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La monte a "l'indienne"
Posté le 18/07/2011 à 18h53
rumbero
Posté le 18/07/2011 à 18h53
Si il montait à cru s'était par obligation...
Au début, l'indien montait "à cru", sans selle. Parfois il posait une simple peau de bison sur le dos de sa monture. Un peu plus tard, il utilisa un coussin de peau rembourré de poils. Puis, de véritables selles virent le jour. L'arçon, c'est-à-dire l'ossature de la selle, était en corne de wapiti et en bois. L'avant et l'arrière était très haut, mais les hommes préféraient soit le coussin soit une selle à l'avant et au dossier nettement moins hauts, pour ne pas être gênés pendant la chasse ou la guerre. Une peau brute enveloppait l'arçon et, une fois sèche, elle maintenait l'ensemble cohérent. Une peau de bison pouvait être jetée en travers sur le siège, pour plus de confort. Croupières, poitrails et étriers pouvaient être ornés de broderies.
Avant l'apparition du mors, une corde en cuir cru passait dans la bouche du cheval, enserrant sa mâchoire inférieure. Les deux extrémités de cette longue corde formaient les rênes.
Des sacs souples de cuir brodés se jetaient en travers de la selle pour le transport d'objets divers.
Voilà un peu d'histoire
En bonus l'origine des chevaux d'Amérique
Son origine.
Les Espagnols débarquèrent sur le Nouveau Continent avec leurs chevaux andalous, mélange de sang barbe, napolitain et espagnol. Ils s'installèrent, bâtirent des fermes, firent de l'élevage et, au cours d'attaques indiennes, beaucoup de ces chevaux s'échappèrent et redevinrent sauvages. Au fil des générations, afin de s'adapter à l'environnement, leur morphologie subit des transformations. Ils devinrent plus petits, robustes et nerveux. On les appela alors "Mestenõs", soit Mustangs.
Son influence :
1. Chez les blancs : sa nervosité et sa robustesse plurent aux colons de la côte atlantique qui le croisèrent avec leurs propres chevaux d'origine anglaise et barbe, ce qui donna, entre autre, le Quarter Horse, un excellent cheval de bétail.