L'intelligence artificielle et l'univers équestre

indji pour avoir travaillé pour une startup qui faisait du s*******g de jeu vidéo et donc utilisait comme les IA des data centers, c'est un coût écologique colossal (contrairement au blabla qu'on essaie de faire derrière un usage "responsable" et des serveurs qui consomment moins : le besoin et l'usage augmentent en permanence... Mais aussi vrai pour le s*******g de vidéo...)

west95 Du coup, le jour où la planète ne pourra plus fournir les ressources nécessaires, on sera dans la mouise, on aura perdu plein de compétences. Comme celle de lire une carte au lieu d'être guidé par le GPS, par exemple.

Et nous avons trouvé le moyen de déléguer aux machines le seul avantage que nous avons en ce monde.....

peechy L'IA ça peut désigner tout et n'importe quoi, mais je pense qu'avec ta question tu as en tête tout ce qui est apprentissage automatique et réseaux de neurones (c'est-à-dire tous les systèmes derrière la génération d'images, chatGPT, etc.).

Le principe général, c'est qu'on fournit une grande masse de données à un programme (informatique), qui va tout passer à la moulinette pour extraire les liens/schémas/logiques qui régissent ces données. Une fois que le programme a appris le modèle général de ces données, il est capable d'appliquer ce modèle à d'autres données "incomplètes", et "d'extrapoler" ou de "prédire" de nouveaux résultats.

Un exemple tout simple (parce que nous-mêmes on devine facilement la logique derrière ces données) : on fournit au programme toutes les notes de tous les élèves d'une classe depuis le début de l'année, et on lui demande quels seront les résultats des élèves lors du prochain devoir de maths.

Pour tout ce qui est images, il y a des processus informatiques (assez balèzes, faut avouer) capables de convertir les informations à l'échelle du pixel en informations visuelles (exemple très schématisé : "un pixel blanc entouré de 8 pixels noirs = c'est un 0"). Ce sont des processus qui s'appuient sur les couleurs, les gradients (les pixels voisins sont-ils plus clairs ou plus foncés que le pixel qu'on regarde), les contrastes, et ce genre de choses.
Les programmes sont conçus pour pouvoir associer telle configuration de pixels d'une image (cette couleur + ce gradient + ce contraste + etc.) à tel mot. Il suffit alors de leur fournir plusieurs milliards d'images qui représentent le même mot pour que ces programmes apprennent à reconnaître le mot dans plein de configurations visuelles différentes (patterns) : c'est à ce moment-là qu'ils deviennent "intelligents".
C'est alors relativement simple d'inverser le processus : s'ils sont capables d'identifier un pattern de pixels et de le nommer, ils ont tous les éléments nécessaires pour générer le pattern de pixels en réponse à un mot.


(j'espère avoir été claire ; difficile de vulgariser ce genre de concepts quand on n'en comprend pas soi-même toutes les facettes )

C'est un véritable sujet, et peut être même le plus épineux.
Avec d'un côté l'aspect écologique, mais aussi le coût financier de cette énergie dépensée. Ce n'est pas pour rien si Google et Microsoft s'intéressent aux "mini centrales nucléaires" pour nourrir leur propres besoins : par exemple sur cet article.

Ce n'est pas impossible qu'on trouve des systèmes de production d'énergie assez propres à l'avenir. Mais clairement, la bataille de la puissance digitale se joue en grande partie à ce niveau la. D'ailleurs c'est aussi le cas dans l'industrie, et les coûts démultipliés de l'énergie ont largement abîmé les dernières capacité de production industrielle en Europe.

Donc au niveau des enjeux, le ratio "puissance de calcul / coût de l'énergie" est un élément central. Par exemple Google a déja modifié ses algorithmes de ranking de son moteur de recherche, pour que ça lui coûte moins cher, tout en gardant un bon niveau de qualité dan ses résultats.

C'est vrai qu'au niveau médical par exemple, la capacité d'analyse des clichés de radios, ou d'analyse de sang quasiment en "live", aidera à préserver et soigner les chevaux de manière plus préventive et efficace.

Il y a pas mal de tâches à l'écurie qui pourraient aussi être réalisées par des robots intelligents...

Je crois qu'on arrive à un point de bascule. Il faudrait à l'avenir comparer les coûts (à tous les niveaux, pas seulement immédiatement économiques) avec les avantages pour décider si on utilise ou pas une technologie mise à notre portée.

Pour illustrer l'idée: utiliser un hélicoptère pour sauver des blessés serait OK, mais pas pour assécher un terrain de polo pour que le match puisse avoir lieu (véridique, ça s'est fait, l'hélicoptère a survolé quelques heures le terrain!).

Je trouve aussi aberrant d'avoir des maisons connectées pour éviter de faire 3 pas pour aller fermer ses volets, puis ensuite de prendre sa voiture et de payer pour aller dans une salle de sport car on ne bouge plus assez.

A quand la modération de CA faite par l'IA ?

sa me rappel une pharse dit par un de mes chef à une cliente casse couille

"les vaches ne naissent pas dans des moules" (sous entendu bah 1 vache va être meilleures qu'une autre)

un maréchal virtuel -> il voudra que tout les sabots soit paré (et ferré) de la même manière mais on fait quoi si on n'a un cheval "atypique" ex: taille cheval mais sabot de shetlant (vu)

pour le voir arrivé dans mon travail (inspection des viandes en abattoir)
oui on veux mettre des robot IA à notre place qui vont scanner les carcasses pour voir en "profondeur" les éventuels problème qu'on ne voit pas à l'oeil humain ( et bye bye les fonctionnaires qui font sa actuellement )
c'est bien ou pas bien l'avenir nous le diras mais la connaissance humaines et le relationnel vont en prendre un coup .

Pour moi, l'IA devrait rester une "aide" pour les professionnels (genre modéliser un pied et voir commence le maréchal peut améliorer des choses) mais laisser la technologie nous "envahir" pour moi c'est nous rendre ignorant et stupide au fils du temps (on va perdre des savoir faire et on ne sera plus pourquoi on fait des taches )

Oui, très interessant ce sujet.
Et les suppressions d'emplois dans tous les domaines on en parle ?

Comme toutes ses applications et comme tous les outils high-tech je dirais que "ça dépend". En tant qu'outil, l'IA est excellente et puissants. Elle peut permettre un énorme gain de temps et d'argent, par exemple dans le traitements de données essentiel dans la recherche, restent aux chercheurs à exploiter les données qu'elle sortira "brut"... Problème : elles sont lourdement consommatrices d'énergies et d'eau pour refroidir les infrastructures. Et quand on dit lourdement : un mail généré par ChatGPT c'est 1,5L. Pour pouvoir faire tourner son programme IA, Microsoft a fait relancer Three Miles Island, une centrale nucléaire de deux réacteurs... Combien d'électricité et d'eau consommées pour le post de départ ?
Ensuite, autre problème de l'IA, qui sera excessivement mieux résumé par une artiste américaine : "Je ne veux pas que l'IA fasse mon travail pour que je fasse ma lessive et mes papiers, je veux que l'IA fasse ma lessive et mes papiers pour que je puisse avoir du temps pour créer". Déjà, on passera sur le goût plus ou moins douteux de l'IA qui la rend reconnaissable à 3km et qui fonctionne en volant des artistes (elle va bien la main de la cavalière ?).. Mais l'IA, c'est déjà un nombre croissant de travailleurs et artistes mis au chômage. Et elle fait même pas les boulots les plus chiants pour ça, mais les plus fun. Tant que son utilisation ne sera pas raisonnée ou qu'on impliquera pas toutes les questions qu'elle soulève, notamment "comment on évite de mettre des gens au chomedu en masse inégalée jusque là parce que l'IA va toucher à tous les domaines ?" ou encore "comment garder le goût de la recherche et de l'effort ?" (Essentiels à nos cerveaux humains pour rester longtemps en bonne santé).
À partir de là, les questions sont les mêmes dans l'équitation qu'en dehors. Si l'IA aide les professionnels et même les amateurs à mieux comprendre, à réaliser des actions chronophages et complexes, elle est la suite logique d'Internet et devient un outil qui facilite la vie... Si elle doit nous assister h24 pour tout, elle est aussi la suite logique d'Internet et des maisons tellement connectées qu'on finit enfermé dedans à la première grosse tempête... Mais c'est un peu con.

Trois points pour moi
- la consommation irresponsable de matériaux (et particulièrement de terres rares) et d'énergie, insoutenable si c'est pour un accès pour tout et n'importe quoi.
- la mise sous tutelle permanente de l'humain, physique et intellectuelle,
- la question du stockage et de l'usage des données personnelles (quelle sécurité ?)

Je suis atterrée que l'usage de cet outil ne soit ni débattue démocratiquement (ou si peu) ni encadrée drastiquement.
Par exemple, une montre connectée pour quelqu'un qui a besoin d'une surveillance cardiaque, comme outil de suivi why not, pour compter ses pas tous les jours je ne comprends pas...

J'ai découvert cet été chat gpt, c'est fascinant. Ce truc est bon.

Si on lui demande par exemple, un plan d'entraînement pour un cheval après 2 mois de repos, il sort quelque chose de tout à fait pertinent.

Je pense qu'il ne faut pas le voir comme le diable mais plutôt comme un changement équivalent à celui de l'arrivée d'internet dans nos vie. À l'époque on disait les mêmes critiques d'ailleurs et finalement aujourd'hui on est tous adhérents.

Et comme internet il faut savoir le maîtriser pour en tirer profit.

Pour la création d'image je trouve ça plus compliqué mais peut-être que je maîtrise pas assez.

Tiens mika un revenant sur le forum. On profite que tu sois dans le coin, y'a moyen d'avoir une sélection de modérateurs/modératrices ?

Concernant les images précédentes : Concernant le camion, pas grand chose à dire et c'était déjà facilement créable il y a quelques temps sans IA.
Pour celle de gauche :
il y a un soucis entre les bras des deux cavalières de gauche,
les selles ne sont pas réalistes au niveau des taquets,
la cavalière du milieu a des pseudo chaps par dessus des basket,
il y a un soucis avec les protections des membres du cheval de gauche, il n'en a que 3/4, vraiment peu probable,
ne parlons pas de la protection sur le membre visible du cheval du milieu qui est tournée de moitié. Il a d'ailleurs un dos fort large pour que le troussequin de la selle apparaisse autant ...

Bref, je ne souhaite pas débattre sur l'IA en tant que telle, meme si dans le domaine de la création graphique, on peut en effet commencer à se poser des questions sur certaines informations. Ca n'est qu'une étape de plus dans l'apprentissage pour reconnaitre les fausses informations (fake news).

L'intérêt est certainement là dans le traitement de données à grande échelle par exemple mais pour l'utilisation quotidienne ... On consomme des ressources énormes par rapport à d'autres canaux, est ce vraiment soutenable ?

C'est pas vraiment ça le problème. Les images ça se retouche depuis l'invention de la photographie puis du cinématographe, c'est pas nouveau du tout... Les VFX ont été inventé dans les années 20 par un certain Méliès. Ce qui a changé c'est qu'on ne modifie plus la pellicule mais l'image en numérique... Des fakes il y en a toujours eu.
Le problème de l'IA et des images et vidéos c'est d'abord qu'elle ne crée pas ex-nihilo : pour avoir les données nécessaire elle pille tout le travail mis en ligne par les créateurs (dessins, photo, vidéos...) sans aucune contrepartie financière, au mépris des lois de certains pays (dont la France qui a une loi très stricte sur le droit d'auteurs). Actuellement, Meta entraîne ses IA avec les données de tous leurs utilisateurs... "Ils ont qu'à partir" ne marche pas dans un monde du tout numérique : une immense partie des créateurs, artisans, artistes, ont besoin des réseaux sociaux pour se faire connaître et développer leur activité, et c'est sans compter tous les créateurs de contenu qui en vivent ou en tirent un revenu secondaire (et non, tous ne parlent pas de Dubaï et de chirurgie esthétique). Il y a eu une tentative en 2023-24 de transfert vers une autre plate-forme mais les clients n'ont pas suivi. La solution n'en était pas une. On commence à voir apparaître des filtres entre artistes pour berner l'IA et l'empêcher de se servir, rendant l'œuvre inexploitable pour elle. Donc déjà, premier problème : le vol et le plagiat de professions omniprésentes mais majoritairement précaires.
Deuxième problème : ça vire à tour de bras dans les agences et les studios. Même si l'IA n'est pas encore au point et que ceux se tournant vers elle pour économiser un graphiste le regrettent vite (et finissent par payer un graphiste), elle met tous les métiers de la création à risque. Contrairement au téléchargement et au s*******g qui ont été des adaptations plus ou moins longues et plus ou moins réussies à de nouvelles formes de diffusion et donc de rétribution, l'IA est une nouvelle forme de création. La nuance est quand même de taille. Pour le coup, l'arrivée de l'IA ne ressemble pas à l'arrivée d'Internet pour les métiers de la création, mais plutôt à l'arrivée des lignes d'assemblage en usine, ce qui a, auparavant, engendré une crise interne aux métiers ouvriers : chômage, fermetures d'usine et de lignes, grèves, y compris réprimée dans le sang... Le passage du "tout humain" au "tout automatisé" a été pratique à bien des aspects mais ne s'est absolument pas fait dans la douceur.
C'est la même chose quand l'IA remplace des graphistes, musiciens, doubleurs... Puisqu'on peut imiter n'importe quel style, n'importe quel arrangement et n'importe quelle voix... On perd donc des métiers puisqu'on n'a plus besoin (je prend un exemple réel) de cinq graphistes sous la direction d'un directeur artistiques, mais d'un directeur avec un ordinateur. Dans cet exemple, les 5 graphistes étaient des étudiants en art, c'était leur seule source de revenu et un sacré truc à mettre sur son CV avant la sortie d'étude. Si on peut diviser par 5 le nombre de graphistes dans une agence, imaginez dans un studio de 8000 personnes. Oups.
Et on parle là de personne qualifiées, ayant étudié (et étant souvent méchamment endettées)... L'IA "créative", entre gros guillemets, c'est fun, c'est encore moins cher que Fiverr parce qu'on aime consommer local-qui-paye-ses-impôts-en-France sauf pour les créatifs... Ça sera peut-être moins fun quand elle sera appliquée à l'inginérie, l'architecture, la gestion manageriale, etc... Et ne parlons même pas des "bullshit jobs" qui ne demandent pas vraiment de qualification en dehors d'un cerveau fonctionnel et de la prise en main d'un logiciel : l'IA fera mieux, instantanément et moins cher.
D'un point de vue plus "esthète", l'IA est capable de pondre des scénarios, des visuels, des scènes en 3D... Bref, avec quelques humains, l'IA pourrait être bientôt capable de vous écrire des romans et de vous faire des films. Pas cher, plus rapide... L'IA se base sur ce qui a été déjà créé, pour rappel : elle n'imagine pas, ne crée rien de nouveau, elle a besoin de ce que des humains ont fait. Si elle venait à être majoritaire dans tous les métiers de la créations, de l'imagination, ce serait un appauvrissement terrible. On lui demande de faire du rentable ? Elle prendra ce qui est déjà rentable, en fera la synthèse... Et ça se vendra. Jusqu'à ce qu'elle tourne en rond, faute d'approvisionnement, faute d'artistes et créatifs pouvant travailler et diffuser leur travail. Déjà maintenant, rien ne ressemble plus à une image d'IA qu'une autre image d'IA : c'est reconnaissable, tout se ressemble... Les IA qui tournent en rond c'est un défaut qu'elles ont presque toute. Chat GPT lui-même avait fini par devenir feignant, il a fallu faire une mise à jours car ses réponses devenaient de plus en plus courte et concise... À force de tourner sur les mêmes choses avec les mêmes données, données nécessairement limitées pour qu'elle ne devienne pas comme celle qui a utilisé Twitter comme base de donnée (en 24h elle est devenue raciste, misogyne et s'est mise à insulter tout le monde), elle devient comme les humains : fainéante.
Un troisième problème, déjà relevé mais pas si anodin : les deep fake. Une photo, une vidéo en ligne et n'importe qui peut monter le visage ou la personne entière en train de commettre un acte délictueux ou pire... Avant, les montages en la matière existaient mais n'étaient pas à la portée de n'importe qui, et beaucoup étaient facilement reconnaissables pour un œil un peu exercé. Là, on parle du fait que n'importe qui, n'importe où, pour n'importe quelle raison et sans avoir le moindre background peut prendre votre visage et vous faire jouer un meurtre ou un porno. Ça peut prêter à rire ou sourire mais pour les personnes qui ont été victime de deep fake, c'est un vrai traumatisme. Si tout le monde sur Terre vous aime, tant mieux. Si des gens ne vous aiment pas, ou que vous avez un ex violent ou des connaissances potaches, que votre enfant a des harceleurs ou des potes lourdingues : c'est un risque. Bien sûr, c'est illégal en théorie dans beaucoup de pays mais il y a encore des vides juridiques autour du deep fake... Et de toutes façons, c'est presque impossible de faire disparaître quoique ce soit d'Internet. C'est à vie.
La "guerre de l'information", de son petit nom, est déjà une réalité, est déjà étudiée et soulève déjà beaucoup de questions et d'inquiétudes. Car avec un peu de formation en visuel pour corriger les abérations de l'IA et l'envie, ou de l'argent, il devient très facile de créer des informations fausses, étayées par des images et des discours faux. C'est déjà le cas. Un tel outil entre de mauvaises mains, ce n'est pas qu'une question de morale : c'est dangereux.

Je pense avoir fait un petit tour d'horizons de "L'IA dans les domaines visuels". Elle pourrait avoir des applications pratiques, il y a plein de parties chiantes dans les domaines créatifs : préparer un fichier ou lancer un calcul peut prendre 20 minutes voir 2h selon la complexité, parfois deux jours. Quand un graphiste a énormément de demande dont certaines clairement pas intéressantes ou avec un cahier des charges foireux, il peut utiliser l'IA pour compiler ce cahier des charges avec son travail et obtenir des rough, des pistes d'inspiration adaptée à sa propre créativité. Un musicien qui cherche un aspect "blues rocailleux" et débute en arrangement peut demander à l'IA comment obtenir cet effet, quels sont les morceaux emblématiques de ce style et quels sont les éléments communs à ces œuvres... Un cavalier en galère qui n'a pas le temps et les ressources de lire 36 livres peut demander un échantillon plutôt exhaustif à son IA, sortant de là des pistes de travail et de réflexions qu'il pourra explorer et appliquer. Un artiste mort brutalement qui aurait laissé derrière lui des œuvres inachevées et assez d'éléments pour les reconstituer, selon sa volonté, aura son chant du cygne post-mortem dans que sa voix, ses instruments, sa manière de jouer, ne soit dénaturée.
Mais quand on l'utilise pour remplacer les créatifs... Voir les paragraphes ci-dessus. À partir de là, j'aime pas dire aux gens quoi penser donc pas besoin de me demander : je suis pas une IA

Moi je trouve qu'on se pose trop peu la question de "pour quoi faire". Quel apport ? quelle balance avantages/inconvénients ? Est ce soutenable ? est ce souhaitable ? Tout "progrès" technologique n'est pas nécessairement bon à prendre ou pas en toutes circonstances. D'ailleurs ça ne devient un progrès que suivant ce que ça apporte sinon ce n'est qu'une innovation, juste une nouveauté ni positve ni négative. C'est ce qu'on choisit d'en faire qui en fait un progrès, une régression ou un catastrophe parfois. Et dans notre monde où les puissants savent et décident seuls sans démocratie ni débât ...