J'ai galopééé !
oui ok mon enthousiasme peut paraître exagéré mais connaissant un peu le Velours, c'est à marquer d'une pierre blanche
Hier en fin d'aprem mon mari était motivé pour aller courir, moi pas; c'est-à-dire que je voulais profiter du temps splendide pour monter, et entre le parage du loulou le matin, les travaux dans la maison l'après-midi, je savais bien que mon énergie ne suffirait pas pour faire les 2
Du coup nous voilà partis, mon homme courant, moi suivant avec le rouquin ; le début difficile car chemin caillouteux et parage tout frais, mais il essayait de trotter comme il pouvait pour suivre le patron.
Arrivés sur la route, comme il était sensible des pieds il s'est mis sur le bas-côté, et chose que j'avais déjà remarquée, comme le sol est irrégulier, ça le force à faire de petites foulées et à se rassembler ce qui le met dans un équilibre propice au galop.
Il m'a fait quelques foulées comme ça, on rattrape mon homme, qui me dit "il boîte pas ?" non il boîte pas à proprement parler, il tente des départs au galops devant tout en trottant derrière bref ça fait un truc trop chelou
Mais à force d'essayer il prend un vrai galop cadencé !! la route remonte, la pente doit aider aussi, du coup je le laisse faire, à grand renfort de félicitations gâteuses, il est super confort à cette allure le zozo...
J'ai dû ramener au pas, parce qu'on était au bord de la route assez fréquentée à cette heure et juste avant un virage (il choisit bien l'endroit pour se décider
) et je ne voulais pas qu'il me prenne la main pour rentrer, même si c'est pas vraiment son genre, on était juste en bas de chez nous et il le savait très bien.
Autant ne pas lui apprendre que galop rime avec taïaut !
En plus on avait vraiment semé mon mari pour le coup donc j'ai demandé un arrêt et on a attendu gentiment le patron ; allures et plaisir oui, retour au calme direct aussi.
Bon j'étais au 7ème ciel... quand on part de loin il en faut peu pour être heureux c'est ça qu'il y a de bien !!
et... c'est l'automne déjà... espérons qu'il soit aussi beau que l'été a été pourri