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Cso arriver sur la bonne foulée
Posté le 03/09/2011 à 18h28
Un autre article que je trouve très intéressant sur les différents courants:
D'orgeix : 4 grandes écoles.
I La non intervention
C'est l'enseignement officiel français jusqu'en 1932. Le cavalier contrôle et dose l'équilibrage et l'allure en dehors des abords d'obstacles.
Il laisse le soin au cheval de régler ses foulées à l'abord et de choisir l'emplacement de la battue.
Cette technique convient bien aux sauts en extérieurs, et est difficile à appliquer dans les combinaisons. Le parcours est coulant, agréable à regarder, mais si le cheval n'est pas automatisé comme les chevaux de Hunter, la marge d'imprécision est très grande.
II Les allures très rassemblées
C'est le type de la nouvelle monte allemande (A. Shockemohle). L'engagement demandé est extrême, au petit galop. A 2.3.4 foulées de l'obstacle, le cavalier ouvre les doigts et le cheval se précipite sur l'obstacle. La qualité de l'encadrement est sacrifiée et remplacée par la qualité et l'importance de l'engagement.
Cette technique offre la capacité de tourner très court devant les obstacles et c'est le seul avantage ! Cette légèreté, utilisant la frappe des antérieurs, n'est possible qu'avec un effort musculaire important (puissance musculaire de l'arrière main), la battue n'est pas à l'emplacement de la trajectoire la plus économique, les sauts ont toujours le même tracé, le cheval compense par un grand effort. Ces chevaux sont généralement puissants et ont souvent une carrière courte car rapidement au refus.
III Le bon train
Si la battue d'appel ne tombe pas juste : le cavalier gère l'allongement ou le raccourcissement des foulées nécessaire. L'engagement et l'encadrement sont compensés par l'élan. Mais le cavalier doit impérativement avoir une visualisation excellente des foulées et une rapidité d'exécution. (P et R d'Inzeo).
C'est LA façon de monter un parcours hippique.
IV Le cavalier régit tout
Tout est réglé : l'équilibrage, le choix de l'emplacement de la battue, le train, le style variable selon le saut ou le problème (forme, hauteur), avec un fort recul du centre de gravité avant la battue. C'est la monte anglaise de D. Brown, H Smith, et également la monte américaine. C'est une technique difficile à pratiquer : avoir des chevaux dans l'impulsion, calmes à l'abord, sans excitation. La crainte pour le cheval est la perte de liberté du balancier et ses conséquences : incapacité à monter le dos, à s'arrondir, à basculer au-dessus de l'obstacle. Le cheval doit avoir la certitude que, quel que soit les actions de mains, le cavalier rendra toute liberté dès l'instant de la battue. Le cavalier doit donc avoir acquis une grande légèreté des aides.