Reconversion professionnelle dans le cheval?

je n'ai pas tout lu, je m'en excuse. J'ai pu voir quelqu'un parler d'un petit salaire de 1400€, attention, dans le monde de l'équitation c'est un gros salaire...
Un ami cavalier se voit proposer un poste avec un salaire de 1400€ c'est une super offre!

Ce qu'on m'a toujours dit c'est que pour faire un métier dans le monde du cheval il faut soit être riche avant soit être super doué!

A vous de voir...

Merci à tous pour vos avis.
j'ai réfléchi et vos réponses éclairées m'ont bien aidées.

je connais pas mal les contraintes liées au cheval car ça fait 23 ans que je vais soigner mon cheval chaque jour quelque soit le temps. Je l'ai toujours eu à la maison et les contraintes avec. j'ai passé pas mal de temps dans les écuries étant jeunes...Mais ce n'est pas pareil quand il y a plusieurs chevaux; quand ça devient autre qu'un loisir et que les finances entrent en compte. Il faut s'en sortir, et ça c'est effectivement sans doute difficile.

J'ai changé quelques méthodes de travail avec mes élèves et me sens déjà mieux, je crois que j'aime quand même trop mon métier pour le laisser tomber...Même si les gosses sont parfois...grgrgr; une lueur dans leurs yeux, un sourire de satisfaction...ces "riens" me donnent quand même la foi chaque jour.
C'est vrai que, comme beaucoup,les pressions sont de pires en pires et nous remettent en question parfois douloureusement, mais il n'y a rien de rose partout. Mon conjoint a eu peur de perdre son boulot, et là j'ai réalisé que je ne pouvais pas risquer le mien.
Il nous a permis d'avoir notre maison tant espérée, d'entretenir nos deux chevaux, d'élever notre fille...
Par contre, je garde des projets dans les chevaux dans un coin de ma tête, et me concentre pour le moment à m'occuper des deux miens au mieux. C'est déjà une chance...et beaucoup de bonheur...

Mais vraiment merci à vous, j'ai trouvé très enrichissant ce partage des points de vue et expériences, on ose parfois pas assez en parler, et on est un peu tous tiraillés entre nos rêves et nos réalités, la raison et la passion..reste à trouver l'équilibre pour vivre au mieux la seule vie qu'on a!

Bonjour ! à ta réflexion je soumets mon expérience : je suis éduc dans un foyer d'enfants à caractère social depuis 30 ans !!!. Boulot passionnant mais des pressions de partout . Fin 2008 , burn out professionnel ! je demande un CIF et fais une formation pro en équit étho chez E de Corbigny . Là , fallait s'accrocher mais j'étais à fond, j'avais retrouvé mes forces vitales !au bout de 10 mois je sors avec "un 2ème métier" , je prends un 80% et commence qq interventions suffisament pour me dire que c'est ça et vraiment ça que je veux faire et que je m'y épanouis réellement mais vraiment pas suffisant pour faire face aux xxx factures à régler style impots ,ou coup de main à mes grands enfants etc . Donc je continue mon travail d'éduc mais comme j'investis psychologiquement ailleurs c'est de plus en plus dur et de plus en plus épuisant !!! l'activité n'a pas encore bien démarrée pour que j'en vive (réticence des clubs face à l'équit étho , contexte économique difficile ...)Voilà , je dirais donc que ce n'est pas simple mais je ne regrette rien et serais plutot encourageante pour toi à condition de rester lucide et de ne pas attendre d'être trop dans la fuite de ta situation professionnelle actuelle . cordialement !!!

Une petite parenthèse pour Céline 66 qui est éduc comme moi : beaucoup de ponts entre le travail avec les chevaux et celui d'éduc : patience à toute épreuve , décomposition des apprentissages , habitude de se "mettre à la place de l'autre", empathie, observation , habitude d'anticiper , d'avoir le regard partout ,et..... de galèrer financièrement ( sourire !!!! )

Je ne suis pas vraiment dans le même cas, mais aprés beaucoup d'hésitation et de reflexion la question ne se pose plus, je travaillerais dans le monde du cheval malgrès tous ce que cela implique, auyant travaillé en élevage et en club je sais ce que ça représente et je suis prête a assuer tous ça.

Je ne me vois tout simplement pas me contenter de mes chevaux aprés le travail, j'ai besoin d'eux tous les jours, quel bonheur de se lever même a 5h30 en sachant qu'ils vous attendent pour le repas =)

Je débute à peine dans la vie active, je n'ai pas d'enfant et pas d'attache particulière c'est vrai que c'est plus simple quand on est seul.