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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 25/04/2017 à 21h36
Rose25, je parle d'expérience : deux fils jumeaux de 37 ans, deux beaux-enfants de 36 et 34, quatre enfants de 31, 29, 24 et 16 ans. Y'a que la petite dernière qui n'a pas de "moitié", tous les autres ont ramené leur "pièce rapportée" à ce joli édifice qu''est notre famille. (+ un bébé récent !). On habite tous ensemble le même corps de ferme. (Enfin non : le corps pour les deux parents + La Petite et tout ce qu' on peut mettre en commun, dans chaque dépendance de chaque côté on a fait 4 gîtes de 80 m2 chacun , un pour chaque grand). Ça a pris de temps, pas loin de 10 ans. Des rires, des tonnes de fous-rires. Des larmes oh oui, des seaux !! Des engueulades mémorables et d'immenses réconciliations. Pour vivre tous ensemble il faut que chacun y mette du sien, et ne pense pas qu' à lui ou elle. Les grandes décisions se prennent autour de la table....les grosses bouffes aussi !! Au CE aussi, on a des jean-la-flemme. Des yaka, yapuka, yfautqu'on.... Mais il y a un règlement intérieur tout bête qui, en dehors des règles primordiales de sécurité, dit que chacun doit mettre la main à la pâte, et aussi que l'on doit tous se respecter, bipèdes et quadrupèdes. Certains diront qu''on est des "bouseux" parce qu' on est des une campagne un peu loin de la ville (environ 30km). C'est une réflexion qu' on m'a faite une fois. J'ai demandé à ce monsieur de la ville de reprendre son véhicule rutilant et de ne jamais revenir. Sans crier. Sans me fâcher. Avec une extrême politesse. Mes 155 cm ne lui faisaient pas peur, mais le ton, le regard et l'aplomb lui ont fait tourner les talons. Il ne faut pas se fâcher (sinon la voix part dans les aigus et on perd toute crédibilité), il faut respirer, baisser la voix (dans les graves, mais monter un peu le volume), et s'ancrer les pieds ds le sol. Surtout si on a raison.