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Post des baladeurs qui baladent
Posté le 30/12/2016 à 21h27
apasel
Posté le 30/12/2016 à 21h27
morue73 Pinta veut devenir cheval de cirque? C'est vachement bien, tu devrais encourager sa créativité.
fugae J'ai le même problème avec Apache. Un galop et hop, c'est bon, il est mouillé. Je ne tonds pas car il vit au pré et que je ne me suis jamais occupée de chevaux tondu donc j'aurais trop peur de le rendre malade mais du coup il y a des fois où je passe un temps fou a le sécher...
Toi tu tonds et tu couvres aussi?
Hier soir, les ponettes de ma mère ont décidées de se faire la malle. Personne n'a pensé à me le dire mais quand on ne referme qu'un loquet sur deux, la blanche arrive à ouvrir le portail.
Je faisais mangé sa ration à Apache à l'écart, très tranquille, comme d'hab et en regardant vers le pré, je vois trois futures barquettes de lasagnes sur la route.
J'avais réussi à en faire rentrer deux sur trois dans le calme mais Sobi avait décidé que c'était trop bien de manger sur le bord de la route alors elle courrait partout pour m’échapper. Avec l'aide de mon grand père, on a réussi a la faire renter et pendant le laps de temps où la grosse poulette essayait ramenait ses grosses fesses dans le pré, la blanche est sortie à toute pompe.
Dia, je ne l'avais pas vue venir! J'ai voulu la ramener dans le calme et elle s'est précipitée pour se mettre dans une zone où je ne pouvais la contraindre à rien. Mon grand père m'a proposé à nouveau son aide mais il n'y connait rien en chevaux et la blanche étant un peu mauvaise, je lui ai dit que je me débrouillerai et j'ai galéré, et il me voyait galérer mais j'ai continué de le tenir à l'écart de peur qu'il se fasse taper ou bousculer.
Au bout de deux tours de pré à courir et quelques de gendarme et voleur, je me suis fâchée. Je suis partie chercher la chambrière et tout le monde en a pris pour son grade (non, je ne n'avais pas oublié les deux zouaves qui attendaient au portail que je rouvre pour essayer de sortir), je les ai couvert d'injures en courant a une vitesse que je n’atteins que très rarement. C'était la débandade, tous les poneys s'affolaient et du coup, j'ai pu faire rentrer la blanche sans que personne ne sorte.
Fatiguée d'avoir fait le chien de troupeau, encore effrayée d'avoir eu un poney sur la route (pas très passante mais quand même), je vois ma cerise sur le gateau: Apache encastré dans la haie.
De la haie je m'en fous: déjà, ce n'est pas la mienne et en plus, on y passe comme dans du beurre, même moi, c'est dire si elle compacte c'te haie mais Apache galère et s'affole ou c'est moi qui m'affole?
En le voyant tellement en peine dans ce qui n'est pas un obstacle, je vois presque la longe qui n'a pas cédée, un antérieur pris dedans ou alors, en se débattant, il a accroché son licol à la porte du garage et c'est pire que tout ce que je croyais, il a du se blesser sur l'un des outils de jardins alignés contre la haie. Tout a été très vite, il ne m'a pas laissé le temps de venir l'aider et parvient laborieusement, à grand rebonds poussifs, de l'autre côté de la haie.
Il ne tombe pas, il marche de l'autre côté de la haie.
Heureusement, la longe a cédée. Heureusement, Apache est un passe muraille fainéant et moi, une grande anxieuse de nature.
Il a franchi la haie comme une nouille, certainement en l'imaginant bien plus semée d'embuche qu'elle ne l'est en réalité et comme il ne saute jamais, il a du se dire "aller, je l'enjambe! ... en plusieurs fois, c'est plus facile".
Lui, comme il est un petit poney merveilleux, je suis allée le chercher en marchant bien tranquille et il m'a suivi comme si de rien n'était, que de repos. Un brin d'appréhension au moment de sa ration ce soir mais comme il mangeait, c'est vite passé.