andiamo
D'aller faire de la muscu!
1h30 de retard. Il a rapidement regardé mon dossier (j'avais fait un récap mais bon, ça ne l'intéressait pas trop)
Dès qu'il a entendu le mot pole, il n'a pas cherché plus loin, c'est la cause de tous mes maux. Bon, par contre, il avait plutôt conscience de ce que ça représentait en terme d'exigence physique, et quand il m'a demandé si c'était une passion (spoiler: OUI), il n'a pas essayé de me dire d'arrêter. Mais de compléter avec de la muscu.
Ce qui, en soit, n'est pas déconnant.
SAUF QUE. Ça me fait toujours sourire d'entendre que mon dos est démusclé et que c'est la cause de mes douleurs... Ben oui, j'ai perdu des muscles... Parce que j'ai mal, en fait. Le dos était musclé AVANT d'avoir mal.
Pas d'infiltration (bon, en soit, c'était pas ma recherche, l'infiltration) parce que là, tout de suite, ma douleur n'était pas aiguë. Je peux reprendre rdv pour une infiltration si douleur aiguë. Délai d'attente, 3 mois. Ah c'est drôle, parce qu'il y a 3 mois, elle était aiguë, ma douleur. Donc on fait comment ?
Il a fait un compte-rendu pour mon Doc, et m'a donné une copie. La dernière phrase dit que si les douleurs deviennent chroniques, il faudra envisager l'infiltration sur 2 zones du dos.
J'ai mal QUOTIDIENNEMENT, mais de façon fluctuante, depuis 19 mois. C'est à quel moment qu'on considère que ça devient chronique ?
J'ai vraiment eu le sentiment que la douleur, et la fatigue que cela engendre, étaient totalement niées.
Rajoute à ça qu'il m'a servi du "bonjour jeune fille" et a utilisé le mot "soutif" (pour me demander de coincer mon débardeur dedans), merci bien le ton paternaliste et familier.
J'étais tellement saoulée d'avoir perdu mon après-midi en salle d'attente que je n'ai même pas répondu. Normalement je reprends... ("Moi c'est madame.")