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Cheval exclu de la consommation
Posté le 21/04/2010 à 18h45
mhm63
Posté le 21/04/2010 à 18h45
La mention « exclu de la consommation » ou « exclu de la consommation humaine » ne concerne QUE les animaux soumis à des traitements médicamenteux les rendant impropres à la consommation, et non les animaux possédant des propriétaires au cœur tendre.
Si vous ne voulez pas que votre cheval, sain de corps, soit abattu puis consommé après sa mort, une seule solution : le conserver jusqu’au bout, et le faire euthanasier vous-même en fin de vie. En cochant la case « n’est pas destiné à l’abattage pour la consommation humaine (exclu définitivement) », vous ne vous assurez pas de sa fin de vie … et vous COMMETEZ UN FAUX EN ECRITURE.
C’est logique : en vendant le cheval, vous cédez la totalité de votre droit de propriété, y compris pour son devenir, il n’y a pas de raison « légale » de garder un droit sur son avenir si vous en cédez la propriété. Comme pour … une voiture, ou une bicyclette, ou des patins à roulettes … (Désolé, en droit, le cheval est une « chose »). L’acheteur, lui, acquiert la pleine propriété du bien, il en fait ce qu’il veut.
Si vous êtes victime d’un propriétaire précédent, qui a abusivement coché cette case, il y a une solution : un certificat vétérinaire attestant que le cheval ne subit aucun traitement, adressé au SIRE avec une lettre d’explication et un chèque de 10 € (pour les frais de traitement, je pense). Une commission se tient alors, pour décider du devenir de cette mention. L’adresse du SIRE est au dos de votre carte d’immatriculation, le N° de téléphone (pour vérification, si vous en avez besoin) est le : 08 11 90 21 31.
Un mot sur le refus de l’hippophagie : c’est une aberration, tant économique que pour le devenir de l’élevage équin : manger de la viande de cheval, c’est permettre un développement de l’élevage en s’assurant d’un débouché à la sélection des jeunes et en fin de vie. Pour le dire clairement : Si on mangeait autant de viande de cheval que de viande de boeuf, il y aurait autant de chevaux qu’il y a de vaches dans nos campagnes. Ca fait réfléchir, non ? J’en parle à mon aise, moi qui ne mange plus de cheval depuis plus de 35 ans, depuis qu’Esculape est parti à la boucherie …
Enfin, ma petite histoire pour conclure : j’ai été victime d’une de ces propriétaires indélicates, qui m’a vendu un cheval avec des sautes d’humeur irrépressibles : quand je l’ai essayé, il était dans un bon jour, depuis c’est selon … la lune ? Toujours est-il que pour s’assurer du devenir de son cheval chéri,-enfin, chéri … mais pas au point de le garder ( !!!)-, elle a coché la fameuse case. Ce cheval est dangereux, raison vraisemblable de sa vente. Depuis, pas moyen de la joindre. Et moi, je n’ai pas les finances pour conserver celui-ci et en acheter un autre … je refuse de le vendre à un cavalier, vu les risques … alors, je fais quoi ? Braves gens, vous vous cotisez pour me le racheter et lui éviter une fin tragique (qu’il aurait aussi, si j’avais les moyens de l’euthanasie) ?