à ce sujet et je sais qu’il y a un certain nombre de professeurs sur CA donc je tente ! Je m’excuse d’avance si c’est un sujet qui dérange et j’espère ne pas être passée à côté d’un post qui traitait déjà le sujet, auquel cas je m’en excuse également ! (Il m’a été inspiré par le sujet crée très récemment « Devenir prof du jour au lendemain » mais pas du tout dans l’idée de le critiquer ou quoique ce soit d’autre, bien au contraire ! )

En ce qui me concerne, je suis en plein dans les études pour devenir professeur de Sciences économiques et sociales et la façon de faire de l’éducation nationale commence à sérieusement m’interroger. Suivant actuellement le dispositif d’AED en preprofessionnalisation mis en place par l’EN en parallèle de mes études, j’ai eu l’occasion de discuter avec plusieurs professeurs qui s’interrogent un peu du nombre de contractuels de plus en plus présents et de ce fait, de la « légitimité » (le mot n’est sûrement pas le plus juste) du concours, enfin dans la mesure où les titulaires travaillent énormément jusqu’au et pour le concours alors que le professeur contractuel arrive sur un même poste en n’ayant pas eu les mêmes difficultés (j’espère ne pas être maladroite dans mes propos, le but n’étant pas de dénigrer qui que ce soit).

Alors bien sûr, un professeur contractuel n’a pas les mêmes avantages qu’un professeur titulaire ayant passé le concours, ne serait ce que par la sécurité de l’emploi. Mais d’un autre côté quand on voit les stratégies de l’EN pour recruter les professeurs comme les sortes de job dating, cela fait un peu comme si n’importe qui pouvait se réveiller un matin en se disant qu’il pouvait être professeur, comparé à un professeur qui a fait des études pour en arriver là, je ne sais pas si je suis vraiment claire Je rappelle que ce post n’a pas pour objectif d’être négatif bien qu’il porte sûrement à débat mais je ne veux vraiment froisser personne, juste essayer de comprendre car il y a sûrement des choses que je ne vois pas, n’étant encore qu’étudiante

De votre côté, qu’en pensez vous ? Je serai vraiment curieuse d’avoir votre avis !

Beabcr

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Quel avenir pour les profs ?
Posté le 18/07/2022 à 16h50

groubi au cours de la formation, on apprend un minimum sur le cadre légal, sur les outils du prof. Sur la didactique et la pédagogie. C'est pas grand chose, ça pourrait être mieux, mais c'est un minimum syndical que peu de gens qui ne passent pas par la formation vont se donner la peine d'apprendre.

Je suis de ceux qui pensent qu'on peut être un bien meilleur contractuel qu'un titulaire qui a fait un master MEEF. Mais ça tient à beaucoup de choses : investissement, personnalité de base, remise en question, capacité à chercher et demander de l'aide. Capacités que tout le monde n'a pas.

Pour autant, même si un contractuel peut être super, il n'est pas traité comme un prof titulaire. Ma binôme de stage était contractuelle avant d'avoir le concours. Une maîtresse formidable avant même d'être titularisée. Mais en tant que contractuelle, les exigences quant à son travail de la part de l'institution étaient quasi nulles. Pas de cahier journal ni travail de préparation? alors on est d'accord, ce ne sont pas les fiches de préparation ou le cahier journal qui sont la preuve d'un bon travail de prof. Cependant, ce sont des éléments qui vont mettre en avant la façon dont le professeur organise son travail, et c'est une entrée en la matière pour la personne qui vient voir la façon dont le professeur exerce. C'est la porte d'entrée quoi.

Ça a été dit, connaissances et compétences dans un domaine sont deux choses différentes. Il faut les deux pour être un bon prof.

Oui, on apprend beaucoup sur le tas, mais ça ne suffit pas. Qu'on soit étudiant en master MEEF ou contractuel, dans tous les cas, on ne peut pas se contenter du peu que l'institution, dans un cas comme dans l'autre, nous fournit.

Louvecerise

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Posté le 18/07/2022 à 22h43

Hello,
Rapidement : le concours n'est pas là (initialement) que pour garantir une égalité des chances entre les candidats, mais surtout pour les élèves.
Il permet souvent un tri assez important dès la partie écrite, mais aussi à l'oral. Je connais mal celui du second degré, mais pour le premier degré il y a (/avait? Désolée, le format change tous les deux ans alors dur de s'y retrouver) plusieurs épreuves impliquant un minimum de didactique.
Et le recrutement ne s'arrête pas au concours puisqu'il ouvre en fait sur une année où on est officiellement stagiaire et la titularisation n'est pas automatiquement acquise (plusieurs visites-conseils qui comptent + une visite de titularisation (à la base) ). Initialement (je ne sais pas où ça en est exactement tant les dispositifs se multiplient), on n'avait pas de classe totalement en charge sur cette année de stagiaire mais on complétait d'autres collègues (par exemple : un mi-temps + un quart-temps) et on avait un temps de formation (un quart temps + quelques semaines en filé), ce qui permettait d'avoir une journée pour essayer de prendre un peu de recul, échanger avec les autres stagiaires et avoir des formations (parfois intéressantes, mais les deux premiers points avaient aussi leur importance).
Pour avoir régulièrement croisé des contractuelles ces dernières années, la différence entre ce qu'elles visualisaient du métier et la réalité est souvent très importante et c'est mal vécu. Il me semble qu'étant directement à temps plein elles n'ont pas accès à ces temps qui, sans tout régler, construisaient beaucoup de choses.
Il n'y a sans doute pas de mode de recrutement ou d'entrée dans le métier parfait (encore que si on y mettait de vrais moyens on pourrait voir la différence...) mais la modalité par concours (+ un an stagiaire) me semble autrement moins hasardeuse qu'un entretien sur un temps si court...
Je suis assez inquiète de ce système de "job dating" pour un métier dont on voit bien qu'il paraît ainsi "facile" alors qu'il est complexe, demande des compétences spécifiques et que ceux qui paieront les pots cassés seront encore et toujours les générations qui suivent.

Gobi

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Posté le 19/07/2022 à 08h57

Comme dans tout métier demander à quelqu'un sans formation spécifique (pas disciplinaire mais pédagogique ou même juste de connaissance de son public) d'être performant et efficace au pied levé c'est le mettre probablement en situation de souffrance face à sa classe. Or un enseignant en souffrance ne peut pas être un bon enseignant. Certains vont être capables de se former sur le tas et vont bénéficier de leurs expériences passées pour se construire seuls en tant qu'enseignant mais combien sont-ils et à quel prix ?
Quel parent est prêt à laisser son enfant à un enseignant quel qu'il soit qui n'est ni formé ni accompagné ? Parce que c'est le cas, l'administration n'a pas le temps d'accompagner ces contractuels.

Certes il faut réformer ce concours, recruter des gens avant le bac + 5, les former correctement dans les bons domaines, imaginer des années (1, 2 ?) qui correspondrait à un "internat", on avait avant cette année de formation, stagiaire avec des stages en observation d'enseignants expérimentés (3 fois une semaine), en classe seuls mais sur des temps cours (perso : une journée par semaine toute l'année et deux stages de 3 semaines dans des niveaux différents). Ca permet de découvrir la pratique pro sans avoir la responsabilité de tous les à côté : paperasse pour les projets, relation aux familles, dossier de suivi, réunions ...

certes un certain nombre d'enseignants ne sont pas à leur place, quelle que soit leur ancienneté (car l'expérience ne fait pas tout, des pros blasés, y'en a dans tous les métiers, dans l'éducation aussi !)

Spiritdancer

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Posté le 19/07/2022 à 11h58

Franchement, le fond du problème n’est pas tant à ce niveau.
Tant qu’on aura des classes surchargées, des programmes inadaptés, une institution sourde et muette, persuadée de connaître le terrain mieux que nous, de l’évaluation permanente au détriment de l’apprentissage du sens critique, que le discours enseignant sera décrédibilisé par la société, l’école n’a aucune chance.

Beabcr

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Posté le 19/07/2022 à 13h26

spiritdancer certes, mais si tu accordes tout ça à l'école mais pas des enseignants corrects et formés, ça ne sera toujours pas bon. Le problème est à tous les niveaux mentionnés!

Guimsly

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Posté le 19/07/2022 à 13h39

spiritdancer
J'aurai pas dit mieux...

Pcql

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Posté le 19/07/2022 à 15h17

kasugaii "La première question que je me pose en lisant le message est : A quoi sert un concours de la fonction publique ?"

Une entreprise travaille sur des fonds privés, et le patron fait ce qu'il veut. Et si ça passe par embaucher tous ses cousins ou les travailleurs les plus nuls du quartier parce qu'ils sont sympas, c'est son droit le plus strict.
La fonction publique gère des fonds publics, et à dire notre pognon. On attend une gestion impartiale et de la transparence, et c'est ce que permet le concours. Par ailleurs, ça permet de ne garder que les meilleurs et de donner une égalité des chances (blanc, noir, musulman ... si ta copie est meilleure, tu es pris).
L'entretien et la contractualisation permettent toutes les dérives, comme ne trouver que des gens de la famille du maire dans les bureaux de la mairie (et c''est du vécu ;) ) ou qu'un principal facho n'engage que des professeurs d'histoire révisionnistes ;)

Spiritdancer

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Posté le 19/07/2022 à 15h37

beabcr
J’ai commencé il y a 25 ans, sans plus de formation pédagogique que cela, soit l’IUFM. Et une tutrice.
Comme dans tous les métiers, j’ai pu acquérir l’expérience nécessaire progressivement. Voilà, quoi, ça le fait.
Des stagiaires, j’en ai aussi vu passer un paquet. Quelques uns n’avaient pas la fibre, mais c’était une minorité.
Quant à allonger le temps d’études et de préparation, c’est bien gentil, mais voila l’âge auquel cela nous fait partir avec une retraite complète, avec toutes nos annuités ! Pour ma part, ce sera 68 ans. J’en ai 51 et je suis au max des échelons hors-classe ! Aucune progression supplémentaire envisageable ! Si je pars à 62 ans, ma retraite sera inférieure à mon premier salaire !

Beabcr

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Posté le 19/07/2022 à 15h46

spiritdancer on peut en faire des dégâts avant d'acquérir le minimum progressivement ! C'est ça le problème. C'est pas parce que " ça se fait " que ça devrait être la norme, non?

Du reste, je pense que vu notre salaire de toute façon et vu le métier, un bac +3 serait amplement suffisant pour un professeur des écoles, si et seulement s'il s'agissait d'une véritable formation, et pas comme aujourd'hui bac +5 avec 3 ans de n'importe quoi du supérieur +2 ans de MEEF dans le meilleur des cas. Les études pour les études ça n'avance à rien. Mieux vaudraient 3 ans de véritable formation avec du terrain plutôt que la formule actuelle. Je ne pense sincèrement pas que 5 ans soient nécessaires pour apprendre les bases du métier mais par contre je trouve que c'est pas si mal car ça amène ceux qui font prof directement apres le lycée à un âge un peu plus avancé et donc avec plus de maturité et plus d'armes, de recul, pour faire face aux aléas du métier, aux relations tendues avec la hiérarchie, les parents, etc? tout le monde n'a pas les épaules pour ce boulot à 20 ans.

Kashi

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Posté le 19/07/2022 à 15h49

Les problèmes avec le fait de prendre beaucoup de contractuels dans les conditions actuelles c’est qu’ils ont vite fait de partir !
Le job est très facile à obtenir mais tu comprends vite pourquoi…


Je ne vois pas le problème à avoir des contractuels s’ils sont motivés ( et un minimum dégourdis… parce que le collègue qui ne sait pas qu’il faut faire les bulletins ou mettre des compétences…)


Le seul problème que j’ai avec ça c’est que ce n’est pas juste envers ceux qui s’em****ent à passer le concours… pour être envoyé à 700 bornes de tous les points d’attache (famille, amis etc…) pour ensuite avoir des postes pourris… parfois 3h ici, 10h 50 bornes plus loin… être envoyé à 2h30 de son nouveau nouveau domicile qu’on a choisi POUR son job… mais un titulaire n’a pas le droit de dire non…


Alors qu’un contractuel peut… donc on ne propose pas les postes les plus pourris aux contractuels… et on garde des postes vides dans des académies sympas parce qu’on trouvera des contractuels alors que c’est plus dur dans certaines académies…

Spiritdancer

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Posté le 19/07/2022 à 15h57

beabcr
Si, ça le fait ! (Pas ça se fait !)
Quant aux dégâts, faut relativiser ! Les parents en font souvent bien davantage !

Atom

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Posté le 19/07/2022 à 18h51

Les contractuels c'est bien je n'ai rien contre. Peut être qu'à la rentrée il y en aura un devant chaque classe mais fin septembre il en restera combien ?

Au moins quand on fait le master, il y a des stages, tu vois comment fonctionne le métier. Qu'un contractuel, il est lancé dans la fosse aux lions et advienne que pourra.

Enseigner c'est un vrai métier qui s'apprend et je trouve qu'actuellement on a l'impression que c'est un métier à la portée de tout le monde. C'est quand même dégradant pour ceux qui ont tenté le concours et travaillé dur pour l'avoir. Car être recalé à plusieurs reprises avant d'obtenir le Graal c'est dur émotionnellement aussi.

Et là considération du métier n'a rien à voir avec le nombre d'année d'études...

Édité par atom le 19-07-2022 à 19h04



Beabcr

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Posté le 19/07/2022 à 20h18

spiritdancer c'est tellement pas une raison pour en faire en tant que prof? et ni ça le fait, ni ça se fait (car en fait ça ne change rien cette distinction) ne me convainc. Nous avons vraisemblablement deux idées bien distinctes du métier mais cela s'explique sans doute par les deux décennies de fréquentation du milieu qui nous séparent. Je suis encore une jeune prof rêveuse, aussi rêveuse que peut l'être quelqu'un de lucide sur l'état de l'EN, certes? mais tout de même !

Spiritdancer

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Posté le 19/07/2022 à 21h02

beabcr
J’ai gardé des contacts avec certains élèves de mes premières classes, ils m’envoient des photos de leurs gosses puisque les 6e de mon année de stage ont maintenant autour de la quarantaine… Ils vont tous bien !
Après mon stage à Bordeaux, je n’ai fait qu’une année en Seine et Marne. Je suis donc dans la ville où j’enseigne depuis plus de 20 ans et il m’arrive régulièrement de tomber sur des anciens élèves, qui viennent tous me claquer la bise.
Un jeune prof avec max 20 élèves fera du bien meilleur boulot qu’avec 35…. Et si en plus on lui fout la paix avec Mme Rolland et autres PPO, en lui laissant du temps (pas 2h30 en seconde pour faire rentrer un programme démoniaque…, 3h en term et 1h30 dans les séries techno !), évidemment que ce sera plus simple et qu’on aura rapidement de meilleurs profs…
Tous les petits jeunes que je vois passer, soit 1 ou 2 par an, ils sont direct écrasés par le boulot à fournir avec des classes en sur-effectifs !
Ce qui ne les empêche pas d’être créatifs et, surtout, ils n’hésitent pas à aller chercher de l’aide au-delà de leur tuteur. Dans mon bahut, on se fait tous passer nos fiches d’activités, nos cours, les documents sur lesquels on peut tomber et qu’on trouve intéressants…
Et je ne suis pas blasée. Juste très en colère contre l’institution qui bousille de trop nombreux gosses. Je rêve de bien mieux et formateur pour eux, donnant à chacun l’opportunité d’avancer à son rythme.

Poloche54

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Posté le 19/07/2022 à 21h06

hisatis39 Mais pour enseigner le français ou les maths par exemple, c'est pas forcément un mal de sortir de la fac... au moins les connaissances sont à jour, on est à la pointe de notre niveau disciplinaire... Alors qu'après une reconversion c'est quand même pas tout à fait pareil !
Le versant gestion des élèves, discipline, pédagogie, c'est autre chose.

Mais en ce moment la crise du recrutement porte bien sur les disciplines dites "fondamentales" et clairement pour enseigner le français bah j'étais performante en sortant de la fac ( où mes profs n'avaient pas 21 ans loin de là...)
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