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Pourtant j'ai le niveau pour passer mon galop 1
Posté le 10/08/2009 à 14h03
hoggar
Posté le 10/08/2009 à 14h03
La monitrice de ma fille n'a pas voulu qu'elle passe, ainsi que toutes les autres filles du cours de Louise, d'ailleurs, son galop 2 cette année.
Pourtant, elle monte une fois par semaine, monte mon cheval en dehors des cours et passe la plupart de ses vacances les fesses sur un poney, en stage, en rando, etc.
Mais, cette monitrice ne veut pas "brader" les galops. Elle a des exigences, assez hautes, ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire... Elle ne veut pas que l'on puisse dire que dans son club, sous prétexte que les parents payent, on donne les galops...
Elle sait qu'elle est très exigeante et les mômes le savent aussi et savent pourquoi...
Pour elle, c'est une question de sécurité à cheval et une volonté de ne pas mettre un gamin en échec dans un cours supérieur.
Le groupe du vendredi soir de ma fille est assez homogène, avec des gosses qui ont à peu près le même niveau, qui progressent ensemble. Elle estime qu'ils ne sont pas encore au niveau de ce qu'elle estime, elle, être un galop 2. Donc, ils attendent leur tour... en bossant. C'est même plutôt motivant pour eux : ils veulent être prêts et sont très attentifs aux consignes pour progresser.
En plus, la philosophie du club, c'est pas les galops pour les galops. Les enfants ont l'habitude, l'ont intégré et l'acceptent : ils ne sont pas prêts? Ok, ils attendent. Ils sont prêts? Tant mieux, ils sont contents...
Ma fille a une copine qui est dans un autre club, qui a commencé le cheval un an après elle et qui a déjà son galop 3 : Louise trouve ça aberrant!!
Les galops, on s'en fiche un peu. Ce n'est pas le galop qui fait le cavalier.
Il y a quelque jours, malgré son misérable galop 1, ma fille a monté une ponette qui a la fâcheuse habitude de mettre la tête entre les antérieurs et éjecter les cavaliers... Ben, voir ma puce avoir le réflexe de remonter la tête de la ponette dans les courbes au galop, la remettre sur le cul, en levant très légèrement une main, sur une action courte, mais ferme, tout en préservant l'impulsion, sans quitter la piste, en faisant les coins et bien assise dans sa selle... J'avoue avoir loué l'enseignement de la mono : la ponette était en équilibre, en cadence et... en place...