addalia
Après ça c’est hyper personnel et c’est en fonction de ton ressenti
En y réfléchissant, j’ai acheté Ungaro dans un contexte un peu similaire, il avait été vendu une première fois à ses 2 ans, l’éleveuse voulait le garder mais suite à des soucis financiers elle a dû vendre la majorité de ses chevaux.
Il a été vendu à une cavalière des écuries qui l’a revendu à ses 5 ans, dans un contexte un peu similaire. Clairement pas par choix mais par obligation.
L’éleveuse je suis toujours en contact avec elle, je suis resté 10 ans dans ses écuries, elle a très souvent des nouvelles et elle a pu dire qu’elle était contente de la vie que je lui ai offert.
La seconde propriétaire ça a été très difficile pour elle, elle ne voulait clairement pas le vendre et encore moins l’avoir sous le nez, elle ne voulait pas de nouvelles et n’a pas toujours été très sympa avec moi suite à mon achat. Le mari de la gérante lui avait un peu forcé la main pour qu’il me soit vendu et reste aux écuries.
Mais je peux comprendre que ça ai été dur pour elle !
Elle pour le coup je n’ai plus de contact depuis plusieurs années.
Fino a été vendu une première fois à ses 3 ans donc par la manade qui l’a fait naître, j’ai retrouvé le contact de la fille, elle était « contente » d’avoir des nouvelles mais sans plus, je pense qu’ils font naître tellement de poulains que ce n’est qu’un parmis tant d’autres.
Il a eu le même propriétaire de ses 3 à ses 10 ans
Qui l’a vendu pour un changement de vie complet, mais il me l’a vendu parce qu’il connaissait la famille de mon conjoint, clairement sinon il serait resté chez sa mère. C’était pas une nécessité comme toi, mais pas un souhait non plus. Il est actuellement en Australie, mais je lui envoie régulièrement des nouvelles et me demande souvent si quand il reviendra il pourra venir le voir !
En tant que propriétaire vraiment ça ne me pose aucun soucis de donner des nouvelles ou que les propriétaires précédents viennent les voir ! Au contraire !
Je comprends que ce soit ultra dur de les voir avec une autres personnes, mais je ne trouve pas ça intrusif.
Et franchement je trouve ça ultra courageux, je n’aurai jamais pu vendre Ungaro, des fois on en parle, si un jour je devais en vendre un ou 2, ça me déchirerai le cœur et clairement je préférai tout vendre qu’eux, mais je suis lucide je sais que Fino et Bolivar partiraient avant Ungaro.
Gamine mes parents avaient aussi rencontré des difficultés financières, notamment à cause de soucis de santé de ma mère. Mon père m’avait annoncé la vente d’un de nos chevaux, je crois que c’est la seule fois de toute mon adolescence où j’ai tapé une crise, suivit d’une colère froide ou je ne les calculais plus (mes parents) je l’avais tellement mal vécu que mon père avait trouvé d’autres solutions et garder les deux … je préférai me priver de tout plutôt qu’il en vende un !