Listoire, il faut trouver une idée pour que les noms ne s'effacent pas et aider la gérante
un feutre indélébile ?
Une petite histoire, pour vous raconter la visite chez la brodeuse. J'ai d'abord cherché sur Décathlon, les pages jaunes, les moteurs de recherche...c'était l'été et très peu de réponses. Enfin, une brodeuse est disponible. Le premier jour, je suis restée 3 h chez elle, où elle m'a reçue ! Nous devions dessiner le logo à l'ordinateur.
J'étais fascinée par la petite pièce entièrement dévolue à la broderie. Il y a un placard de tiroirs pour trier les couleurs de fils : un tiroir de nuances de jaunes, un tiroir de nuance de gris, etc. Les machines sont impressionnantes car elles ressemblent à des machines à coudre type synclair, mais en plus larges, hautes, et surtout, elles concilient plusieurs bobines verticales.
La brodeuse est technologique : elle s'aide de deux écrans d'ordinateurs, et les images coulissent de l'un à l'autre sans transition. Toute image intéressante, collectée sur le net, peut glisser sur un logiciel de broderie qui va transformer l'image en points à broder. Elle peut retoucher le tracé, le modifier, plein d'option de dessin, et choisir les points parmi toute une liste qui n'ont pas un aspect identique.
Au début, on a cherché à créer le dessin d'après un exemple que j'avais apporté...c'était très long ! Nous avons fait un peu d'histoire, en cherchant dans les armoriaux une image qui ne demanderait pas beaucoup de retouches...et heureusement, nous avons trouvé sur le net l'image que je voulais, à quelques zigzags près.
Le second rendez-vous, c'était pour regarder les premières tentatives brodées. Entre-temps, je me suis décidée pour ne pas que réaliser un tapis blanc de concours, mais aussi un tapis bleu de travail. Elle m'a proposé deux choix de couleurs. Le jaune clair et gris clair, est allé sur le tapis bleu, et le jaune or, moins lumineux, est allé contraster sur le tapis blanc.
Le troisième rendez-vous, le brodeuse m'a remis les tapis. Il y a 28 800 points par motif. Beau travail sauf un détail d'un côté qu'elle a du reprendre.
Mes parents m'avaient montré une photo de la chabraque de mon arrière-grand-père. Une chabraque, c'est comme un couvre-rein. Il était brodé d'ornements magnifiques, et les armes, en très grand, sur le milieu de la croupe, étaient visibles vu de haut. La centralité des armes en faisaient un objet d'exposition intéressant.
C'est à partir de cette photo que j'ai eu l'idée broder mes armes sur le tapis.
Team paternelle ! Un rêve de conciliation familiale.
Explication du blason : la croix, c'est parce que mes ancêtres ont fait les croisades comme des preux, les trois cercles représentent trois fiefs historiques, et la diagonale dentelée serait peut-être une lance.
J'espère que mon cheval va bien les porter !