Mon projet futur...?

Il y a vraiment des formations reconnues en copywriting ?

Je trouve qu'il y a parfois des arnaques dans les formations pas trop réglementées.
Il y a peu, il y avait une soit disant école pour devenir "influenceur". Elle coutait 20 000 euros environ et plusieurs personnes se sont faites avoir.

iris600 ton dernier post est bien plus mesuré que ce qu il m'apparaissait au départ. Je comprends parfaitement qu'on veuille a un moment donné favoriser sa vie perso, ca me parait d'ailleurs salutaire sur le long terme.

J'entends que des gens aient des envies qui leurs sont propres mais je reste persuadée que malgré tout, il est important, surtout quand on se cherche un peu d'avoir une ligne de conduite et de faire des choses dans l'ordre, ca évite notamment de partir dans tous les sens. C'est en cela que je disais d'abord d'identifier des trucs qui te branchent et ensuite de tout faire pour que ca se passe bien d'un point de vue " confort ".
Si tu cherches d'abord du TT est ensuite tu choisis le job, ca risque d'être compliqué.

Dans les fais n'importe quel job de bureau peut se faire à distance, pas forcément a 100% mais au moins en partie, ca dependra surtout de la boutique et du management après. Dans mon groupe on a des chefs d'agence hyper open et des mecs qui sont totalement contre le TT donc a poste égal c'est totalement variable. Cependant LA règle qui semble etre applicable partout c'est que le TT ca fonctionne a profil autonome et si il y a confiance et dialogue.

pistachio En vrai, je me suis emballée, j'ai cherché pendant près d'une heure quelque chose de correct, mais c'est un peu le fouillis, je me retrouve souvent avec des formations d'organismes suspect, rien n'est vraiment officiel ou homologué, faut se faire un peu sur le tas, tenter à droite à gauche.
Forcément, dans ce contexte, je comprends que les plus doués et persévérants tirent bien leur épingle du jeu, mais je ne suis pas assez aventureuse pour tenter le coup.
Vivre de l'écriture restera un rêve (je ne ferai jamais fortune avec mes romans). Je préfère me concentrer sur sur des choses concrètes : la comptabilité, ça c'est concret !

aliwia

En plus de ça, je dirais (mais ça c'est mon avis perso, tu n'es peut-être pas d'accord !) que rêver de vivre de sa plume, quoi qu'on écrive, c'est aussi "flou" que de rêver de faire du télétravail, quel que soit le travail. Tu peux au final avoir un boulot qui te plaît beaucoup, ou vivre un cauchemar éveillé.
Moi je bosse dans l'édition, je suis traductrice aussi, et au final d'une manière détournée, je considère que oui, je vis de ma plume. Mais j'ai eu des moments où j'ai bossé sur des plate-formes de traduction-exploitation en ligne où je traduisais des horreurs, d'autres où j'ai voulu tenter de bosser sur des plate-formes de copy-writing, et là en fait j'ai même pas dépassé la première étape (m'inscrire pour avoir accès aux annonces) : mettre mes compétences au service de trucs que je déteste, au bout d'un moment, stop. Oui, en me bougeant un peu les fesses je serais capable de te pondre un texte pour t'expliquer en quoi ce jean H&M est une merveille. Mais je le ferai pas ahah. J'ai accepté des trucs très moyens pour rester dans mon domaine de compétence (genre être correspondante de presse plusieurs années), mais entre me "prostituer/renier mes principes" pour bosser dans ce pour quoi je suis formée/que je suis censée aimer et bosser dans un tout autre domaine pour remplir mon frigo, je pense qu'aujourd'hui je choisirais la deuxième option.

Une fois j'ai eu le cas de bosser dans le cadre de mon travail sur un livre qui m'a montré que ma limite de l'acceptable, elle était pas si loin finalement. Il s'agissait de la parution en poche d'un bouquin nullissime plein d'inepties écrit par un genre de gourou, sauf qu'en faisant des recherches j'ai vu que le mec avait vraiment un cercle de fanatiques, et ce qu'il racontait dans son livre était hyper grave. Participer, même de loin, au fait que ce bouquin allait devenir accessible et grand public en sortant chez Pocket, ça m'a foutue en l'air ! J'ai d'ailleurs envoyé un mail à l'éditrice en lui demandant si elle avait vu ce qu'elle comptait publier... et en disant que plus jamais j'accepterais de bosser sur un texte comme ça. Si ma boîte se mettait à faire de la m*rde comme ça de façon régulière et assumée, clairement je cherche ailleurs, et si je trouve pas, je change de boulot !

Encore récemment j'ai été démarchée par une église américaine pour traduire leurs textes de prière. J'ai accepté, mais j'ai pas tenu. Pour moi c'était du ramassis de conneries, ils racontaient des trucs avec lesquels je suis en totale opposition, donc j'ai arrêté. Pourtant c'était de la traduction, et bien payé, c'est pour ça qu'à la base j'avais accepté malgré le fait que je déteste la religion (je suis tout à fait OK pour bosser sur des trucs que j'aime pas, ça je le fais souvent, quand je me retrouve à bosser sur de la romance historique ou de la chick-lit par exemple, mais pas des choses qui vont à l'encontre même de ma vision de la vie et de ce qui devrait exister ou non à mes yeux).

Breeeef je me suis un peu égarée . Mais tout ça pour dire que quand on a une passion comme la tienne, je pense que c'est vraiment la gâcher que de l'utiliser à des fins qui ne te plaisent pas forcément de base, c'est un coup à se dégoûter. Un peu comme si une personne passionnée d'équitation et de chevaux se retrouvait à contrecœur à s'occuper de chevaux de corrida alors qu'elle est anti-corrida, tu vois^^. Mais encore une fois c'est un avis perso, et quelqu'un qui adore le marketing ou aurait aimé être commercial verra certainement une super opportunité dans le fait d'écrire de la pub ?

lipstyxxx ça doit être tellement atroce de sentir ta passion se "retourner contre toi"...

poulca

Oui ! Et c'est assez insidieux en plus parce que de base tu as envie de tenter tout ce qu'on te propose, tu te dis que c'est le début, qu'il faut bien en passer par là pour faire mieux ensuite, enfin le cheminement normal quoi. Mais je pense que c'est important de savoir se respecter soi-même. Franchement ça m'a pris des années, des trucs pourris j'en ai fait, et je le vivais même pas spécialement mal car j'avais la chance que ça ne dure pas trop longtemps. C'est mon conjoint, qui est tout l'opposé (mais fait dans les grandes lignes le même métier que moi), qui m'a un peu ouvert les yeux. Lui, même aux abois, la "prostitution pro" c'est vraiiiment pas son truc et ça lui viendra même pas à l'idée d'accepter un truc qui lui semble aberrant, même si ça veut dire être dans la merde financièrement. On va dire qu'on se complète ahah ! Et si aujourd'hui j'arrive à avoir un peu de recul sur ça et à me dire qu'il y a des choses que je n'accepterais plus, c'est parce que je me sens "sécure" dans mon boulot, dans ce que je vaux, et ça, c'est rarement inné. Mais je pense qu'avec un profil comme le mien j'aurais pu me "perdre" et me dégoûter de ce que j'aime faire, c'est sûr. C'est pour ça que je me permets d'avertir un peu !

lipstyxxxOh punaise, ton partage me calme énormément ! Je ne sais pas comment je le vivrai si je devais rédiger des textes contraire à mes valeurs (religieux bof, ou dans la médecine parallèle/sciences paranormales). Clairement, je pense qu'effectivement, je le vivrai assez mal. Je suis contente que tu aies réussie à trouver un équilibre entre tes valeurs et ton gagne-pain !

Autant vivre de l'équitation, quoique j'adore les chevaux, ne m'a jamais intéressée ; autant vivre de l'écriture a toujours été un petit rêve. Peut-être parce que j'entends bien plus souvent parler du côté difficile des métiers du cheval, mais jamais du côté difficile de l'écriture ? Possible que ça soit mieux comme ça, au final : j'écris mes textes dans mon coin, je les propose à des ME, on me les accepte (ou pas), et je ferai mon petit bonhomme de chemin. J'ai mes premières publi à paraître en 2023, des années d'écriture devant moi, c'est déjà bien.

aliwia Honnêtement, que tu aies déjà réussis à finaliser un (ou plusieurs) écrits, que tu les aies proposés à des maisons d'édition et que tu aies eu ne serait-ce qu'un retour positif, c'est déjà énorme, alors BRAVO. Du coup je ne saurais que te recommander d'autant plus de continuer de bosser dans autre chose et de ne pas altérer cette passion qui me semble déjà assez prometteuse en tant que telle. Dans le pire des cas, tu ne vivras jamais de tes écrits mais tu auras la satisfaction d'être allée au bout, d'avoir touché du doigt ton rêve (car être édité, c'est pas donné à tout le monde), ce qui sera déjà super. Et dans le meilleur des cas, les étoiles s'alignent et tu sors un jour le bon roman, dans la bonne maison, au bon moment, et tu connais un petit succès ? Dans tous les cas c'est pas incompatible avec un boulot autre :). Mais conseiller à un écrivain d'écrire n'importe quoi juste parce que c'est écrire, y a de quoi le dégoûter quand même, oui.

Après pour la limite entre ce qui est acceptable ou non, ça reste hyper personnel. Moi j'ai des genres de prédilection, mais je ne refuse pas un bouquin de SF, de romance, de développement personnel un peu perché, enfin voilà, c'est pas mon truc, mais ça ne me heurte pas : je comprends que ça plaise à des gens, et ça fait de mal à personne. Mais si je trouve que le fond du bouquin véhicule des idées vraiment pas glop, oui, ça me gêne. En gros, si le héros du bouquin sur lequel je bosse est un gros homophobe de la première à la dernière page, pas de souci. Mais si l'auteur fait l'apologie de l'homophobie de façon plus ou moins assumée, ça va pas le faire, par exemple. je ne mets pas mes compétences au service de qqn qui veut promouvoir la haine d'autrui. Mais avoir un personnage homophobe, même s'il est potentiellement détestable, ça peut être positif : ça reflète une certaine réalité, ça montre que les choses ne sont pas toujours aussi manichéennes qu'on le croit, bref, pour moi ça peut être intéressant. Pour les sciences parallèles c'est pareil, je me souviens avoir bossé sur des bouquins de méditation transcendantale, sur les huiles essentielles, bref, un tas de trucs, et ça m'a jamais dérangée, même si moi ça me parle pas forcément. Mais le gourou, là, je peux te dire que c'était d'un autre niveau. Allez, ça me fait mal de lui faire de la pub, mais si vous voulez rire ou pleurer : Sylvain Didelot.

Je pense que dans tous les métiers y’a la version idéalisée et la version «concrète » du « faut bien payer les factures »
Je sais pas les gens qui veulent faire architecte ils s’imaginent sûrement faire des bâtiments spectaculaires style l’opéra de Sidney ou des bâtiments super novateurs en terme d’écologie … ben à la fin la plupart ils font des maisons normales dans des lotissements normaux


Blague à part, à chacun de mettre ses limites selon son éthique. C’est quand même super important. Perso je pourrais pas faire des choses avec lesquelles je ne suis pas en accord.
A chacun aussi de trouver la différence entre « j’aime pas ce n’est pas mon style » et « j’aime pas ça me heurte c’est vraiment un désaccord »

badmonster
C'est clair !! Et rien que sur ce forum, on en a des exemples tous les jours. Entre le rêve qui est de vivre aux côté des chevaux, et la réalité qui va souvent consister à récurer des boxes en étant payé une misère, ben... Le conseil qui revient tout le temps, c'est : si tu peux le garder comme passion et bosser dans autre chose, fais-le. Oui, certains réussissent à devenir cavalier pro ou à avoir un boulot hyper épanouissant auprès des chevaux, et ceux-là seront contents d'avoir osé, d'avoir persévéré. Mais ça reste une minorité, pour beaucoup de casse. Si vraiment tu te vois pas faire autre chose... tente, mais sinon, ouais, une passion c'est sans doute aussi bien qu'elle reste une passion. C'est comme les photographes qui se retrouvent à ne faire que des photos de mariage alors qu'à la base, ils rêvaient de couvrir des concerts. Le retour à la réalité est pas toujours très fun.
Disons que dans le cas de l'architecte, la question de la "déontologie" est peut-être moins évidente, encore que... Si t'es architecte, que t'es plutôt écolo, que tu galères financièrement et qu'on te propose un projet XXL payé une blinde, dans lequel tu as carte blanche au niveau du design, du choix des matériaux... mais qui consiste à détruire un milieu naturel protégé/détruire des habitations modestes pour y construire un complexe hôtelier pour les ultra-riches, est-ce que tu acceptes ? Y a pas de bonne réponse... Mais le tout est de pouvoir se regarder dans une glace ensuite :).

edit : ou tu peux juste bosser chez Cuisinella, ce qui te permet de bosser dans ta branche, peut-être parfois de faire un projet sympa, et d'avoir un salaire fixe. Mais ça vend moins du rêve, c'est sûr :p

lipstyxxx oui, c'est pas toujours évident de dire non, des fois tu te "sens" obligé de faire afin qu'on te confie d'autres projets...
J'ai également la chance de bosser dans ma passion, qui est l'agriculture, et je dois dire que je ne suis pas toujours en adéquation avec mes valeurs. Pour caricaturer, je suis la gaucho-écolo végétarienne qui fait ses courses à la Biocoop (...) Mais je travaille autant avec des agriculteurs conventionnels, que de raisonnés et seulement quelques bio. Et même si je dois avouer que je ne comprends absolument pas les agriculteurs conventionnels, ba j'arrive à "mettre de côté" mes valeurs car mon objectif c'est le bien être et la réussite de l'agriculteur. Même si je vais lui faire l'apologie de l'agriculture raisonnée, je respecterais ses choix.
Mais la chance dans mon métier contrairement au tien, c'est que ses choix n'impacteront que lui, il n'aura pas cette répercussion qu'ont tes écrits.

Je n'ai pas touché du doigt mon rêve, je l'ai bel et bien atteint : publier dans une ME, c'était mon rêve de gosse, avec avoir un cheval. J'ai eu ma jument, et c'était une magnifique aventure, même si j'ai du la vendre. Et j'ai signé avec une bonne ME, même si maison de niche. (et une autre, mais uniquement en numérique). Maintenant, oui, j'ai revu mes ambitions à la hausse : je rêve de faire quelques salons, et peut-être un jour viser une ME avec un diffuseur. Mais je ne m'inquiète pas trop : si mon premier roman a trouvé preneur (deux ME étaient intéressées, sur 5 envois), je ne doute pas que d'autres suivront. Peut-être pas celui que je corrige, peut-être pas celui que j'écris, mais j'ai près de 40 ans d'écriture devant moi, j'en aurai d'autres... Je suis déjà très très satisfaite de vivre mon rêve (à défaut de vivre de mon écriture).

Oui, je vois ce que tu veux dire sur les limites personnelles. Autant, je pourrais être tolérantes sur les trucs comme astrologie, autant les médecines parallèle, j'ai vraiment énormément de mal. Parce que j'ai vu trop de trucs WTF, parce qu'on m'a beaucoup beaucoup trop conseillé d'arrêter des médicaments (sans lesquels je serai soit hospitalisée, soit morte)... J'avoue que je suis devenue intolérante aux médecines parallèle, mais comme tu dis, c'est personnel. Et puis, que ça me dégoûte est une chose, mais aurais-je eu la force de dire "non" ? Quand je bossais comme consultante, un jour ma commerciale m'a fait passer deux entretiens : l'un pour une entreprise qui faisait du matériel pour bloc opératoire, l'autre pour... Nexter, une entreprise d'armement qui voulait me faire travailler sur le GPS des missiles du Caesar. J'ai bien signalé ma préférence pour la première, mais ma commerciale a vraiment tout tenté pour me mettre chez Nexter. Et je ne pense pas que j'aurai eu à coeur de dire "non" (trop peur du chômage).

(je suis allée voir qui était Sylvain Didelot. Quand j'ai lu "accompagné de nombreux êtres de lumière", je me suis dit "Oh, tu me déçois Léo !" et j'ai trop explosé de rire ! xD Mais sinon, je comprends que ça aies dépassé tes limites).

badmonster Oui, il y a toujours une part idéalisée. Et dans certains métiers, la part cachée est plus difficile à cerner que d'autre. (équitation, je ne me suis jamais fait d'illusion, merci à CA).

Ça ne doit pas toujours être facile poulca, je compatis...

poulca

Ah oui ça doit être hyper compliqué quand même… Enfin après c'est pas juste des "agriculteurs conventionnels", ce sont des êtres humains, que tu côtoies, et qui sont peut-être très sympa à côté de ça, qui travaillent comme ça par ignorance, par peur, et pas nécessairement par bêtise. Je pense que je pourrais réussir à tenir si je me disais que ma mission consiste à tenter de faire évoluer les pratiques en accompagnant au mieux les agriculteurs. Mais si au bout de X années, la conclusion c'est que pas un agriculteur n'a changé sa façon de faire, voire pire, que certains raisonnés sont redevenus conventionnels, je crois que j'aurais pas la force mentale de continuer (sans doute à tort !).

Je suis pas d'accord avec ta dernière phrase, pour moi ton boulot a un impact bien plus important que le mien ! Moi ça touche "que" au loisir. Les répercussions peuvent être importantes, bien sûr. Genre si demain une grande maison d'édition laisse l'opportunité à un "platiste" d'expliquer sa théorie dans un livre qu'on imprimera à 10 000 exemplaires, je trouverai ça gravissime (autant que laisser la parole à ces gens sur un plateau télé sans qu'il y ait quelqu'un en face pour rétablir la vérité en direct). Mais toi, si tu parviens à orienter les agriculteurs vers une agriculture raisonnée, c'est à long terme la planète (à ton échelle hein !) que tu sauves.

Pour travailler de chez soit il y a d'autres possibilités aussi. Par exemple, si tu es manuelle créer des objets que tu vends ensuite (via internet ou pas).
Par exemple, certains vendent du matériel pour les chevaux ou cavaliers. Ça leur permet sans doute de ne pas trop s'éloigner de leur passion.


La réalité de bien des emplois est vraiment rude parfois ! Je suis tombé de haut plusieurs fois aussi. Encore actuellement, je ne supporte que difficilement le travail mal fait/bâclé surtout quand ça touche à la santé. Je n'ai pas passé le cap de me faire au fait qu'il n'y a qu'en théorie que les gens respectent tout...

Si tu veux travailler avec les animaux, il faut aussi se dire que malheureusement plusieurs endroits ne les respectent pas toujours autant qu'on le pense. Je connais des gens qui voulaient tellement travailler avec les animaux qu'ils ont accepté de courts contrats comme ça, mais n'ont pas pu supporté. 2 ou 3 ont carrément démissionné en étant dégoutés d'avoir participé à ça et ne voulant pas avoir ça sur la conscience.

aliwia au début c'est difficile de se faire une place, déjà en tant que femme mais surtout parce que je suis végétarienne et écolo donc pour eux je suis illégitime au possible, je suis forcément de l214 et je vais leur faire un procès... Mais bon, malgré tout ils sont humain et très gentil pour 90% d'entre eux. Donc une fois qu'ils ont vu que je maîtrise mon sujet, ça se passe bien.

lipstyxxx alors clairement, je ne me voile pas la face, j'ai aucun impact vis à vis d'eux. Je me contente d'exposer mes chiffres, mes faits... Exemple tout con, mais je fais mes courses en Biocoop et je suis persuadé de l'avenir du bio. Et pourtant, je ne peux pas proposer cette filière à mes agriculteurs. C'est hyper bouché, y'a pas de demande des consommateurs donc des entreprises agroalimentaires, les certifications sont difficiles à obtenir, très peu d'organismes certificateurs... Pourtant, j'y crois vraiment, mais mes chiffres me prouvent le contraire... Mais bon, ça me fait plaisir de voir que de plus en plus d'agriculteurs tendent à du raisonné, s'inquiète du bien être de leurs bêtes, qu'ils aiment leur métier... Sans même s'inquièter du retour économique sur leur société !