Bonjour à tous,
Je viens de tomber sur un site qui parle de la corrida, et c'est vraiment terrible ce qu'ils font subir aux taureaux.
Si vous avez pas peur d'être choqué, je vous mets l'article, du site
http://www.anticorrida.org/ :
CRIMINEL ?
La corrida, rite sanglant que 73 % des Français réprouvent, consiste à torturer six taureaux durant un quart d'heure chacun. Passé ce laps de temps, le taureau comprend qu'il faut foncer dans le torero et pas dans l'étoffe rouge. Il devient alors un "criminel" aux yeux des aficionados...
En premier lieu, le picador enfonce une lance (jusqu'à trente centimètres de profondeur) et fouille la plaie, afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l'animal à baisser la tête. Il ouvre ensuite la blessure en y plantant six harpons de quatre à sept centimètres : les banderilles. L'animal est enfin mis à mort, au mieux d'un seul coup d'épée mais c'est rarissime. Une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes. Triste record détenu à ce jour : trente-quatre tentatives !
AFFAIBLIR LE TAUREAU...
L'afeïtado est une mutilation légalement pratiquée lors des corridas dites de bienfaisance (sic) au profit d'associations caritatives qui acceptent l'argent de la torture : AIDES, Chrysalide, Sésame autisme, La Croix-Rouge, Ciel ou La Clé, afin de réduire les risques encourus par les toreros qui sont censés se produire à titre gracieux. Il serait effectivement malséant qu'ils se blessent alors qu'ils ne sont même pas rétribués... Ces festivals de malfaisance échappent totalement à la TVA à raison de six par an. L'afeïtado consiste à scier à vif cinq à dix centimètres des cornes du taureau, puis à repousser la matière innervée vers la racine. Ce procédé indigne revient à ôter au taureau toute perception spatiale et à le diminuer psychologiquement. Les toreros, qui peuvent gagner jusqu'à 243 918 euros pour une seule prestation, prennent de moins en moins de risques en exigeant ces amputations ignobles, d'autant que de 1948 à 1993, on a enregistré six morts de toreros pour 34 033 taureaux tués en France et en Espagne.
Évoquons également ce que les commentateurs taurins nomment faiblesse. Doux euphémisme... Les animaux,nourris aux aliments composés, évoluent dans des espaces de plus en plus réduits et manquent de qualité musculaire. La plupart s'agenouillent, pitoyables, dès leur entrée en piste.
De plus, des sédatifs identifiés lors d'autopsies leur sont parfois administrés. Sur 6 000 taureaux tués en Espagne en 1997, vingt-sept prélèvements ont été analysés et quatre ont révélé la présence de produits illicites. On a retrouvé des traces de Fénylbutazona pour dissimuler des boiteries et également des traces de Flumixin, un anti-stress qui tranquillise et favorise l’endormissement !
Enfin, des autopsies en notre possession attestent qu'en 1995 et 1996, une proportion accablante de taureaux était frappée de maladies particulièrement invalidantes. Comment oser dès lors, parler d'un combat d'égal à égal ?
Quant aux chevaux, que l'on n'évoque jamais, leur sort n'est pas plus enviable...
Les chevaux de picador
Le cheval de picador a toujours un oeil bandé (parfois les deux, malgré l'interdiction) de façon à être totalement soumis aux ordres de son cavalier et d'ignorer la présence du taureau dont la vue ne manquerait pas de le terroriser. D'autant que (on est jamais trop prudent !) par ses réactions, le cheval pourrait présenter un danger pour les acteurs du spectacle.Pour des raisons identiques, du papier journal serait profondément enfoncé dans le conduit auditif. Outre cette préparation contre nature, des sédatifs leur sont presque toujours administrés avant le début de la manifestation. Inventé à Nîmes par les frères Heyral en 1921, le caparaçon, protection du cheval de picador, est régulièrement utilisé depuis 1928, date à laquelle il a été rendu obligatoire en Espagne.
Son poids avoisine 25 kg. Alain Bonijol, qui organise des corridas privées en famille, a monté une entreprise en 1991. Il possède dix-huit chevaux capables de servir les picadors et fabrique les caparaçons dans son atelier. L'adoption de cette protection ne se fit pas sans mal, nombre d'amateurs estimant le déboyautage nécessaire à la dimension du spectacle ! Quoi de plus amusant que le spectacle d'un animal qui s'enfuyait en déroulant ses intestins ?
Malgré ce, lorsque le cheval tombe sous la charge du taureau et le poids du caparaçon il expose aux cornes plusieurs parties de son corps, vulnérables, car non protégées par le caparaçon : la tête, le cou, les pattes et surtout la partie du ventre laissée à nu pour pouvoir être éperonnée par le picador.
ll s'ensuit de graves blessures comme le 24 septembre 2000 à Floirac, près de Bordeaux, laquelle a provoqué une sortie des intestins. À Aire-sur-Adour et à Mont-de-Marsan deux chevaux de picador sont morts ces trois dernières années, suite à des blessures similaires. Aujourd'hui, je reste persuadée que si les chevaux avaient continué à être étripés de la sorte, l'audience aurait sensiblement diminué et la corrida décliné. En dissimulant l'horreur, on la rend ainsi plus acceptable.
Les chevaux toreros
Utilisés au cours des corridas équestres, eux ne bénéficient, hélas, d'aucune protection. Il leur arrive d'être grièvement blessés. Mais c'est pendant le dressage de quatre ans que se produisent les multiples accidents d'où le plus grand nombre ressort(terme employé par les cavaliers). Ces chevaux doivent faire preuve d'une maîtrise totale dans la mesure où ils évoluent très près du taureau. Contraints d'effectuer tous les jours des pirouettes au cours desquelles le pied vrille, ils peuvent se retrouver brisés sous leur propre poids et celui du cavalier.
Au cours du seul mois d'octobre 2000, en Espagne, dans deux arènes différentes,deux chevaux sont morts éventrés par les cornes des taureaux.
Paula Loïs, présidente de l'association Cheval, à Servas, dans le Gard, évoque le terrible destin de ces chevaux : « Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. » précise-t-elle. « En 1998, j'ai recueilli Pueblo, un cheval de 33 ans couvert de pointes de feu. C'est le traitement réservé aux excellents chevaux afin de les prolonger. Je l'ai sauvé de la boucherie et j'ai mis plusieurs jours avant de pouvoir l'approcher pour le soigner tant il était terrorisé. Il était couvert de gale et devenait aveugle. Lorsque ces chevaux-là ne peuvent plus servir, on s'en débarrasse au prix de la viande et ils finissent à l'équarissage. »
Pas de retraite pour ces chevaux là !
En 1994 elle rencontre Saludo derrière les arènes, où il attendait, fier et inquiet. Voici ce qu'elle m'a raconté : « Il avait combattu des taureaux qui ne lui avaient rien fait, pour le plaisir et le lucre de son maître. Il a eu beaucoup de frayeurs mais il s'en est toujours sorti, jusqu'à Mont-de-Marsan, où sa bonne étoile l'a abandonné. On y avait organisé une corrida dont les bénéfices, pour donner bonne conscience à tout le monde, devaient être reversés à une entreprise près du dépôt de bilan. Ce jour-là, il n'était pas en forme, on a même parlé de faiblesse. Il a manqué son coup s'est retrouvé brisé par le taureau... »
Saludo est mort pour rien, les arènes étaient désertes, les ouvriers de l'usine ne s'étaient même pas dérangés, la recette a été médiocre et les organisateurs se sont endettés.
Luc Jalabert, organisateur de corridas équestres, reconnaît : « Il y a tellement de difficultés qu'il faut d'abord avoir toute l'année une écurie, la préparer en permanence, avec tous les accidents qui peuvent arriver. En 1982, j'avais des chevaux fabuleux, en 1983, accidents, fractures, je n'en avais plus. Tous mes chevaux massacrés ! » (Magazine du Gard. Mars 1992). Plus près de nous, un grand nombre de chevaux paient encore un lourd tribut à la corrida, pour exemple : le cheval Zalduendo du rejoneador Leonardo Hernandez est mort suite à une péritonite causée par une cornada (coup de corne) subie à Bayonne en juillet 2001. Le 14 septembre de la même année, lors d'une corrida de rejon à Los Ybenes, près de Tolède, le cheval Temporal de Borja Baena a été gravement blessé et transféré à la clinique vétérinaire de Guadalix. Et Ortega, de Sergio Vargas, a été tué en piste le 16 septembre, à Valladolid, suite à une cornada au poumon.
J'ai vraiment été choqué de lire tout ça, et je pense qu'il faut vraiment réagir. J'ai donc signer la proposition de loi du gouvernement pour abolir la corrida. Si vous souhaitez la signer, voici le lien :
http://www.petition-anticorrida.com/signer.php
IL FAUT REAGIR !!