54dom a écrit le 14/03/2011 à 22h07: |
|  | contacte Catherine Castel , elle pourra t'aider
voilà son adresse email :catherine.castel@free.fr |
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Merci 54dom, et merci Orphelia60 pour le mail. Pardon pour le retard, mais j'étais en déplacement.
Oui, un cas d'encastelure sévère comme on le devine sur les photos réclame des gestes de maréchalerie adaptés. Lorsque c'est le cas, l'évolution est manifeste, mais en général assez lente. Et, dans certains cas, il est difficile de dépasser un certain degré d'encastelure.
C'est la raison pour laquelle j'ai été amenée à réhabiliter de très vieilles recettes d'onguents pour les sabots, précisément pour un cheval qui ne pouvait plus marcher, tellement ses 4 sabots étaient resserrés de la sorte. Il s'avère qu'avec cet onguent, que j'ai appelé "
onguent Tradition n°1 ", on obtient une très nette amélioration de l'élasticité de la corne, très rapidement. Bien sûr, cela va dépendre du cheval, et de l'intensité des applications. Mais il arrive que l'on atteigne l'élasticité et la consistance d'un pneu. Dans ces conditions, et même avant d'en arriver à ce degré d'élasticité, non seulement le petit pied se trouve immédiatement plus à l'aise, et on le voit car il pousse sur la paroi de l'intérieur, comme ici :
mais, également, la corne se prête bien plus facilement aux divers effets qu'on pourrait donner par la ferrure. Ce qui permet d'élargir les sabots bien plus rapidement qu'on pourrait le faire sans cet onguent.
Le film d'un travail de ce type fait sur un trotteur
est visible ici et sur les 3 pages suivantes.
C'est le principe du travail qu'on fait pour des pieds serrés, ou simplement des parties de pieds serrés. Ensuite, il faut adapter, bien sûr, les gestes et les applications d'onguent Tradition n° 1 - et n° 3 pour prendre le relais - en fonction de chaque cas, et des conditions alentour : âge et souffrance du cheval, race, emploi, disponibilité du maréchal, du soigneur, etc. C'est donc toujours un cas d'espèce et c'est pourquoi il me faut toujours un jeu de photos très complet, ainsi que pas mal d'informations, pour pouvoir guider le mieux possible chaque propriétaire.
Mais, en pratiquant ainsi, on peut obtenir des résultats très performants, comme par exemple, chez un cheval de 15 ans, victime d'un pied bot depuis sa naissance, faire en sorte que ce pied retrouve la forme et l'aspect de l'autre en 1 mois (de soins
très intensifs, tout de même). Dans le cas de chevaux ibériques, où c'est effectivement une tendance souvent innée, je conseille de procéder à des corrections plus progressives - mais qui n'en sont pas moins réelles, bien sûr. Comme toujours, le choix du protocole est à déterminer en fonction du cas à traiter.