Eh bien ce soir, je suis servie.
Je tombe sur un poste d'une pension qui nourrit les chevaux au "maïs à volonté" (oui oui), puis maintenant ça.
Punaise, c'est hallucinant, ces mauvais gérants n'essaient même plus de sauver les meubles avec un minimum "d'apparence correcte".
À moins d'une gestion de prairie parfaite (jamais vu à ce jour, 90% n'ont aucune connaissance en agronomie et...ne veulent pas faire appel à des ingé de ce domaine pour se faire conseiller, soit.) il est temps de mettre du foin.
Autant je suis pas convaincue qu'en mettre dès l'été à volonté lorsque c'est la sécheresse est forcément une bonne idée (va commencer à falloir penser économie et suffisance sur le long terme, et ça s'est pas gagné de partout, si c'est pour finir par devoir acheter de l'enrubanné pour vaches ou du foin moisi ou bourré de sénéçons en milieu d'hiver parce qu'il n'y en a déjà plus, bof.....), autant là on est en octobre et il commence à faire froid la nuit, et s'il n'y a plus assez d'herbe, pas trop d'autres options.
Des idées :
-> se concerter avec les autres propriétaires, plus vous êtes à faire la même demande, plus ça a de chance d'être accepté
-> proposer de mettre "la main à la pâte": suggérer d'aider à clôturer autour de la fumière pour que les chevaux n'y ait pas accès, souligner qu'en cas de blessure, c'est l'hébergeur qui est redevable des frais vétos
-> insister sur les avantages du changement : s'il y a du foin, les chevaux iront moins ratisser le peu d'herbe, ça repoussera mieux au printemps
Mais bon courage, la plupart sont bornés, et déjà bien gentils de remplir la cuve à eau de temps en temps alors le reste
Plus sérieusement, ça devient inquiétant l'impossibilité dans certaines régions de trouver une pension pré correcte !
Et bien souvent le tarif a rarement un lien avec le bien être des chevaux, plutôt avec la localisation et les "installations" déjà en place.
