Cushing + fourbure, vie au pré ou paddock ?

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B_nanari

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Cushing + fourbure, vie au pré ou paddock ?
Posté le 04/08/2025 à 12h55

Bonjour !

Je viens vous voir car ma jument, 19 ans, est en suspicion de cushing suite à une fourbure des 4 pieds en juin, et d'autres petits problèmes. Ses taux sont limites, donc elle doit être retestée en automne.

Elle vivait au pré en troupeau, donc était à l'herbe + ration et CMV.

Elle a été passée en paddock individuel suite à ça. Elle est donc au foin, et on a arrêté tous les autres apports.

La question que je me pose aujourd'hui est de savoir dans quelle mesure une vie au pré à l'herbe est possible en étant cushing + fourbue. Nous sommes dans une pension, les chevaux vont sur plusieurs pâtures à l'année, mais c'est le seul aménagement de prévu : je ne peux pas demander une restriction sur l'herbe en troupeau à la gestionnaire, qui a déjà beaucoup de travail (d'autant plus que les colocataires de pré usuelles de ma jument sont emphysémateuses, alors elles ont besoin d'être à l'herbe le plus possible).

Avez-vous des retours d'expérience à ce sujet ?

Merci beaucoup

Ardennesacheval

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Cushing + fourbure, vie au pré ou paddock ?
Posté le 07/08/2025 à 10h11

je reviens là-dessus parce que je pensais et j'ai fait la même chose...
Maintenant je me rends compte que j'étais dans l'erreur et que si j'avais été mieux conseillée/ plus vigilante mon cheval aurait peut-être moins d'arthrose, aurait mieux vieilli (même s'il est en bonne forme)


Citation :
Bon le vétérinaire qui est passé hier m'a demandé quand elle allait mettre bas, mais elle est toujours un peu plus ronde au pré et tant qu'elle n'a pas de soucis de santé c'est très bien comme ça



Citation :
c'est une bonne solution, surtout quand le cheval est sujet aux fourbures ou quand il est vraiment trop gras.


avec l'expérience j'ai appris que quand on sent les côtes mais qu'on n'enfonce pas facilement le doigt entre, c'est déjà "trop gras" !

mon nouveau a 6 ans, déjà le panier sur le nez et je pense lui avoir mis trop tard cette année, il est déjà grassouillet... A terme il risque de ne plus avoir de dents de devant mais les bénéfices sur la santé sont suffisamment élevés pour faire ce choix.

Même si, pour bien faire il faudrait déménager en Corse et les laisser dans 100ha de maquis avec des parcours de 10 km entre chaque point d'eau

pour qu'ils soient au régime en groupe le mieux c'est d'avoir des chevaux à besoins similaires.... maintenant que je connais mon jeune ça me "rassure" qu'il soit "grassouillet" comme ça cela évite séparations et manutentions dûes à des besoins nutritionnels différents.
Tout le monde est logé à la même enseigne.

2 paniers, un limite, en "observation", un obèse... (l'obèse n'est pas à moi évidemment)

Lasscalto

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Cushing + fourbure, vie au pré ou paddock ?
Posté le 07/08/2025 à 10h35

ardennesacheval Quel panier utilises-tu ?

Tu leur mets une petite crème aux endroits de frottement ou bien tu n'as pas remarqué d'irritations ?

Le seul point négatif, c'est les dents qui s'usent. Est-ce que c'est gênant ou douloureux pour le cheval ? (Je pense que non vu que les vétos conseillent le panier en général).

Oui merci d'alerter sur les risques d'arthrose lié au surpoids. J'ai d'ailleurs changé d'activité depuis qu'elle est plus ronde pour éviter de faire trop souffrir les articulations etc., maintenant c'est moins de carrière et plutôt des longues sorties avec beaucoup de pas, mais des montées et des descentes, bref on fait du sport adapté mais on bouge presque tous les jours

Ardennesacheval

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Cushing + fourbure, vie au pré ou paddock ?
Posté le 07/08/2025 à 20h54

lasscalto : :

j'utilise le greenguard.

aux endroits de frottement, peau de mouton + pommade. La 1ère année, Lotus avait blessé par frottement, les années suivantes, bcp moins, sa peau et ses poils s'étaient endurçis, il avait fait des cals pour se protéger. L'hiver je lui avais vu pousser une petite moustache quand il neigeait, (style Hercule Poirot), avec le panier, elle pousse aussi (c'est un mérens, la Nature a dû le doter d'outils spécifiques lol)

Elliot a une peau très fine, des os (apophyses) proéminents, même ses veines sont proéminentes sur son visage... des poils ultra-courts et le mouton et crème sont indispensables. J'espère qu'il va s'endurcir pour les prochaines années car vu comme il est dodu... il va être abonné...

Les dents : je ne pense pas que l'usure soit douloureuse. En le découvrant ça m'avait horrifiée, mais le véto connaissait plein de chevaux sans dents de devant (accident, maladie ou panier) qui se portaient comme un charme. Le fait est que le mien, à part qu'il ne peut plus croquer les pommes-carottes entières (je lui casse) ... on ne voit pas et on ne devine pas qu'il n'en a plus... Il continue de se servir dans les haies, il "épluche" les branches pour manger les feuilles au lieu de les mordre pour les casser. Il n'a pas maigri d'un gramme avant que ses molaires tombent... Il n'en a plus que la moitié et est encore trop gras...

Quand Elliot est arrivé, j'ai craint que Lotus se fasse marcher dessus par le jeunot, mais rien que son attitude quand il n'est pas content (oreilles, yeux, lèvres) le fait filer droit en serrant les fesses ! Si Lotus le mord, il fuit en couinant (alors que n'ayant plus de dents, Lotus ne peut lui faire mal, mais c'est l'effet psychologique de l'esbroufe ! lol.

Autre effet "positif" du panier (ironie) Elliot aimait bien mettre sa tête sous la queue des autres, comme pour profiter du chasse-mouches... puis il les pinçait bien fort entre les cuisses, là où il n'y a pas de poils... avec le panier, j'entends les dents claquer, mais plus de marques (le petit vicieux !) Style Hannibal Lecter

Le 2è cheval du clan des "paniers" est grassouillet aussi, pas de dents de devant suite à une maladie, on a dû lui arracher (CEORTH ou qch comme ça...) sans panier il exploserait et serait fourbu...

Le 4è cheval du groupe a toutes ses dents et bien 100 kilos en trop

Comme pour tout, il faut faire une liste des avantages, inconvénients, ici c'est plus simple et économique et sympa pour les chevaux de profiter d'Ha d'herbe dans la forêt, en groupe, vallonnés, avec des ruisseaux, des cachettes, différentes espèces végétales, des visiteurs sauvages (sangliers, chevreuils) que de rester en piste avec du foin en filets... ils subissent déjà ça l'hiver...

une copine qui a 1 seul terrain a des paddock paradise avec des filets à foin dans plein d'endroits, des clôtures dans tous les sens, pour limiter l'ingestion d'herbe elle ouvre et ferme des portes matin et soir... (et encore sa jument SME a un panier quand même... :(

Lasscalto

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Posté le 08/08/2025 à 10h33

Le panier ne les gênent pas tellement quand ils sont bien habitués, ils interagissent normalement entre eux à te lire ardennesacheval, tant mieux. Et oui ils ont la belle vie en liberté dans ces grands espaces.

Pour les interactions, je pense qu'il s'agissait davantage d'une crainte de ma part alors

Ici l'herbe est vraiment grillée en ce moment donc si la sécheresse continue, Fany devrait maigrir.

Je compte essayer de la laisser dehors tout hiver, j'espère qu'elle va résister aux intempéries, mais c'est un autre sujet.

Par contre au printemps, j'appréhende l'herbe trop riche, c'est clair que ce sera un problème. Le panier sera obligatoire pour son bien. Elle m'avait détruit le easy grazer (super confortable mais pas solide), réussissait à manger avec le Greengard sauf si je le réglais très court (je veux dire bien plus près de la bouche que ce qui est recommandé), le Thinline était pas trop mal mais en voulant en acheter un sur le bon coin je me suis trompée sur la taille car il taille grand. Bref j'ai un peu de temps devant moi mais courant avril jusqu'en juillet je lui en mettrai un. Si on veut les laisser au pré, c'est la seule solution

Frederique3560

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Cushing + fourbure, vie au pré ou paddock ?
Posté le 08/08/2025 à 14h49

La gestion du surpoids des chevaux commence par les laisser maigrir l’hiver.

L’organisme est programmé, surtout chez les chevaux de race +ou- rustique , ou type ibérique, shetland, fjord et j’en passe .. , pour stocker aux périodes où la nourriture si abondante en prévision des jours de froid, raréfaction des ressources.
Le problème avec les chevaux domestiques c’est que le propriétaire voudrait que son cheval ait un poids identique toute l’année.
Ça c’est possible et souhaitable pour un cheval de sport ( sport : je veux dire un vrai sportif, pas notre bon cheval d’amateur qu’on a tendance à vouloir gérer comme s’il se préparait pour les prochains JO ), qui a une ration calculée en fonction de ses besoins énergétiques importants et un mode de vie qui même au pré maintien une dépense calorique intense.

Bref, dans la nature aucun animal n’a un poids stable au fil des saisons et également selon ses besoins d’entretien selon son stade physiologique ( gestation, allaitement, croissance, activité de reproducteur, déplacement plus ou moins accru pour la recherche de nourriture, stress environnemental comme la présence d’un prédateur etc etc …

Vouloir à tout prix, sauf risque vital, tout contrôler c’est typiquement propre à l’espèce humaine , enfin plus ou moins selon les individus !

Chez moi, de façon empirique et en accord avec les vétérinaires, un gros qui va bien on lui fiche la paix.
Mes « gros « passent au pré après un dégrossissage faut par les autres.
Ils sont peu ou pas complémentés, c’est leur indice corporel qui me donne le signal.
C’est tout, depuis 25 ans, tous âgés et toutes races.
Le seul fourbu que j’ai eu à gérer, c’est un qui est arrivé comme ça.
Fourbure déclenchée lorsque subitement il a révélé un cushing : tout d’un coup, fourbure et hirsutisme à l’entrée de l’automne, sans signes précurseurs.
Il vit normalement depuis, sous surveillance, sans rechute car comme 98% des fourbures, la cause n’est pas alimentaire mais métabolique : son cushing est traité avec une excellente réponse au médicament.


La restriction alimentaire a des incidences invisibles et comme chez l’humain l’effet rebond c’est le stockage à outrance par peur de la restriction.

Voilà, c’est juste des éléments de réflexion pour dédramatiser un peu et éviter la grossophobie .

Lasscalto

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Posté le 08/08/2025 à 17h36

frédérique3560, ce que tu dis donne à réfléchir, merci d'apporter un autre point de vue

En effet mon maréchal ferrant m'avait dit un jour que le surpoids n'était pas là seule cause de fourbure et que certains chevaux pourtant beaucoup trop gros n'en déclaraient jamais

Cela dit au printemps, chez nous ils se rendent presque malade à trop manger quand ils sont dans des prés avec de l'herbe trop riche : diarrhée, etc. Leur instinct ne leur dicte pas vraiment ce qui est bon pour eux, en tout cas à court terme.
Après selon l'endroit où on est situé, l'herbe est peut-être un tout petit peu moins abondante et riche ce qui explique des manières de gérer les choses différemment ?
Et tout dépend aussi de la taille de la parcelle et du nombre de chevaux. Là où je suis cette année, ils auront beaucoup trop d'herbe, tandis que dans mon écurie précédente je n'avais pas besoin du panier.

Par contre je trouve que quand on monte son cheval régulièrement, s'il est en surpoids c'est quand même pas l'idéal. Même si c'est pour le loisir, on le sent il a moins de souffle et il y a des activités que l'on ne peut plus faire pour ne pas trop fatiguer les tendons et les articulations. Et l'hiver c'est pareil s'il est anémié, je préfère l'aider un peu pour qu'on puisse faire un peu de sport toutes les deux sans soucis. Mais dans dans le cas de chevaux moins souvent montés ou plus résistants, je pense que ce que tu dis se tient.

Mais c'est sûr qu'il y a plusieurs bonnes manières de faire, heureusement d'ailleurs, et à nous de faire nos choix pour proposer une vie agréable à nos chevaux

Frederique3560

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Posté le 09/08/2025 à 01h44

lasscalto

Au passage à l'herbe la diarrhée c'est dû a l'adaptation du microbiote.
Le changement alimentaire se prépare par une mise à l'herbe progressive.

Aucun cheval ne sait ce qui est bon pour lui, c'est une légende.
Sinon ils ne s'empoisonneraient pas ! Ou ne se rendraient pas malade a se gaver de glands ...

L'alimentation est rarement la cause d'une fourbure, c'est le cas du cheval qui s'échappe et rentré dans la graineterie et mangé de l'aliment toute la nuit.

J'ai des chevaux de sport à niveau très honorable, amateur de 1/élite, qui sont au pré sans restriction et l'hiver au foin a volonté.

Le manque de souffle c'est pas un problème de poids, c'est une gestion de la mise en condition.

Un cheval qui travaille ( même être monté tous les jours ne veut pas dire que c'est du travail ), va développer une masse musculaire et perdre du gras , mais attention pas obligatoirement du poids.
L'aspect visuel du cheval va changer dans ses proportions mais le muscle ne pèse pas moins que la graisse , 1kg c'est toujours 1kg.
Des abdos remontés contre un ventre bedonnant, une ligne du dessus remontée avec un dos sui se tient, les épaules musclées contre des épaules plates , une encolure massive et un portail éclaté contre une encolure avec un chignon etc etc

Un cheval farci de boules et de plaques de graisse va fondre s'il a une vraie activité physique régulière, mais c'est un vrai investissement en temps et en régularité.
Effectivement c'est plus simple de réduire l'alimentation mais tu ne vas pas pour autant l'avoir en meilleure condition physique.

Le poids qu'il perd en hiver ne va pas l'anémier !
C'est en 1er dans le gras qu'il va puiser les calories manquantes, et même un cheval maigre n'est pas forcément anémié.
Si effectivement il te semble que l'hiver il perd trop , c'est bien la preuve que c'est un ventre d'herbe et que le cheval n'est pas un vrai obèse :
15 jours au sec et ils dégonflent tous !

Le foin à volonté ça revient au même que l'herbe à volonté, il mange autant.
Selon les conditions météo et la qualité du foin, à activité égale, le cheval va maigrir ou pas.
Donc si l'hiver on compense les calories supplémentaires qu'il brûle, le cheval ne maigrit pas, et quand il se retrouve avec un fourrage frais plus riche il grossit, et ça de plus en plus chaque année. Pour réguler il doit maigrir ( raisonnablement) l'hiver.

Pour que sur du loisir le poids arrive à restreindre l'activité il faut vraiment être sur un cheval obèse.
Dans ce cas augmenter l'activité régle le problème.

Tu peux voir des photos des chevaux de loisirs sur la page de l'écurie.

Bref tout ça pour dire que c'est pas si grave s'il grossit a certaines périodes, il faut voir a l'échelle de l'année.

Et pour les chevaux qui ont un trouble métabolique qui pose problème ( parce que ce n'est pas forcément le cas, beaucoup vivent avec, sont gras et ne présentent pas de pathologie) il faut surveiller et trouver la juste mesure. Le panier est un outil, pour moi en dernier recours.
Ça me désole de voir autant de chevaux le porter sans réelle nécessité.

_elven

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Posté le 09/08/2025 à 12h20

Petit retour d'expérience pour ma part. Ma jument a été diagnostiquée à 18 ans Cushing + SME. Non pas suite à une fourbure mais à une légère baisse de forme.

Elle avait toujours été trop bien portante, au pré H24. Et elle avait un panier Greenguard H24 au printemps. J'arrivais avant ses 18 ans à la maintenir comme ça. Et elle m'avait déjà fait des crises de fourbures mais que j'ai toujours réussi à anticiper très tôt (globalement pouls digité et une très légère sensibilité sur les cailloux, pas de position campée (sauf une fois mais condition particulière)).

Malgré une gestion au cordeau et la prise de Prascend, je n'ai pas réussi à la laisser au pré H24. Avec le panier, elle décollait. Et sans le panier, j'avais des prémices de fourbures (pouls digité etc...).
Elle est maintenant en pré/ box et cela semble lui convenir. Elle a du bon foin à volonté la nuit, de l'herbe au pré (mais pré surpaturé avec peu d'herbes) et une alimentation sans céréales et la plus faible en sucre. Elle a retrouvé des taux Cushing SME "normaux". J'ai arrêté le Prascend et je suis passée à l'Hilton Herbs cushing. A voir dans le temps mais ça fait 2 ans que j'ai changé et ça se maintient.

J'aurais sincèrement aimé la laisser au pré H24 ou trouver une pension Paddock Paradise / ecurie active mais ça n'existe pas dans ma région à moins de 50 min de route (et elle a d'autres pathologies qui nécessitent de temps en temps des soins quotidiens). Et les prés par chez moi sont tous surpâturés et azotés chaque année : bref bien trop gras pour ma jument.

Édité par _elven le 09-08-2025 à 12h21



Lasscalto

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Posté le 09/08/2025 à 13h37

frederique3560 ce que tu as dit est bien vrai pour le cas de ma ponette, elle paraît énorme lorsqu'elle est au pré, mais si je la retire du pré elle dégonfle très rapidement, en environ deux ou trois jours, et paraît beaucoup plus mince !

C'est vrai que dans son cas on dirait que son aspect est davantage dû à une accumulation de fibres et d'eau, que d'un vrai stock de graisse, mais peut être que cet état la fatigue ?

J'irai voir la photo des chevaux de ton écurie, ma monitrice fonctionne pareil et certains chevaux de sport de ses élèves paraissent ronds alors qu'il gagnent en 115 très souvent, une SF notamment, d'autres qui ont un tempérament plus nerveux au quotidien vivent aussi au pré mais restent maigrichons et on besoin de rations en plus. Ils sont tous différents !

Ne culpabilise pas _elven, je pense que tu prends bien soin de ta jument et je ne crois pas du tout qu'elle soit malheureuse de rentrer au box la nuit, les chevaux s'adaptent et ils aiment souvent la routine et suivre le groupe. Pour peu que d'autres chevaux suivent ce rythme en même temps qu'elle, il n'y a pas de raison qu'elle soit malheureuse (sauf exception d'un cheval qui ne supporterai pas le box).
Est-ce que tu peux encore la monter un peu ?
Je me demande dans quelle mesure l'exercice est bénéfique pour les chevaux qui ont ces pathologies et quelles activités sont à privilégier ou à éviter.

Frederique3560

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Posté le 09/08/2025 à 14h57

_elven chacun trouve les compromis qu'il peut.

Je rebondis juste sur les prés :
- surpâturage : donc normalement peu d'herbe disponible, et ce qui résiste ce dont des vivaces envahissantes et beaucoup de zone de refus
- azoté : l'azote booste le redémarrage de l'herbe et son effet est très ponctuel sur la pousse.
Avec une mise à l'herbe raisonnée au printemps, c'est à dire avec une adaptation progressive, pas plus de risque que sur une prairie naturelle qui a une belle repousse .

J'ai peut être oublié un paramètre qui pose problème, n'hésite pas à préciser pour la culture personnelle.
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