Je pense que parfois, il faut savoir ne pas attendre l'état.
On sait tous qu'il se bouge très rapidement si par exemple le secteur bancaire est destabilisé... mais pour lancer une aide de grande envergure, on traîne un peu plus les pieds, et on compte peut être sur la sensibilité des citoyens.
Il y a un pays qui perd plus de 1% de sa population en 10 minutes.
On peut effectivement se dire "c'est à l'état de se bouger", et je ne ferai rien avant qu'il ne le fasse, ce n'est pas illogique.
Sauf qu'il y a des moments ou il faut se lever avant les autres, ne pas attendre, ne pas être passif, parcequ'en attendant, des milliers de familles souffrent et ont besoin d'une aide urgente.
Les organisations qui vont aller sur place pour aider la population pourraient aussi se dire : c'est à l'état de le faire, il pourrait avoir une unité spéciale d'aide aux victimes des catastrophes mondiales.
Mais je crois qu'il y a des gens qui n'ont pas envie d'attendre une structure un peu lourde comme l'état. Ils savent que lorsqu'il y a urgence, il faut aller vite. Ils savent qu'il y a des endroits dont tout le monde s'en fout même si des gens y meurent de faim etc...
alors ils décident de monter des organisations d'aide, et celles-ci marchent en grande partie grace aux dons des citoyens.
Je comprends la logique de ton discours, mais je préfère ne pas attendre l'état, et aider ceux qui sont très réactifs dans l'urgence et qui ont besoin de financements privés pour fonctionner. Parcequ'in fine, ce sont eux qui vont faire le travail. Et je pense que dans un tel cas, il faut penser en priorité aux victimes.
Concernant "la terre qui nous rend ce qu'on lui fait" why not...
c'est une façon de voir les choses que j'aime bien, interpréter une catastrophe au dela de ce que tout le monde voit. En tirer des leçons
