galilea a écrit le 23/08/2012 à 16h50: |
|  | J'ai une formation de photographe et de graphiste, je vois bien de quoi tu parles pour le NetB argentique qui se travaillait (on appelait ca maquiller) en chambre noire.
J'ai dis que je souhaitais travailler mes photos le moins possible.
Pas ne pas le faire du tout.
Juste ce qui me semble être propice au N&B, souvent, ce sont des travaux posés, donc j'ai le tps de me caler en N&B.
Ce que je prends en couleur, je le laisse en couleur.
C'est un choix. :) |
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Humm, si je peux me permettre, en numérique, je fais le même taff qu'en argentique sur la construction de mes noir et blancs (merci Ligntroom) en BEAUCOUP plus rapide et souple.
Je m'explique:
- concernant l'exposition, sans maquiller, je faisais comme Nori l'indiquait, des essais d'exposition par bandes sous l'agrandisseur (en gros, à chaque top, disons 2 secondes, je virais un cache de mon papier). Ça permet d'avoir le meilleur résultat sur papier. Si tu n'aimes pas ça, faut bosser en diapos, là, pas le choix, y'a pas de boulot possible avec du réversible
- concernant les contrastes, les corrections apportés pour «dégriser» un noir et blanc: avant, on avait des filtres jaunes, rouges, verts, bleus… et il fallait imaginer dans le viseur la qualité de rendu en noir et blanc. Donc, plusieurs essais pouvaient être utiles, et beaucoup de temps passé à jouer avec les filtres Cokin. Maintenant, tu peux appliquer une 12aines de filtres colorés à ton noir et blanc, et regler leur degré de teinte: c'est HYPER confortable!
Franck, tellement attaché à ses Ilford et TMax que j'en ai toujours des rouleaux 35mm et 120 prêts à sortir du frigo

le grain argentique, c'est tellement plus beau que le «grain» numérique…