queshon a écrit le 17/06/2011 à 22h38: |
|  | Moi c'est un peu comme toi Vicouille, je pioche par si par là et je fais surtout beaucoup beaucoup au feeling suivant la réaction de mon bébé . J'aime pas avoir un programme a suivre pour tel ou tel exo, telle ou telle situation, ...
D'ailleur il m'en apprend beaucoup plus que moi je pourrais lui en apprendre
Mais c'est bien de voir diverses approches de diverses personnes .
Je ne juge personne |
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Les chevaux ont cette faculté de nous renvoyer totalement nos émotions !
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Koura elle m'oblige à me torturer un peu les méninges
En fait, je dois faire super gaffe en ce qui concerne la longueur du boulot.
Déjà, une séance toute bête, montée, je perds hyper facilement sa concentration. Je dois beaucoup la solliciter, mais en même temps faire beaucoup de pauses. Quand je vois que ça va vraiment pas et que je n'ai aucune attention de sa part, hop, pied à terre, travail à pied, je remonte, je fais pendant 5 mn ce que je viens de faire à pied, je descends et balade en main. Enfin ce n'est qu'un exemple, ça dépend des jours.
Après, ça marche aussi à "long terme". Par exemple, si je fais le même type de boulot 2 jours de suite (pas un boulot précis forcément, mais par exemple 2 jours de suite de travail à pied, ou 2 jours de suite de séance montée "détente"), en général la première ça va nickel, mais la seconde je la sens moins motivée.
Elle m'oblige à être super inventive, et c'est pas toujours facile... ^^ |
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ha oui, je suis également une torturée, mon homme en a ras le bol d'ailleurs car je fais que ça: réfléchir, comportements, lire... lol je vis et réfléchis cheval
ça révèle quelque chose sur toi cette concentration difficile à garder. Mais les chevaux sont dans l'instant présent et se concentrer et être constant n'est pas du tout quelque chose de simple ni naturel pour eux. Voilà pourquoi au lieu d'être concentré, ils s'enferment dans un automatisme comme les chevaux de clubs ou de la nouvelle mouvance éthomagique... car trop répéter les choses sans félicitations (pleines et entières j'entends) conduit forcément à une inhibition de l'expression du cheval.
En fait, c'est vraiment le point communs de tous les différents types d'équitation: c'est la répétition systématique des exercices pour préparer la condition physique.
mais pour moi tout passe par le mental qui va façonner le physique. Quand on veut on peut. C'est pour ça que pour tout je soigne le mental, je le préconise toujours... car un cheval qui a les conditions de vie qui lui faut aura le corps pour faire les choses qu'on lui proposera si on prend soin du mental. Et prendre soin du mental, c'est ne pas s'enfermer dans la répétition. Féliciter le mouvement sur l'instant, car le début a été bien, mais pas le répéter car le cheval sait à présent que ce mouvement, c'est bien, c'est bon... Bon pas facile à expliquer...
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Oui c'est vrai que toi tu ne forces pas la situation, c'est à dire que tu vas pas la mettre dans la carrière, lui mettre une bâche sur le dos, etc...
J'ai pas lu tout ton post, mais je sais pas, le fait de la faire passer sur le pont, etc, pour moi c'est aussi une sorte de désensibilisation (plus naturelle, soit), mais tu le fais quand ça se présente en fait? Parce que ok, disons que j'aie un cheval en main, il a peur d'un truc à coté, évidemment que je vais aller lui faire voir et non pas éviter ce "truc qui fait peur" juste sous le prétexte que ça pourrait être de la désensibilisation.
Mais ce que je voulais dire, c'est pour ceux qui amènent la chose au cheval, sans qu'il ait rien demandé ^^
Mais au final, je crois qu'on est d'accord en fait, j'ai peut être juste mal interprété ce que je pensais être de la "désensibilisation" que tu faisais
Et pour répondre à ta dernière phrase, je ressors ma philo:
"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément."
Boileau.
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Oui, c'est ça je ne force pas la situation. ce qu'on rencontrera on le passera ensemble... et autrement les choses qu'on aura pas vu, c'est qu'on doit pas le voir encore. Et je pense que ça marche car quand je vois ma pouliche avoir une piqure et être tranquille sans bouger alors que ça ne lui était jamais arrivé... ou alors aimer se faire doucher en liberté... Bref, des choses m'indiquent qu'elle trouve un intérêt à tout ça et c'est vraiment ce que je recherche et titille chaque fois !
Oui, on va devant les choses qui se présentent à nous... par exemple, sur notre chemin de balade y'a un portail qui a chaque fois fait peur, puis intrigue Urane... Et bien je la laisse s'y intéresser et la félicite de cet initiative. elle va plus loin si elle a envie mais voilà c'est ça laisse le cheval s'habituer...
Ou pareil, Urane est arrivée avec la peur de l'agitation. pas bol à la pension y'a que des gamins qui crient, jouent, rigolent, viennent dans le champs avec leur vélo... Le temps a fait les choses et elle se formalise même plus à présent. Et je sais qu'à présent toutes les situations où il y aura un vélo, ça ne lui fera plus peur... Alors que si j'avais pris le vélo et le gamin, que je lui avais montré, elle aurait senti..etc.. je suis certaine qu'elle aurait continué à avoir peur !
La philo me dit qu'il me reste encore de quoi élaborer, c'est génial