elfik a écrit le 14/05/2011 à 09h36: |
| | Sab t'es sûre de ça?
Moi je pense que c'est juste un réflexe naturel de "j'ai quelque chose dans la bouche, je salive parce que ça active la fonction de mastication". |
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Je vois ce que tu veux dire, mais pour ma part, je pense plutôt qu'il y a gêne. Un cheval résigné crispera juste sa mâchoire et ne salivera pas. Un cheval plus sensible ou plus vert va saliver parce que la présence du mors est gênante (souvent en métal, toujours très peu flexible, et d'une circonférence trop grosse pour être agréable entre les barres inférieures et les barres supérieures ; souvent d'ailleurs, des canons trop gros, couplés à une muserolle, vont être en contact permanent avec les deux barres et complètement anesthésier cette zone, les engourdir totalement).
Des canons fins, bien que plus sévères, ont au moins cet avantage de ne pas avoir un contact permanent entre les barres supérieures et les barres inférieures. C'est pour ça que la salivation s'active moins, car qu'il n'y a pas de gêne.
Je ne suis pas anti-mors, j'aime beaucoup par exemple les mors en aurigan de chez Sprenger, qui en plus sont anatomiques.
Simplement, je suis persuadée à 100% qu'un mors reste toujours quelque chose de désagréable pour le cheval.
J'assimile la salivation du cheval sur un mors à notre salivation quand le dentiste nous demande de mordre dans une compresse de gaze après avoir opéré une dent ou n'importe quoi d'autre. La compresse de gaze, pourtant très souple (mais essentielle pour atténuer les saignements) va être considérée comme "corps étranger et non digeste" par les glandes salivaires qui vont surproduire de la salive.
Le cheval, c'est pareil :) Sauf que lui ne peut pas l'exprimer de façon plus claire que la salivation.