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Non, le monde des courses n'est pas qu'horreur
Posté le 26/10/2011 à 22h58
Bon, je n'ai pas lu tous le sujet, mais, pour ma petite expérience perso :
Une jument elevée pour la course, inmontable car complètement cinglée sous la selle, mise à la retraite à 3 ans du coup. Sans jamais avoir couru. Un poulain à 4 ans aussi taré qu'elle. Fin de sa carrière de poulinière la aussi. Aujourd'hui, elle a plus de 20 ans, et est toujours chez son naisseur (commissaire au course, gentlemen = mention honorifique pour un jockey, eleveur passionné et entraineur idem)
Une amie dont le conjoint entraine des trotteurs et qui est passionnée par les courses elle aussi. Tous ceux n'ayant pas les capacités pour gagner et dont les proprios veulent se débarrasser (boucherie dans ce cas), elle fait en sorte de les recaser en loisir, et y est toujours parvenu, sauf pour un, qu'elle a racheté elle même, et pour qui elle a trouvé une retraite/maison de repos de rêve (tendinite, ne peut être monté actuellement, d'où la raison de l'impossibilité de le vendre, les gens veulent du cheval pas cher qui se monte)
Un entraineur dont le cheval s'est fracturé je ne sais plus quel os de la jambe lors d'une course (inutile de crier au loup, des membres cassés, malheureusement, ça arrive partout, ça peut vous arriver demain sur un petit galop tranquille en balade), et que le véto voulait faire marcher jusqu'aux van pour l'euthanasier hors de la vue des spectateurs... vous auriez préféré qu'il le soit ailleurs que sous leurs yeux ? Manque de bol, l'entraineur a hurlé, tempêté, et tout le reste, en exigeant que son cheval soit euthanasié sur le champ, là où il était. Pourquoi ? Parce que le cheval souffrait le martyr, et que même devoir marcher 15 pas jusqu'au van, plus le transport, c'était de la torture. Il a eu gain de cause, et heureusement. Aujourd'hui encore, lorsqu'il en parle, 10 ans plus tard, il en pleur toujours.
C'est tout.