Sujet intéressant, Lindsay.
Je me permets de mettre une image supplémentaire.
Ci-dessous la jument Jura et sa cavalière Marine.
On peut noter que la présentatrice est parfaitement dans la foulée de son cheval.
Ce n'est pas le fruit du hasard sur une photo ponctuelle mais le fruit d'un travail rigoureux à la maison et d'une concentration maximale.
Chacun a ses méthodes. Mais encore une fois, rien ne s'obtient par hasard, la pratique précède toujours la maîtrise.
Pour ma part, je pose toujours des codes lors des séances de travail à pieds.
Ces codes-là sont utilisés dès que le poulain est capable de marcher en main.
Lors des trottings, je veille toujours à ce que mon cheval soit en éveil (ce n'est pas forcément le cas lors de l'examen méta).
J'ai un mot en particulier que je dis à mon cheval dès que je suis prête à le présenter. Le cheval connait ce mot et sait alors que nous allons entamer le trotting.
Ce n'est qu'alors que je donne le signal pour le départ au trot. Je tâche de rester au niveau de l'épaule dans la mesure du possible. Je suis convaincue qu'il ne faut jamais dépasser le bout du nez du cheval
sous peine d'effet "je tire sur ma mule".
La main peut tenir subtilement la longe lors des deux ou trois premières foulées d'accélération et lors des deux ou trois dernières du ralentissement mais elle doit se faire complètement oublier entre les deux.
A la suite du demi-tour au pas, je veille toujours à ce que mon cheval ait complètement fini de tourner avant de reprendre le trot.
A l'aller comme au retour, j'essaie d'être dans la foulée de mon cheval, autant que possible.
Une petite précision, concernant les "pros" qui tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (donc en se plaçant eux-même à l'intérieur), c'est parfois pleinement délibéré.
Celà permet d'attirer l'attention sur autre chose que le cheval au moment délicat (ralentissement et accélération).