Naviculaire : quelles disciplines, activités ?
Posté le 06/09/2023 à 22h30
melye
Posté le 06/09/2023 à 22h30
Bonjour,
J'ai appris tout récemment que ma jument de 12 ans est très probablement atteinte de la maladie naviculaire. Des examens vétérinaires complémentaires vont être faits pour essayer de déterminer quelle forme, mais mon sujet aujourd'hui n'est pas pour parler du diagnostic ou des possibilités de soins/traitements/compléments/etc. Les mesures de première intention (ferrure) n'ont pas fonctionné, la jument boite toujours grade 3/5, je suis en attente de mon assurance pour voir jusqu'où je peux pousser les examens.
(J'ai fait ferrer après 10 ans de pied nu, je peux détailler si besoin mais cela fait 10 ans que je m'y intéresse et 3 ans qu'elle est parée toutes les 6 semaines par un des meilleurs podologues de France, et par moi entre 2 parages du pro, sans évolution de ses pieds, radios avant/après à l'appui)
Je ne connaissais que très peu cette maladie et ma véto est restée évasive concernant "la suite". J'ai donc lu de nombreux sujets de CA concernant cette pathologie et j'ai pris une grosse douche froide, je dois avouer !
J'ai l'impression qu'au mieux je gagnerai 1, 2 ou 3 ans, en fonction de la sévérité actuelle et de la façon dont elle répondra aux traitements, mais qu'à terme l'évolution est la même...
A savoir que je fais du "loisir" avec ma jument d'un point de vue véto, que je qualifie plutôt de "loisir sportif" : plat, dressage, saut autour de 80-90cm, TREC en amateur, travail à pied "étho", etc.
Depuis qu'elle est rentrée dans ma vie il y a 10 ans, nous avons à la fois fait plein de choses ensemble et à la fois "pas assez", je me suis souvent bridée, volontairement ou pas (j'ai eu 2 enfants notamment en 2018 et 2022, ça calme le rythme, et avant les enfants je ne voulais pas aller trop vite, j'étais peu/mal encadrée, etc.)
Bref, puisqu'elle est en pleine force de l'âge, et mon 2e bébé ayant bientôt 1 an et donc le rythme familial un peu plus facile, je me voyais reprendre mon "loisir sportif" voire aller encore plus loin : TREC (toujours en amateur), cso/hunter niveau club, découvrir le cross/le complet, découvrir le western... en fonction des opportunités qui se présenteraient ou que je créerais moi-même.
Je venais d'ailleurs de la déménager dans une pension fort chère mais avec de superbes installations (dont un grand manège pour l'hiver) et tout près de chez moi...
Ajoutons encore à cela que je ne suis pas une grande cavalière, que mon processus d'apprentissage est lent, qu'il me faut répéter beaucoup, alors que la jument sait faire et apprend vite...
Bref, même si je suis encore tôt dans le diagnostic de sa maladie, j'ai déjà compris qu'il faudrait que je fasse le deuil du saut, de la longe, des petits cercles, du travail de 2 pistes...
En d'autres termes : de la ligne droite et de la balade. Et là : c'est la déprime... pas du tout du tout, ce que j'envisageais et ce qui me fait vibrer. De ce que je comprends, même le travail à pied "étho" n'est pas bon puisqu'il y a pas mal de demandes de pivots, déplacements latéraux, épaules en dedans, petits cercles.
J'en arrive à ma question : que faites-vous avec vos chevaux naviculaires, concrètement ? Arrivez-vous à faire des séances en carrière, si oui quel type de séance ? Comment faites-vous pour leur faire de la gym et les assouplir, si les petits cercles et mouvements de 2 pistes sont interdits ?
Faut-il se résigner et se cantonner à de la balade au pas, éventuellement se mettre aux longues rênes ?
Sautez-vous encore ? (pour de vrai, pas un obstacle toutes les 2 semaines - comme je le disais plus haut, j'ai un processus d'apprentissage très lent, donc si je veux progresser à l'obstacle il me faudra répéter encore et encore...)
PS : Je précise que j'aime profondément ma jument, qui restera avec moi quoi qu'il arrive. J'essaye "juste" d'avancer dans mon travail de deuil, de bien conscientiser que si l'équitation que je souhaite pratiquer n'est pas compatible avec sa maladie, alors il faudra chercher d'autres solutions (prendre une DP en plus, acheter un deuxième cheval, renoncer...)