Hier, petite séance de travail d'une demi-heure la matin, pour travailler la direction à pied, les cessions de nuque et le déplacement des épaules, puis des hanches, on a même réussi deux pas de déplacement latéral, mais je ne suis pas sûre qu'elle s'en soit rendue compte
!
Et l'après midi, belle balade à pied "en famille", de deux heures ! On était tous crevés après mais il faisait tellement beau que ç'aurait été dommage de ne pas en profiter.
Un peu fofolle au début, comme toujours : trop contente de partir en promenade, elle râle quand je lui demande de rester à mes cotés, genre "je remue la tête en vrille", prémice généralement à un saut sur place en l'air comme un cabri. Bon maintenant, je connais le truc alors quand elle commence sa vrille, je râle un coup et ça passe. Parce que hein, j'ai mes pieds à coté quand même
A mi-chemin, elle a eu un coup de mou (bah oui, mémère, faut pas se cramer au départ quand on doit devenir un cheval de randonnée
), alors elle s'est placée derrière moi, genre gentil cheval qui suit le leader, du jamais vu !
J'ai cru que j'allais devoir la porter
Mais bon, je suis fière d'elle, elle a été sage et a eu des peur "raisonnables".
Pour répondre à ta question,
Margaux, sans avoir vu Tequila, ça va pas être facile. Déjà, est-ce qu'elle est comme ça à pied ? A-t-elle vu un dentiste et un ostéo ?
Plusieurs explications sont possibles. Les premières : physiques : dents de loup, mors un peu long, qui tape dans la bouche, mal au dos ... doivent être éliminées avant toute chose.
Ensuite, sur le plan de l'éducation : elle débute avec un mors sans doute, donc il se peut que de cette manière, elle cherche comment se débarasser de ce truc qui l'empèche de bouger la tête comme elle le souhaite. Il est peut être un peu tôt pour lui demander des cessions de nuque monté. Passer de l'équilibre horizontal d'un poulain à un cheval abaissant les hanches et cédant dans sa nuque, prend des années, ne soyons pas trop gourmands. A pied, par contre, tu peux lui apprendre à céder quelques secondes, en relâchant tout de suite largement, afin qu'elle comprenne que cette gène ne sera jamais que temporaire. Bref déjà, lui donner confiance dans le mors, en ayant éliminé toutes causes physiques.
Travaille d'abord beaucoup les flexions d'encolure, qui doivent devenir ultra légères. Quand c'est bon, tu commences par lui demander une très légère flexion d'un coté, puis, en gardant ta flexion, lui demander la même chose de l'autre. Elle devrait céder dans sa nuque un très court instant : relâche aussitôt tout d'un coup, comme si les rènes te brulaient les mains ! Puis recommence un peu plus tard. Ne lui demande pas de tenir la position, si tu l'obtiens un quart de seconde, c'est déjà un progrès. Plus tard, quand elle aura compris que ça ne dure pas et qu'elle n'appréhendera plus, tu pourras lui demander de tenir la position un peu plus longtemps, petit à petit.
Pour ma part, je n'envisage pas le mors au départ de son débourrage. Je la travaille en licol étho à pied, et prépare tout pour une première monte en licol également, d'où la direction, les flexions, cessions en licol et beaucoup de voix. Elle commence à répondre à bcp d'ordres, ce qui facilite grandement l'apprentissage : marche, devant (pour marcher droit), gauche, droite, wow, pousse-toi (pour déplacer les hanches), en bas, pour lui mettre le nez au sol, "ton nez" pour les flexions d'encolure, "cric crac" pour les cessions de nuque ... sans oublier "bravo" quand une carotte vient récompenser un bel effort. C'est pratique car quand j'introduis un truc nouveau, je l'aide à trouver la bonne réponse en la guidant de la voix !
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Non ton cheval est superbe et tronion!
)
mais bon il est genial sinon!!
