Dédramatiser la chute ... Facile à dire quand on s'est fait mal.
Mais dans ton parcours de cavalière, tu retomberas encore. Déjà, tes chutes sont identifiées : mauvais sanglage. Si tu élimines ce soucis en vérifiant bien ton matériel et que tu montes de gentils chevaux qui connaissent leur taf, pourquoi tomberais-tu ? Tu tenais bien en selle jusque là
Il existe une solution qui peut rassurer peut-être : apprendre à tomber ! Comme au judo, pour mieux maîtriser ton mouvement et ne pas te faire mal, ça se fait.
Rester au pas, le temps qu'il faudra ... Tu te mettras peut-être au trot sans même t'en rendre compte ...
Ou trotter, te forcer à respirer et constater que rien ne se passe ! Tu sais faire ...
Perso j'ai eu une grosse chute qui m'a tenu éloigné 3 mois du club. J'ai repris en plein hiver, en manège, sans grosses appréhensions malgré ma blessure. Et puis on est retourné dehors et là, panique à bord, pas moyen de galoper, c'est en carrière que j'étais tombée. Quelque soit le cheval. J'ai pas forcé.
Un beau jour, pendant un concours, on nous a demandé de monter les chevaux du club qui ne sortaient pas. J'ai demandé à monter le "petit" nouveau, que je ne connaissais absolument pas mais qui nous faisait tous baver. On m'a dit ok et on est allé ... en carrière. A côté du concours avec la foule, la sono, le bruit ... Tous les chevaux ont flippé à l'entrée en entendant la sono crachoter, on s'est dit que ça allait être tendax. A priori pas du tout les bonnes conditions pour me remettre en confiance ! Bah va savoir, ce jour là tout s'est débloqué. J'étais sur mon immense machin noir aux foulées gigantesques et j'ai galopé comme si rien s'était jamais passé.
Tout ça pour dire que ça peut évoluer sans que tu le cherches. En arrêtant de se faire des noeuds au cerveau. Pourquoi pas tenter l'hypnose après tout ? Mais viser une sortie plage dans ces conditions, si tu veux réellement monter ce jour là, ça me paraît une très mauvaise idée. Le vent, l'air marin, les espaces infinis, ça a tendance à rendre les chevaux plus joyeux, déjà émotionnellement il faut accepter cet état de fait. Si c'est pour que tu sois pendue à tes rênes et crispée de partout, où est le plaisir ?
ma première chute avec était en balade, balade suivante re coups de cul, du coup j’ai très vite perdu confiance quand on galope en balade. Ca m’a un peu perturbée, je n’avais JAMAIS eu peur à cheval, j’adorais les sensations fortes (galop plein cul dans les champs, sauter haut, sauter des trucs bizarres…), et d’un coup je voulais même plus trotter en balade et c’était un combat pour aller sauter un truc de 50cm. J’ai quand même eu 2 balades de « remise en confiance » (une avec une jument inconnue, l’autre avec ma DP) qui s’étaient super bien passées après mes 2 balades galères.
le premier galop j’étais 200m derrière les autres parce que je retenais, j’avais mes rênes super courtes (réflexe de survie anti coup de cul 
). C’était un peu mieux sur les galops suivants, mais je sens bien une appréhension que je n’avais jamais connue avant en 15 ans d’équitation. Après, ça faisait 2 mois que j’étais pas montée, je pars bientôt en voyage donc un peu de stress de me blesser… ça n’aidait pas.
). Ma première séance d’obstacle après l’arrêt de ma DP, j’ai sauté le plus gros obstacle de ma vie, parce que toute la séance avait été nickel avec la jument donc ça allait. Pour les balades, je pense que si j’avais pu en faire plusieurs sans « drame », ça aurait aussi fini par me passer. Mais on sait bien que la peur est très dure à dépasser 
