L’équitation sportive a débuté au 19ème siècle en Grande-Bretagne par les célèbres chasses à courre, steeple-chases et point to point qui consistaient à atteindre un point le 1er en pleine campagne donc en franchissant haies, fossés, murs, passages de route pour aller le plus droit donc le plus vite possible.
Vers 1890, des obstacles naturels commencèrent à être groupés sur des terrains clos.
Vers 1900, les concours de puissance faisaient fureur : en 1902, un américain passa 2,40m et en 1912, un français franchit une rivière de 7,50m.
Après la guerre, vers 1920, les 1ères épreuves de dressage furent créées et les concours hippiques se diversifièrent :
Les parcours de chasse comprenaient des parcs à moutons (avec de vrais moutons !), des gués avec des canards attachés qui battaient des ailes, des ponts, des passages à niveaux…
Les obstacles de grands prix étaient extrêmement variés : barres de 5 à 25 cm de diamètre, variations des hauteurs des obstacles sur un même parcours (entre 1,40 et 1,80 m), barrières, oxers de 2m de large montants, carrés ou à l’envers, haies, banquettes, fossés de 2 à 3m de large…
Dans les combinaisons, les distances étaient de toutes sortes, les chefs de piste ne mesuraient pas ! Seuls les cavaliers très talentueux pouvaient se sortir de ces difficultés.
Le capitaine Clavé fût le 1er à appliquer le principe du contrôle permanent. On parlait à l’époque d’ « intervention ».
Quelques obstacles de la préhistoire :
Après la 2ème guerre, la cavalerie montée de la plupart des pays fût dissoute ou fortement réduite. Les cavaliers civils se firent alors une place dans les internationaux.
Le 1er champion du monde, en 1964, Paco Goyoaga s’amusait à l’entraînement, à faire à volonté de 1 à 7 foulées sur un double de verticaux à 9,50m !
Après 1950, le secrétaire général de la FEI déclara qu’ « il en avait assez de voir gagner les cavaliers adroits » et voulait que la notoriété des chevaux d’élevage ne dépende pas que du cavalier qui les monte. Il y avait là, bien entendu un intérêt financier…
De nouvelles règles ont donc été mises en place : distances imposées dans les combinaisons, suppression des obstacles naturels, de la diversité des barres et des différents types d’obstacles (seule variation : le vertical et l’oxer), suppression des parcours de chasse et des puissances, hauteur constante de tous les obstacles du parcours, diminution du temps imposé pour empêcher les cavaliers de trop préparer et travailler leurs abords…
Les instances officielles voulaient voir le cheval sauter et non pas juger de la qualité du cavalier toujours dans le but de faire se développer l’élevage et faire marcher le commerce.
Heureusement, les meilleurs cavaliers gagnent toujours plus
que les moins talentueux même si c’est moins systématique.
extraits choisis d'après la biographie d' Orgeix.